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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 532-533

FÊTE DE LA DÉDICACE

(héb. ḫanukkâh, inauguration dédicace).

L’observance de cette fête commémore l’indépendance retrouvée par les Juifs assujettis à la domination syro-grecque, ainsi que la nouvelle consécration à Jéhovah du temple de Jérusalem, qui avait été profané par Antiochus IV Épiphane. Cet homme, qui s’était donné le nom de Théos Épiphanês (“Dieu manifeste”), avait érigé un autel par-dessus le grand autel où les holocaustes quotidiens étaient offerts auparavant (I Maccabées 1:54-59, Jé). Ce jour-​là (25 Kislev 168 av. n. è.), il sacrifia des porcs sur l’autel, prépara un bouillon avec une partie de leur chair et en fit asperger tout le temple afin de témoigne la haine et le mépris qu’il vouait à Jéhovah, le Dieu des Juifs, et pour souiller son temple de la pire façon. Il brûla les portes du temple, démolit les chambres des prêtres et emporta l’autel d’or, la table des pains de présentation et le porte-lampes d’or. Plus tard, le temple de Zorobabel fut dédié à Zeus, le dieu païen de l’Olympe.

Deux ans plus tard, Judas Maccabée reprit la ville et le temple. Le sanctuaire était dévasté. Il y avait des mauvaises herbes dans les cours du temple. Judas démolit le vieil autel souillé et en construisit un nouveau avec des pierres non taillées. Il fit refaire les ustensiles et ramena dans le temple l’autel de l’encens, la table des pains de présentation et le porte-lampes. Quand le temple fut purifié, on le dédia de nouveau le 25 Kislev 165, soit trois ans jour pour jour après qu’Antiochus eut sacrifié sur l’autel à un dieu païen. Les holocaustes quotidiens ou constants reprirent alors. — I Maccabées 4:36-54; II Maccabées 10:1-8, Jé.

LES COUTUMES DE LA FÊTE

De par sa nature même, cette fête était un moment de grandes réjouissances. Sa célébration offrait d’ailleurs quelque ressemblance avec la fête des Huttes. Elle durait huit jours, à compter du 25 Kislev (I Maccabées 4:59). Des torrents de lumière inondaient les cours du temple, et toutes les demeures étaient illuminées par des lampes décoratives. Le Talmud l’appelle “fête des Lumières”. Plus tard, certains prirent l’habitude de disposer huit lampes le premier soir et d’en enlever une chaque soir, tandis que d’autres en mettaient une le premier soir et en rajoutaient jusqu’à qu’il y en eût huit. Tout cela n’était pas seulement destiné à éclairer l’intérieur des maisons. En effet, tous ceux qui se trouvaient dehors pouvaient voir la lumière, car les lampes étaient placées près des portes qui donnaient sur la rue. Outre les illuminations, on chantait des louanges à Dieu, le Libérateur d’Israël. Voici ce que Josèphe déclara à propos de l’origine de la fête: “La joie fut si grande de voir, après tant d’années et lorsqu’on l’espérait le moins, rétablir les anciennes coutumes de nos pères et l’exercice de notre religion, qu’il fut ordonné que l’on en ferait tous les ans une fête qui continuerait durant huit jours. Elle s’est toujours observée depuis, et on la nomme la fête des Lumières, à cause, à mon avis, que ce bonheur, qui fut comme une agréable lumière qui dissipa les ténèbres de nos si longues souffrances, vint à paraître dans un temps où nous n’osions nous le promettre.” (Histoire ancienne des Juifs, liv. XII, chap. XI, par. 6). Il était permis d’effectuer un travail pénible, car cette fête n’était pas considérée comme un sabbat.

SA SIGNIFICATION POUR LES CHRÉTIENS

Jésus se rendit au temple lors de la fête de la Dédicace, au cours du dernier hiver de son ministère, soit en l’an 32. Nous lisons: “Il y eut alors à Jérusalem la fête de la Dédicace. C’était l’hiver, et Jésus circulait dans le temple, dans la colonnade de Salomon.” (Jean 10:22, 23). Le mois de Kislev, le neuvième, correspond aux mois de novembre et de décembre, selon le calendrier grégorien. Évidemment, les Juifs savaient fort bien que cette fête avait lieu en hiver. Par conséquent, cette précision peut faire allusion au temps qu’il faisait, plutôt qu’à la saison, afin d’expliquer pourquoi Jésus choisit d’enseigner à l’abri, dans la “colonnade de Salomon”. Cette colonnade couverte se trouvait à l’est de la cour extérieure des Gentils, à un endroit ou de nombreuses personnes se rassemblaient. — Actes 3:11; 5:12.

Les Écritures divinement inspirées ne disent pas directement que Jéhovah donna la victoire à Judas, ni qu’il lui ordonna de réparer le temple, de rétablir son mobilier, de refaire ses ustensiles et, enfin d’en faire une nouvelle dédicace. Toutefois, pour que les prophéties relatives à Jésus et à son ministère puissent s’accomplir, et pour que les sacrifices de la prêtrise lévitique se perpétuent jusqu’à que le Fils de Dieu offre son grand sacrifice, il fallait que le temple existe et soit en fonction lorsque paraîtrait le Messie (Jean 2:17; Dan. 9:27). Jéhovah avait jadis utilisé des étrangers, comme Cyrus, pour accomplir certains de ses desseins relatifs à son culte (És. 45:1). À bien plus forte raison pouvait-​il donc employer un membre de la nation juive, le peuple qui lui était voué!

Quoi qu’il en soit, le temple fonctionnait pendant le ministère de Jésus Christ. Le temple de Zorobabel avait été restauré (ou remplacé) de façon plus ouvragée par Hérode. Pour cette raison, mais aussi à cause de l’aversion qu’ils éprouvaient pour Hérode, les Juifs ne parlaient en principe que de deux temples, celui de Salomon et celui de Zorobabel. On ne trouve aucune condamnation de la fête de la Dédicace, ni dans les paroles de Jésus ni dans les écrits de ses disciples. Cependant, cette fête n’a pas été imposée aux chrétiens, qui, eux, se trouvent sous la nouvelle alliance. — Col. 2:16; Gal. 4:10, 11; Héb. 8:6.

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