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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 466-467

ÉPHRAÏM

(“doublement fécond” ou “pays de fruits”).

1. Fils de Joseph et de sa femme Asénath, fille de Potiphéra, prêtre d’On. Éphraïm, frère cadet de Manassé, naquit en Égypte avant le début de la famine, qui allait durer sept ans. Son père l’appela Éphraïm, “car — on le cite [Joseph] — ‘Dieu m’a rendu fécond au pays de ma misère’”. — Gen. 41:50-52.

Sur son lit de mort, Jacob adopta de fait ses deux petit-fils Éphraïm et Manassé et les mit au même rang que ses propres fils (Gen. 48:5). Parmi les fils de Jacob, le droit de premier-né échut à Joseph, leur père; celui-ci reçut donc deux part de l’héritage de Jacob par le moyen des lots attribués aux tribus d’Éphraïm et de Manassé (I Chron. 5:1; comparez avec Genèse 48:21, 22; Deutéronome 21:17; Josué 14:4). Lorsqu’il bénit Éphraïm et Manassé, le patriarche Jacob donna la préférence à Éphraïm et prophétisa qu’il deviendrait plus grand que son frère. — Gen. 48:13-20.

En I Chroniques 7:20-27, nous trouvons la liste généalogique des fils d’Éphraïm et de ses descendants jusqu’à Josué, l’homme qui fit entrer les Israélites en Terre promise. On a avancé plusieurs interprétations des renseignements historiques consignés dans ce passage. Selon beaucoup de commentateurs, Ézer et Éléad étaient les fils d’Éphraïm qui furent tués par les hommes de Gath. Dans ce cas, l’événement aurait probablement eu lieu entre la mort de Joseph et le commencement de l’oppression égyptienne. On peut comprendre, soit qu’Ézer et Éléad allèrent en Canaan pour s’emparer des bestiaux des hommes de Gath, soit que ces derniers furent les agresseurs. Peut-être Ézer et Éléad ont-​ils été tués alors qu’ils tentaient de s’opposer au vol de leurs bestiaux. Peu de temps après la mort de ses fils, Éphraïm devint père de Bériah.

2. Le nom Éphraïm désigne aussi la tribu issue de ce patriarche. Environ un an après l’exode, les 40 500 combattants d’Éphraïm âgés de vingt ans et plus dépassaient de 8 300 le nombre des hommes valides recensés dans la tribu de Manassé (Nomb. 1:1-3, 32-35). Toutefois, après les quarante ans passés dans le désert, Éphraïm ne comptait plus que 32 500 mâles, soit 20 200 de moins que Manassé (Nomb. 26:34, 37). Néanmoins, Éphraïm était destiné à devenir le plus grand. C’est pourquoi, lorsqu’il bénit les Israélites, Moïse décrivit prophétiquement les “dizaines de milliers d’Éphraïm, mais seulement les “milliers de Manassé”. — Deut. 33:17.

Dans le désert, les Éphraïmites, qui avaient Élischama pour chef, campaient à l’ouest du tabernacle, avec les tribus de Manassé et de Benjamin. Ce groupe de trois tribus venait en troisième position dans l’ordre de marche. — Nomb. 2:18-24.

LE TERRITOIRE DE LA TRIBU

Le territoire attribué à Éphraïm occupait la partie centrale de la Palestine, à l’ouest du Jourdain. La tribu avait aussi des villes-enclaves dans le territoire de Manassé. Éphraïm était limité au nord par Manassé et au sud par Benjamin et Dan (Josué 16:1-9). Bien que montagneuse et accidentée, cette région, très boisée à l’époque, jouit encore d’un sol riche et fertile (Josué 17:15, 17, 18). Selon la décision divine, le chef Kémuel représentait Éphraïm lors du partage de la Terre promise. — Nomb. 34:18, 24.

Outre Sichem, ville de refuge, plusieurs autres villes des Lévites étaient situées dans le territoire d’Éphraïm (Josué 21:20-22; I Chron. 6:66-69). En ce qui concerne Guézer, l’une d’entre elles, les Éphraïmites n’en expulsèrent pas les Cananéens, mais ils les assujettirent au travail forcé d’esclave (Josué 16:10; Juges 1:29). C’est également en Éphraïm, à Siloh, qu’on établit le tabernacle. — Josué 18:1.

