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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 716-717

INSTRUMENTS AGRICOLES

Bien que la Bible parle de diverses opérations agricoles, elle ne décrit pas par le détail les instruments utilisés pour cultiver la terre. Cependant, les images d’instruments agricoles qui figurent sur les monuments égyptiens, ainsi que les spécimens retrouvés en Égypte et en Palestine complètent dans une certaine mesure le texte de la Bible sous ce rapport. En outre, il existe une grande similitude entre les instruments agricoles simples qu’on utilise aujourd’hui encore dans différentes régions d’Égypte et ceux qu’on emploie en Palestine. Or, nous savons que les siècles écoulés n’ont guère modifié les outils agricoles d’Égypte. Tout cela pèse en faveur de la conclusion suivante: les instruments agricoles dont on fait toujours usage dans plusieurs régions de Palestine ressemblent beaucoup, eux aussi, à ceux que l’on y utilisait dans l’Antiquité.

La petite charrue de bois dont on se sert encore dans quelques régions des pays bibliques a subi peu de transformations au fil des siècles. C’est ce qui ressort quand on la compare aux charrues dessinées sur d’anciens monuments et même sur des tablettes d’argile. La charrue n’était pas équipée de roues ni destinée à retourner un sillon. Elle éraflait seulement la surface du sol sur une profondeur d’environ huit à dix centimètres. Exception faite du soc métallique, elle était entièrement en bois (voir I Samuel 13:20; I Rois 19:19, 21; Ésaïe 2:4). Le bâton auquel le soc était attaché constituait à lui seul la pièce principale de la charrue. Les socs (en forme de pointe) de cuivre et de bronze que l’on a retrouvés au cours de fouilles effectuées en Palestine sont généralement très bosselés par l’usage.

La Bible mentionne particulièrement les cisailles à émonder à propos de la taille de la vigne (És. 18:5). Puisque les Écritures parlent de forger les lances en cisailles à émonder et, réciproquement, de changer les cisailles à émonder en lances, on peut penser que cet outil consistait en une lame acérée comme celle d’un couteau, emmanchée dans une poignée, et qu’il ressemblait à une faucille. — És. 2:4; Joël 3:10.

On se servait essentiellement de faucilles pour récolter les céréales sur pied. Cependant, la Bible parle également de jeter la faucille pour vendanger la vigne (Joël 3:13; Rév. 14:18). Les faucilles que l’on a découvertes en Palestine sont légèrement recourbées. Certaines se composent de morceaux de silex dentelés mis bout à bout et fixés avec du bitume dans un châssis de bois ou d’os. On a aussi trouvé des lames de faucille en fer attachées à un manche par des rivets, par une soie ou une mortaise.

Les fourches utilisées pour le vannage (És. 30:24; Jér. 15:7) étaient vraisemblablement en bois et comportaient plusieurs dents recourbées, comme celles qui étaient encore en usage à une époque plus récente.

La herse n’est pas citée dans la Bible, mais le hersage, en revanche, est décrit comme une opération distincte du labourage (Job 39:10; És. 28:24; Osée 10:11). La herse des temps modernes est essentiellement conçue pour réduire les mottes et niveler le terrain, bien qu’on s’en serve également pour amender le sol, enfouir les semences et désherber. Autrefois, on tirait peut-être une planche alourdie ou un rondin sur le champ labouré pour briser les mottes et égaliser le sol.

Les houes servaient à arracher les mauvaises herbes et sans doute aussi à briser les mottes de terre. Certains textes prophétiques montrent clairement qu’on utilisait la houe pour sarcler les vignes. — És. 5:5, 6; 7:23-25.

Avec une pelle à vanner, probablement en bois, on lançait le grain battu en l’air, de façon que le vent emporte la paille et la bale. — Mat. 3:12.

On avait vraisemblablement recours à une pioche pour remuer la terre et ameublir le sol. C’était l’un des outils que les Israélites devaient aller faire aiguiser chez les Philistins aux jours de Saül (I Sam. 13:20, 21). On a découvert des pioches de bronze et de fer qui offrent quelque ressemblance avec les hoyaux d’aujourd’hui.

Le traîneau à battre servait à faire sortir le grain de l’épi. Cet instrument ressemblait probablement aux deux genres de traîneau qui sont encore en usage dans certaines régions bibliques. L’un d’eux se compose de planches de bois attachées les unes aux autres et relevées sur la partie antérieure. Au-dessous, le traîneau est pourvu de pierres ou de pointes acérées (voir I Chroniques 21:23; Job 41:30; Ésaïe 41:15). L’homme qui le dirige se tient dessus pour le rendre plus lourd. L’autre modèle comprend un siège pour le conducteur. Il s’agit d’un châssis de chariot bas dans lequel sont disposés parallèlement deux ou trois rouleaux ou cylindres tournants armés de dents de fer. — Voir Ésaïe 28:27, 28.

[Illustration, page 716]

Charrue syrienne qui ressemble sans doute à celles qu’on employait jadis en Palestine.

[Illustration, page 717]

Fourche et pelle à vanner.

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