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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 552-554

FORTIFICATIONS

Bien que les fortifications et les systèmes de défense soient restés essentiellement semblables tout au long de l’histoire biblique, l’affrontement entre les diverses méthodes offensives et défensives a constamment amené des modifications et des innovations dans ce domaine.

Puisque les fortifications étaient coûteuses et difficiles à construire, et, d’autre part, que leur présence exigeait une force défensive adéquate, toutes les villes n’étaient pas fortifiées. En règle générale, seules les villes les plus importantes étaient murées, tandis que les petits villages de la région, les localités qui dépendaient de ces villes ne l’étaient pas (Josué 15:45, 47; 17:11). Les habitants de ces localités pouvaient s’enfuir dans la ville murée en cas d’invasion. Ainsi, les villes fortifiées servaient de refuge aux habitants de la région.

Les villes fortifiées devaient posséder trois atouts principaux: 1) des murailles pour arrêter l’ennemi, 2) des armes, pour que les défenseurs puissent riposter afin de repousser les assaillants et 3) un approvisionnement en eau suffisant. En effet, on pouvait toujours stocker des vivres en temps de paix, mais une source d’eau accessible et constante était indispensable pour que la ville puisse soutenir un siège, quelle qu’en fût la durée.

LES MÉTHODES OFFENSIVES

Pour fortifier une ville, on devait tenir compte des diverses méthodes offensives que l’ennemi pouvait utiliser. Il y avait a) la ruse ou l’attaque surprise, comme la stratégie que Josué employa devant Aï, en amenant les défenseurs à sortir de la ville, ou encore celle de David à Jérusalem (Josué 8:3-8, 14-19; II Sam. 5:8, 9); b) la guerre psychologique, stratégie adoptée par les Assyriens, par exemple lorsqu’ils essayèrent de démoraliser les défenseurs de Jérusalem et de les inciter à se rebeller contre les ordres d’Ézéchias (II Rois 18:19-35) et c) le siège prolongé, qui affamait les habitants pour les obliger à se rendre, comme dans le cas de Samarie, attaquée par le roi de Syrie (II Rois 6:24-29), et de Jérusalem, assiégée en 607 avant notre ère par les Babyloniens (Lament. 4:8-10) et en 70 de notre ère par les armées romaines.

Outre ces stratégies, il y avait des méthodes d’attaque plus directes et plus tactiques. Ainsi, on pouvait 1) prendre les murailles d’assaut en les escaladant par des échelles, tactique qui amenait les défenseurs à construire de grands murs surmontés d’ouvrages de défense, 2) ouvrir une brèche dans les murailles ou défoncer les portes, éventualité qui incitait les habitants à renforcer leurs dispositifs de défense par des murs plus larges ou par des contreforts, ou 3) creuser un tunnel sous la muraille; c’est pour cette raison que les murs étaient souvent très profonds et très larges. D’après les reliefs assyriens, ces trois méthodes étaient employées en même temps, ce qui, bien sûr, avait l’avantage de disperser les défenseurs et de rendre certaines parties de l’enceinte plus vulnérables. Compte tenu de ces diverses méthodes offensives, les villes étaient fortifiées de la façon suivante:

LES REMPARTS ET LES FOSSÉS

Certaines villes étaient entourées d’un fossé rempli d’eau, surtout lorsqu’il y avait un fleuve ou un lac à proximité. Babylone sur l’Euphrate en était un exemple remarquable, comme No-Amon (Thèbes), construite sur les canaux du Nil (Nahum 3:8). Lorsqu’il n’y avait pas d’eau dans le voisinage, on creusait souvent une simple tranchée. Ainsi, Jérusalem fut reconstruite avec un fossé. — Dan. 9:25.

À côté du fossé se dressait un rempart, bâti avec la terre qu’on avait retirée en creusant le fossé. Ce rempart était parfois couvert d’un revêtement de pierre et formait un “glacis” qui montait vers le mur, lequel était construit sur le rempart. Les archéologues ont découvert, parmi les défenses occidentales de Hazor, un fossé large de quatre-vingts mètres en haut et de quarante mètres au fond. Il avait plus de quinze mètres de profondeur. Le rempart qui se dressait devant lui était à peu près de la même hauteur (environ quinze mètres). Ainsi, le sommet du rempart s’élevait à une trentaine de mètres par rapport au fond du fossé. C’est sur ce rempart qu’était bâti le mur d’enceinte.