HISTOIRE D’ÉPHRAÏM DEPUIS JOSUÉ JUSQU’À DAVID

Le territoire d’Éphraïm fut la scène de nombreux événements importants. Le successeur de Moïse, l’Éphraïmite Josué, rassembla les tribus d’Israël à Sichem pour les exhorter à servir fidèlement Jéhovah (Josué 24:1, 14, 15). C’est également à Sichem que l’on enterra les ossements de Joseph. Josué et Éléazar, fils d’Aaron, furent tous deux enterrés dans la région montagneuse d’Éphraïm (Josué 24:29-33). Plus tard, c’est dans cette même région qu’Éhud, un juge benjaminite, rassembla les Israélites pour combattre les Moabites (Juges 3:26-30). Après la mort d’Éhud, la prophétesse Déborah, qui habitait dans la région montagneuse d’Éphraïm, fit venir Barak afin de l’informer que Jéhovah l’avait désigné pour délivrer Israël de l’oppression du roi Jabin. Dans le chant de victoire de Barak et de Déborah, la tribu d’Éphraïm est citée la première (Juges 4:1-7; 5:14). Par la suite, Tola, de la tribu d’Issacar, jugea Israël pendant 23 ans, depuis sa résidence à Schamir, ville de la région montagneuse d’Éphraïm (Juges 10:1, 2). Le dernier juge, le prophète Samuel, de la tribu de Lévi, naquit à Ramah, dans la région montagneuse d’Éphraïm, et s’établit dans cette ville une fois adulte. — I Sam. 1:1, 2, 19, 20; 7:15-17.

L’orgueil et une soif extrême de domination occasionnèrent de sérieux problèmes aux Éphraïmites dans leurs rapports avec les autres tribus. Ils manifestèrent cette tendance dès le temps des juges. Par exemple, ils cherchèrent querelle à Gédéon, lui reprochant de ne pas les avoir appelés plus tôt pour combattre contre Madian. Heureusement, le tact dont Gédéon fit preuve en la circonstance permit d’éviter l’affrontement (Juges 8:1-3). Plus tard, alors qu’ils avaient rejeté l’occasion qui leur avait été offerte d’aider Jephté, les Éphraïmites se vexèrent quand il ne les appela pas pour se battre contre les Ammonites. Ils combattirent Jephté et subirent une défaite humiliante; des milliers d’Éphraïmites moururent aux gués du Jourdain, où leurs ennemis les reconnaissaient à leur mauvaise façon de prononcer le mot de passe, car ils disaient “Sibboleth au lieu de “Schibboleth”. — Juges 12:1-6; voir aussi II Chroniques 25:10.

LA TRIBU PRINCIPALE DU ROYAUME DU NORD

Depuis la scission du royaume, sous le règne de Roboam, Éphraïm, la tribu la plus importante et la plus influente du royaume du Nord, se rendit tristement célèbre (Osée 13:1). Le premier roi, l’Éphraïmite Jéroboam, établit le culte du veau à Dan et à Béthel (I Rois 11:26; 12:25-30). Ce plongeon dans l’idolâtrie devait être sans retour.

Comme Éphraïm était la tribu principale du royaume septentrional des dix tribus, elle en vint à représenter tout ce royaume (II Chron. 25:7; Jér. 7:15). C’est pourquoi les prophètes Osée et Ésaïe portèrent de graves accusations contre elle. Osée condamna Éphraïm pour s’être mêlé aux nations, pour avoir appris leurs œuvres et pour avoir servi leurs idoles. Il le compara à un gâteau rond qu’on n’aurait pas retourné et qui, dès lors, serait brûlé d’un côté mais pas cuit de l’autre (Osée 7:8; comparez avec Psaume 106:35, 36; Osée 4:17; 12:14). Bien que des étrangers aient sapé ses forces, Éphraïm appela l’Égypte à son secours et fit une alliance avec l’Assyrie, au lieu de revenir à Jéhovah. Éphraïm ressemblait donc à une colombe naïve qui ne manquerait pas d’être prise au filet. — Osée 7:9-12; 8:9; comparez avec II Rois 17:4; Osée 12:1.

Le prophète Ésaïe s’adressa aux ‘fiers ivrognes d’Éphraïm’. L’indépendance des Éphraïmites à l’égard du royaume de Juda et leurs alliances avec la Syrie et d’autres nations leur avaient fait l’effet d’une boisson enivrante. Mais le malheur allait s’abattre sur eux. — És. 7:1, 2, 5-9, 17; 9:9-12; 17:3; 28:1-3.

Toutefois, les prophètes de Jéhovah annoncèrent également que l’esprit de jalousie et d’hostilité qui régnait entre Éphraïm (le royaume des dix tribus) et Juda de royaume des deux tribus) cesserait (És. 11:13; Jér. 31:6). Juda et Éphraïm redeviendraient unis, et Éphraïm retrouverait la faveur divine. — Jér. 31:18-20; 50:19; Ézéch. 37:16-19; Zach. 10:7.

Bien que la tribu d’Éphraïm se soit signalée par sa mauvaise conduite, certains de ses membres suivirent la bonne voie. Par exemple, durant le règne d’Asa de Juda, beaucoup d’Éphraïmites désertèrent auprès de lui quand ils virent que Jéhovah était avec lui (II Chron. 15:9). Plus tard, des Éphraïmites étaient présents à Jérusalem pour célébrer la Pâque, la première année du règne d’Ézéchias, après quoi ils prirent part à la destruction de tout ce qui se rapportait à l’idolâtrie (II Chron. 30:18; 31:1). Néanmoins, lorsque Ézéchias invita les Israélites du nord à venir à la Pâque, la plupart des habitants d’Éphraïm, de Manassé et de Zabulon rirent et se moquèrent de ses coureurs. Leur orgueil les empêcha de s’humilier et de descendre à Jérusalem pour la Pâque. — II Chron. 30:10, 11.

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