BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • ad p. 511-512
  • Expulsion

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Expulsion
  • Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
  • Intertitres
  • Document similaire
  • L’INTERVENTION DE JÉHOVAH
  • SOUS LA LOI MOSAÏQUE
  • Le Sanhédrin et les synagogues
  • LA CONGRÉGATION CHRÉTIENNE
  • La réintégration
  • Expulsion
    Étude perspicace des Écritures (volume 1)
  • Exclusion
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
  • Ce que signifie l’exclusion
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1963
  • Garder l’organisation pure
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1952
Plus…
Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 511-512

EXPULSION

Excommunication ou exclusion judiciaire privant le transgresseur de l’appartenance à une collectivité ou à une organisation et de la fréquentation de ses membres. Dans la congrégation de Dieu, cette mesure intervient pour préserver la pureté doctrinale et morale de l’organisation. Son application est indispensable à l’existence même de l’organisation, particulièrement dans le cas de la congrégation chrétienne. En effet, celle-ci doit rester pure et garder la faveur de Dieu pour le représenter et être son instrument, sans quoi Dieu expulserait ou retrancherait la congrégation tout entière. — Rév. 2:5; I Cor. 5:5, 6.

L’INTERVENTION DE JÉHOVAH

Jéhovah a pris maintes fois des mesures d’expulsion ou d’exclusion. Ainsi, il condamna Adam à mort et le chassa avec Ève, sa femme, du jardin d’Éden (Gen. 3:19, 23, 24). Caïn, banni, est devenu errant et fugitif sur la terre (Gen. 4:11, 14, 16). Les anges qui avaient péché ont été jetés dans le Tartare, la condition de profondes ténèbres dans laquelle ils sont réservés pour le jugement (II Pierre 2:4). En un seul jour, vingt-trois mille fornicateurs ont été retranchés d’Israël (I Cor. 10:8). Sur l’ordre de Jéhovah, Acan fut mis à mort pour avoir volé ce qui avait été voué à Dieu (Josué 7:15, 20, 21, 25). Coré, le Lévite, ainsi que Dathan et Abiram, de la tribu de Ruben, ont été retranchés par suite de leur rébellion, tandis que Miriam a été frappé d’une lèpre dont elle serait morte si Moïse n’avait pas plaidé sa cause. D’ailleurs, elle fut exclue du camp d’Israël et tenue à l’écart pendant sept jours. — Nomb. 16:27, 32, 33, 35; 12:10, 13-15.

SOUS LA LOI MOSAÏQUE

En cas de violation grave ou délibérée de la loi que Dieu avait donnée par l’entremise de Moïse, on pouvait être retranché, c’est-à-dire mis à mort (Lév. 7:27; Nomb. 15:30, 31). Au nombre des délits sanctionnés par ce châtiment figuraient l’apostasie, l’idolâtrie, l’adultère, la consommation de sang et le meurtre. — Deut. 13:12-18; Lév. 20:10; 17:14; Nomb. 35:31.

D’après la Loi, pour ordonner un tel retranchement, il fallait que les faits soient établis sur le dire d’au moins deux témoins oculaire (Deut. 19:15). Ces témoins devaient être les premiers à lapider le coupable (Deut. 17:7). Ce geste apporterait la preuve de leur zèle pour la loi de Dieu et pour la pureté de la congrégation d’Israël. Cette disposition avait également de quoi les dissuader de présenter des témoignages faux, irréfléchis ou prématurés.

Le Sanhédrin et les synagogues

Lors du ministère terrestre de Jésus, les synagogues jouaient le rôle de tribunal pour juger les transgresseurs de la loi juive. Le Sanhédrin était la Cour suprême. Toutefois, sous le régime romain, les Juifs ne jouissaient pas d’autant de pouvoirs que lorsqu’ils étaient sous un gouvernement théocratique. Ils ne pouvaient pas toujours appliquer la peine de mort, car les Romains leur imposaient diverses contraintes. Les synagogues juives appliquaient trois degrés d’exclusion ou d’excommunication qui portaient des noms différents. Le premier était le châtiment du nidduy, qui durait relativement peu de temps: au début, trente jours seulement. Il entraînait la privation de certains privilèges. Celui qui en était frappé pouvait se rendre au temps, mais il était soumis à des restrictions, et ceux qui n’étaient pas de sa famille ne devaient pas l’approcher à moins de quatre coudées (deux mètres environ). Le second degré s’appelait ḫêrém, terme qui s’applique à ce qui est voué à Dieu ou “frappé d’interdit”. Il s’agissait d’une peine plus sévère. Le pécheur ne pouvait ni enseigner, ni s’instruire en compagnie d’autrui, ni se livrer à des transactions commerciales hormis l’achat du strict nécessaire pour vivre. Toutefois, il n’était pas totalement rejeté de l’organisation juive et gardait une chance de revenir. Enfin, il y avait le shammathâʼ, c’est-à-dire le retranchement total de la congrégation. Au dire de certains, les deux dernières formes d’excommunication ne différaient pas l’une de l’autre.