LES MURS

Après le fossé et le rempart, les attaquants se heurtaient à la muraille. Au début, les murs étaient assez légers. Les tours et les murs servaient parfois de casemates, c’est-à-dire qu’ils étaient garnis à l’intérieur de chambres pour les soldats et pour les réserves. Des escaliers ou des échelles donnaient habituellement accès au sommet des tours. Le mur était fait de grandes pierres, de briques et de terre. Certaines pierres atteignaient une taille colossale. Les premiers murs étaient principalement faits de pierres empilées sans mortier, mais, plus tard, on mit entre les pierres un mortier qu’on fabriquait en écrasant de l’argile avec les pieds et en le mélangeant avec de l’eau, comme pour faire des briques. Si l’on ne s’y prenait pas ainsi, il se fissurait et affaiblissait la muraille défensive. — Comparez avec Ézéchiel 13:9-16; Nahum 3:14.

LES TOURS

On construisait des tours dans les murailles intérieures (en plus des bastions ou tours des murs extérieurs). Elles étaient plus hautes que l’enceinte et formaient parfois une saillie de trois mètres sur le mur. Elles étaient plus hautes que l’enceinte et formaient parfois une saillie de trois mètres sur le mur. Elles étaient garnies de créneaux au sommet et, quelquefois, des ouvertures étaient pratiquées en dessous des créneaux pour que les archers et les lanceurs de pierres s’y installent. Comme les tours faisaient saillie sur la muraille, les défenseurs pouvaient surveiller toute la partie de mur qui les séparait. D’ailleurs, les tours n’étaient jamais distantes de plus de deux portées d’arc et elles étaient souvent bien plus rapprochées, ce qui permettait aux défenseurs de dominer toute la portion de terrain qui longeait la muraille. De plus, au sommet de la tour se trouvait un balcon avec des ouvertures dans le sol pour décocher des flèches, des pierres ou des traits enflammés sur les envahisseurs qui se trouvaient juste en dessous. Les Écritures parlent souvent de ces tours (Néh. 3:1; Jér. 31:38; Zach. 14:10). Les ruines de Tell en-Nasbé (Mizpah?) montrent que la ville en avait dix. Ces tours étaient également autant de postes d’où les veilleurs pouvaient voir l’ennemi venir au loin. — És. 21:8, 9.

LES PORTES

Les portes constituaient toujours les points faibles de la ville. C’est pourquoi on ne laissait rien au hasard à cet endroit et on les défendait avec plus d’acharnement qu’aucune autre partie de la muraille. D’autre part, on ne construisait pas plus de portes qu’il n’en fallait pour que les habitants puissent sortir et entrer aisément en temps de paix. Avant qu’on utilisât les chars, les portes étaient étroites, avec un virage serré à l’entrée, de façon à rendre aussi difficiles que possible les manœuvres de l’ennemi. Plus tard, il fallut des routes plus larges pour le passage des chars, Les chemins qui menaient aux portes étaient orientés de façon à ce que les soldats assaillants présentent leur côté droit, non protégé, aux traits des défenseurs. — Voir PORTE.

LA CITADELLE

En général, on bâtissait une citadelle au point le plus élevé de la ville. Elle comprenait une tour forte et des murs, moins épais toutefois que les murailles de la ville. C’est là que se situaient le palais du roi ou du gouverneur ainsi que les demeures des ministres du gouvernement. La citadelle constituait le dernier refuge, le dernier îlot de résistance. Lorsque des soldats ennemis ouvraient une brèche dans les murs de la ville, ils devaient encore combattre dans les rues avant d’atteindre la tour. Ainsi, la tour de Thébez correspondait à cette description. Après s’être emparé de cette ville, Abimélech attaqua la tour, mais une femme lui fracassa le crâne en lui jetant sur la tête une meule de dessus. — Juges 9:50-54.

L’APPROVISIONNEMENT EN EAU

Cet approvisionnement ne posait pas beaucoup de problèmes lorsque la ville était située au bord d’une rivière. Mais si la ville était bâtie sur une colline ou sur un tertre, l’eau ne pouvait généralement provenir que d’une source ou d’un puits souterrain. On pouvait la faire entrer dans la ville en creusant un tunnel en pente depuis la source jusque dans une citerne située plus bas, à l’intérieur des murs, et en la laissant s’écouler grâce à l’inclinaison. Mais on pouvait aussi creuser dans le sol un escalier donnant accès à un tunnel qui menait à la source, à l’extérieur de la ville, pour que les habitants puissent s’y rendre avec leurs jarres. Dans ce cas, on obstruait la source ou le puits, tout en le cachant du mieux possible pour que l’ennemi ne le découvre pas. C’est par un tunnel d’eau que Joab entra dans Jérusalem et prit la ville pour David. — II Sam. 5:8; I Chron. 11:6.

LES FORTIFICATIONS AVEC DES PIEUX TAILLÉS EN POINTE

Lorsqu’il annonça la destruction de Jérusalem, Jésus Christ expliqua que ses ennemis construisaient autour d’elle une fortification, avec des pieux taillés en pointe (Luc 19:43). L’historien Josèphe confirme que cette prophétie s’est parfaitement accomplie. Titus prôna la construction d’une fortification pour empêcher les Juifs de quitter la ville, afin de les amener à se rendre, ou, si cela ne se réalisait pas, afin de faciliter la prise de la ville à cause de la famine qui en résulterait. Comme son raisonnement finit par l’emporter, toute l’armée s’attela à cette entreprise. Les légions et d’autres divisions inférieures rivalisèrent d’efforts pour achever la tâche. Individuellement, les hommes étaient stimulés par le désir de plaire à leurs supérieurs. Pour se procurer le bois dont ils avaient besoin, ils abattirent tous les arbres à une quinzaine de kilomètres à la ronde. Fait surprenant, au dire de Josèphe, cette fortification longue de plus de sept kilomètres fut achevée en trois jours seulement, alors que d’ordinaire un tel ouvrage aurait pris des mois. Autour de ce mur de fortification on construisit également treize camps pour les garnisons, dont la circonférence totale était d’environ deux kilomètres.

TÉMOIGNAGE DE L’ARCHÉOLOGIE

À propos du roi Ozias, nous lisons: “Il fit aussi, à Jérusalem, des machines de guerre, invention d’ingénieurs, pour qu’elles soient placées sur les tours et sur les angles, en vue de lancer des flèches et de grandes pierres.” (II Chron. 26:15). On ne sait pas exactement en quoi consistaient ces machines de guerre. Les archéologues ont découvert des reliefs qui décrivent l’attaque de la ville de Lachis par Sennachérib et qui représentent une innovation défensive que certains attribuent à Ozias. En effet, d’après ces reliefs, sur les tours et sur l’angle des murs de Lachis se dressaient des armatures en bois qui tenaient des rondaches au-dessus des parapets crénelés. Cela donnait une nette supériorité aux défenseurs de la ville, qui pouvaient alors se tenir debout, les deux mains libres pour décocher des flèches, lancer des pierres avec une fronde ou à la main sur les assiégeants, tout en étant beaucoup mieux protégés que lorsqu’ils devaient se mettre à découvert pour tirer puis disparaître derrière les merlons des murs crénelés.

USAGES SYMBOLIQUES

Puisque la tour ou citadelle d’une ville fortifiée constituait sa dernière forteresse, et que les tours du désert étaient les meilleurs lieux de refuge à des kilomètres à la ronde, nous comprenons la justesse de ces propos consignés en Proverbes 18:10: “Le nom de Jéhovah est une tour forte. Le juste y court et reçoit protection.” Les expressions suivantes de David prennent aussi tout leur sens: “Jéhovah est mon rocher, et ma forteresse, et Celui qui me donne d’échapper.” (II Sam. 22:2). “Deviens pour moi une citadelle de rocher où je puisse entrer constamment. Tu dois ordonner de me sauver, car tu es mon roc et ma forteresse.” (Ps. 71:3). Ces images étaient particulièrement significatives pour les Juifs, qui pouvaient lever les yeux vers la forteresse de Jérusalem, l’une des grandes capitales les plus élevées de l’histoire mondiale, et vers ses puissantes murailles défensives. Cela nous permet aussi de mieux comprendre ce que Jéhovah veut dire lorsque, par l’intermédiaire de son prophète Zacharie, il se présente comme “une muraille de feu tout autour” de Jérusalem. Il encourage ainsi son peuple en lui donnant l’assurance que, même si les murs de pierre s’effondrent, il reste la vraie protection de ses serviteurs. — Ps. 48:11-13; Zach. 2:4, 5.

[Illustration, page 553]

On pense que ce relief assyrien, qui date du VIIIe siècle avant notre ère, représente la ville fortifiée d’Aschtéroth-Carnaïm. Elle se situe au sommet d’un tertre. On distingue un mur extérieur bas et crénelé, puis la muraille principale avec ses créneaux, ses bastions, ses balcons et sa porte. Enfin, on aperçoit la citadelle intéreure et sa porte.

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