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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 477-478

ÉSAÜ

(velu).

Fils premier-né d’Isaac et de Rébecca, frère jumeau de Jacob et ancêtre des Édomites. On lui donna le nom d’Ésaü parce qu’il était étonnamment velu à sa naissance, mais il doit son nom d’Édom (rouge, roux) au ragoût de lentilles roux pour lequel il vendit son droit d’aînesse. — Gen. 25:25, 26, 30.

Même avant leur naissance, en 1858 avant notre ère, alors qu’Isaac avait soixante ans, les jumeaux luttaient entre eux dans le ventre de leur mère. Quand Rébecca interrogea Jéhovah pour savoir ce que cela signifiait, il lui révéla que deux groupements nationaux seraient séparés au sortir de ses parties internes et que l’aîné servirait le cadet. — Gen. 25:22, 23.

SON MÉPRIS DES CHOSES SPIRITUELLES

Ésaü devint un chasseur habile et audacieux, un “homme sauvage”. Contrairement à son frère Jacob, “homme irréprochable”, Ésaü était matérialiste et tourné vers les choses charnelles (Gen. 25:27, NW, éd. de 1953, note en bas de page). Pourtant, Isaac aimait Ésaü, “car cela signifiait du gibier dans sa bouche”. — Gen. 25:28.

Un jour, Ésaü revint de la campagne fatigué et affamé, alors que Jacob faisait cuire un ragoût. Quand Ésaü lui dit: “Vite, s’il te plaît, donne-​moi à avaler de ce roux — de ce roux-​là”, Jacob lui demanda de lui vendre en échange son droit d’aînesse. Faisant peu de cas des choses sacrées, c’est-à-dire de la promesse que Jéhovah avait faite à Abraham, promesse relative à la postérité par laquelle toutes les nations de la terre se béniraient, l’impétueux Ésaü vendit par un serment son droit de premier-né à Jacob pour un plat de lentilles et du pain. En méprisant de la sorte le droit d’aînesse, et en lui accordant si peu de valeur, Ésaü fit preuve d’un total manque de foi. — Gen. 25:29-34; Héb. 12:16.

À l’âge de quarante ans, Ésaü prit lui-​même des disposition pour se marier. Il choisit de devenir polygame. À la différence de son père Isaac, qui avait laissé son propre père lui choisir une femme d’entre les adorateurs de Jéhovah, Ésaü épousa deux Hittites païennes, Judith (Oholibamah?) et Basémath (Adah?). Ces femmes furent pour Isaac et pour Rébecca une source d’amertume d’esprit. — Gen. 26:34, 35; 36:2; 24:1-4, 50, 51.

JACOB REÇOIT LA BÉNÉDICTION

Lorsque Isaac fut devenu vieux, il désira bénir Ésaü, son fils préféré. Il lui demanda donc de chasser du gibier et de lui préparer un plat savoureux. C’est ce qu’Ésaü entreprit de faire, alors qu’en réalité il ne pouvait plus prétendre à la bénédiction du fait qu’il avait vendu son droit d’aînesse. Il était donc disposé à rompre l’accord qu’il avait conclu par serment. C’est pourquoi Rébecca décida d’intervenir. Elle conseilla à Jacob de se présenter à son père comme s’il était Ésaü, afin de recevoir la bénédiction qui lui revenait de droit. Puisque Isaac avait les yeux trop obscurcis pour voir, il ne reconnut pas Jacob, qui avait revêtu les vêtement d’Ésaü et mis des peaux de chevreaux sur ses mains ainsi que sur la partie glabre de son cou. — Gen. 27:1-23.

À peine Isaac avait-​il fini de bénir Jacob qu’Ésaü rentra de la chasse et se mit à préparer un plat savoureux pour son père. Quand il se présenta devant lui pour recevoir la bénédiction à laquelle il n’avait pas droit, et qu’il apprit qu’Isaac avait béni Jacob, “Ésaü se mit à crier d’une manière extrêmement forte et amère”. Il supplia réellement son père, mais pour des raisons égoïstes, de lui accorder une bénédiction; cependant, même ses sanglots de purent amener Isaac à changer d’avis et à désavouer la bénédiction qu’il avait prononcée sur Jacob. Isaac reconnut sans doute que Jéhovah avait dirigé les événements. Il déclara alors à Ésaü: “Voici que ta résidence se trouvera loin des sols fertiles de la terre et loin de la rosée des cieux d’en haut. Et tu vivras de ton épée et tu serviras ton frère. Mais il adviendra sans faute, quand tu commenceras à t’agiter, que tu rompras effectivement son joug de dessus ton cou.” — Gen. 27:30-40; Héb. 12:17.

Ésaü savait que Jacob ne s’était pas procuré la bénédiction par une simple tromperie. Elle lui revenait parce qu’il avait acquis légalement le droit d’aînesse. (Des témoignages archéologiques confirment que chez les anciens peuples du Moyen-Orient, la coutume permettait d’échanger son droit d’aînesse contre des biens. Par exemple, un texte de Nuzi parle d’un frère qui reçut trois moutons en échange de sa part d’héritage.) Pourtant, comme Caïn, Ésaü nourrissait de l’animosité envers son frère et cherchait l’occasion de le mettre à mort. Quand Rébecca l’apprit, elle conseilla donc à Jacob de se sauver chez son frère Laban, à Haran. Pour obtenir l’accord d’Isaac, elle choisit avec bonté de ne pas lui révéler les intentions meurtrières d’Ésaü, mais elle lui fit part du chagrin qu’elle éprouverait si Jacob venait à prendre une femme comme les filles de Heth. Alors Isaac appela Jacob, le bénit et lui dit d’aller à Paddan-Aram, chez les parents de Rébecca, pour y prendre femme. Voyant cela, Ésaü décida de prendre une troisième épouse, Mahalath (Basémath?), la fille d’Ismaël, fils d’Abraham. — Gen. 27:41 à 28:9; 36:3.

ÉVÉNEMENTS ULTÉRIEURS

Au cours des vingt ans que dura l’absence de Jacob, Ésaü commença à s’enrichir à Séïr, la campagne d’Édom (Gen. 32:3; Josué 24:4). Apparemment, il ne s’y installa définitivement que des années plus tard, emmenant avec lui sa famille et toutes ses possessions (Gen. 36:6-8). À son retour en Canaan, Jacob fut très inquiet lorsque les messager qu’il avait envoyés lui apprirent qu’Ésaü, accompagné de 400 hommes, s’était mis en route pour le rencontrer. Ésaü vint peut-être avec cette troupe afin d’impressionner son frère par la supériorité de ses forces, à moins qu’il n’ait désiré montrer qu’il était un chef puissant. Après avoir prié Jéhovah, Jacob envoya au-devant de son frère un cadeau magnifique de plus de 550 têtes de bétail. Quand il vit Ésaü, humblement Jacob “se prosterna à terre, sept fois, jusqu’à qu’il se fût approché de son frère”. Alors Ésaü courut à sa rencontre, l’étreignit, tomba à son cou et l’embrassa. Ils éclatèrent tous deux en sanglots. Apparemment, Ésaü jouissait à cette époque d’une grande prospérité matérielle, car il refusa tout d’abord de prendre le bétail que Jacob lui avait offert. Il lui dit: “J’en ai en grand nombre, mon frère. Que reste à toi ce qui est à toi!” Toutefois, devant l’insistance de Jacob, Ésaü finit par accepter le don. Il proposa à son frère de l’accompagner, mais celui-ci refusa avec délicatesse. Il déclina également l’offre qu’Ésaü lui fit ensuite de mettre certains de ses hommes à sa disposition, probablement pour le protéger. Alors Ésaü et ses hommes repartirent pour Séir. Le récit biblique rapporte qu’environ vingt-trois ans plus tard, à la mort d’Isaac, Ésaü et Jacob ensevelirent leur père. — Gen. 32:6, 7, 10-15; 33:1-3, 8, 9, 11-16; 35:29.

UNE ILLUSTRATION DES PRINCIPES DIVINS

Comme la personnalité d’Ésaü le démontre clairement, Jéhovah Dieu n’avait pas fait un choix arbitraire, ni montré un favoritisme injustifié quand il désigna Jacob pour être l’ancêtre de la postérité promise. Puisque Ésaü faisait si peu de cas des choses spirituelles et trahissait un fort penchant à satisfaire ses désirs charnels, il était indigne de figurer dans la lignée menant à la postérité promise. C’est pourquoi Jéhovah déclara par la bouche du prophète Malachie: “Cependant j’ai aimé Jacob et j’ai haï Ésaü.” Ésaü fut exclu de la nuée des témoins fidèles énumérés en Hébreux, chapitre 11, comme cela ressort des paroles suivantes de Paul: “Par la foi, Abraham (...) [habita] sous des tentes avec Isaac et Jacob, héritiers avec lui de la même promesse.” — Mal. 1:2, 3; Héb. 11:8, 9; 12:1.

En préférant Jacob à Ésaü, Jéhovah montra que son choix ne dépend pas des décisions humaines. L’apôtre Paul utilisa cet exemple pour expliquer que les vrais enfants d’Abraham ne sont pas nécessairement les membres de sa postérité selon la chair, ni ceux qui se fient à leurs propres œuvres, mais plutôt ceux qui ont la foi d’Abraham. — Rom. 9:6-12.

Ésaü est présenté comme un exemple destiné à servir d’avertissement aux chrétiens, afin qu’ils ne soient pas trouvés coupables, comme ce matérialiste, d’un manque de gratitude pour les choses sacrées ou spirituelles. — Héb. 12:16; voir ÉDOM, ÉDOMITES.

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