Les Juifs considéraient que celui qui avait été rejeté comme méchant et complètement retranché méritait la mort, même s’ils n’avaient pas toujours l’autorité voulue pour l’exécuter. Ceci dit, la forme de retranchement à laquelle ils n’hésitaient pas à recourir représentait une arme très puissante au sein de la communauté juive. Jésus avait annoncé que ses disciples seraient expulsés empêchait certains Juifs, même parmi les dirigeants, de confesser Jésus (Jean 12:42). Par exemple, cette mesure fut prise par la synagogue dans le cas de l’aveugle guéri qui avait parlé favorablement de Jésus. — Jean 9:34.

LA CONGRÉGATION CHRÉTIENNE

Sur la base des principes des Écritures hébraïques, les Écritures grecques chrétiennes autorisent, par commandement comme par des précédents, l’expulsion ou l’exclusion de la congrégation chrétienne. L’apôtre Paul, s’appuyant sur l’autorité dont il était investi, a ordonné l’expulsion d’un fornicateur incestueux qui avait pris la femme de son père (I Cor. 5:5, 11, 13). Il a également usé de cette autorité pour exclure Hyménée et Alexandre (I Tim. 1:19, 20). De son côté, Diotrèphe semble avoir tenté de prononcer des exclusions à tort. — III Jean 9, 10.

Jésus donna à ses disciples toutes les instructions nécessaires sur la procédure à suivre en cas de péché, et il indiqua que cela pouvait aboutir à une expulsion, de sorte que l’exclu deviendrait pour la congrégation “comme un homme des nations et comme un collecteur d’impôts”. (Mat. 18:15-17.) Les collecteurs d’impôts étaient profondément méprisés. Nombre d’entre eux étaient des extorqueurs. Un collecteur d’impôts juif était considéré comme un renégat et classé parmi les “pécheurs”. (Marc 2:16.) Bien entendu, Jésus et ses disciples étaient encore sous la Loi, mais dans son principe, la même procédure a continué de guider la congrégation chrétienne. À ce propos, on peut noter que lorsqu’il parle de la “congrégation” Jésus n’entendait pas que tous les assistants devaient siéger pour juger l’offenseur; tel serait plutôt le rôle des responsables en exercice. Ses disciples étaient habitués à voir les anciens du “tribunal” ou du “Tribunal suprême” rendre la justice. — Mat. 5:22.

Au nombre des délits qui peuvent entraîner l’exclusion de la congrégation chrétienne figurent la fornication, l’adultère, l’homosexualité, l’avidité, l’extorsion, le vol, le meurtre, l’idolâtrie, l’apostasie et la création de divisions dans la congrégation (I Cor. 5:9-13; 6:9, 10; Tite 3:10, 11; Rév. 21:8). Dans le dernier cas précité, celui qui suscite une secte doit recevoir un premier et un second avertissement avant d’être exclu. Le principe de la Loi selon lequel il faut deux ou trois témoins pour établir des preuves contre l’accusé demeure dans la congrégation chrétienne (I Tim. 5:19). Quiconque est convaincu de pratique du péché, adoptant une conduite indigne d’un chrétien, doit être démasqué devant toute la congrégation, “pour que les autres aussi aient crainte”. — I Tim. 5:20.

La réintégration

Ceux qui ont été exclus peuvent être réintégrés dans la congrégation s’ils manifestent un repentir sincère (II Cor. 2:5-8). Cette mesure protège également la congrégation, car elle l’empêche de faire le jeu de Satan, soit en excusant le mal, soit, à l’autre extrême, en adoptant une attitude dure et implacable. — II Cor. 2:10, 11.

Pour ce qui est de l’expulsion des démons, voir l’article SPIRITISME.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager