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  • Jean (La bonne nouvelle selon)
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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 756-760

JEAN (LA BONNE NOUVELLE SELON)

Le dernier rédigé des quatre récits consacrés à la vie et au ministère terrestres de Jésus Christ.

RÉDACTEUR

Bien que le rédacteur ne se nomme pas dans son Évangile, la quasi-totalité des biblistes s’accordent à penser qu’il s’agit de l’apôtre Jean. Voici quelques-unes des preuves internes qui l’attestent:

a) De toute évidence, le rédacteur était de nationalité juive, car les opinions qui avaient cours chez les Juifs lui étaient familières. — Jean 1:21; 6:14; 7:40; 12:34.

b) Il était originaire de Palestine, car il connaissait très bien le pays. En effet, les détails relatifs aux lieux mentionnés révèlent qu’il les avait vus de ses propres yeux. Citons: la différence entre “Béthanie, de l’autre côté du Jourdain” (Jean 1:28) et “Béthanie (...) proche de Jérusalem” (11:18); le jardin situé à l’endroit où Jésus avait été mis au poteau et le tombeau commémoratif tout neuf qui s’y trouvait (19:41); Jésus parla “dans le Trésor, alors qu’il enseignait dans le temple”. (8:20.) “C’était l’hiver, et Jésus circulait dans le temple, dans la colonnade de Salomon” (10:22, 23), entre autres descriptions rigoureusement exactes.

c) Le témoignage même du rédacteur et d’autres faits indiquent qu’il était témoin oculaire de ce qu’il rapportait. Ainsi, il cite par leur nom les personnages qui parlent ou interviennent dans son récit (Jean 1:40; 6:5, 7; 12:21; 14:5, 8, 22; 18:10). Il introduit certaines indications temporelles au sujet des événements qu’il relate (4:6, 52; 6:16; 13:30; 18:28; 19:14; 20:1; 21:4). Discrètement, mais avec précision, il a coutume d’inclure des chiffres dans ses descriptions. — 1:35; 2:6; 4:18; 5:5; 6:9, 19; 19:23; 21:8, 11.

d) Le rédacteur était apôtre. En effet, seul un apôtre a pu être témoin oculaire de tant d’épisodes du ministère de Jésus. En outre, sa connaissance profonde de la pensée de Jésus, de ses sentiments et des raisons qui le poussaient à agir révèle qu’il figurait au nombre des douze qui avaient accompagné le Maître tout au long de son ministère. Ainsi, il nous dit que Jésus posa une question à Philippe “pour le mettre à l’épreuve, car il savait, lui, ce qu’il allait faire”. (Jean 6:5, 6.) D’après le quatrième évangéliste, Jésus savait “en lui-​même que ses disciples murmuraient”. (6:61.) Il savait “tout ce qui lui arrivait”. (18:4.) En une certaine occasion, il “gémit dans l’esprit et se troubla”. (11:33; voir 13:21; 2:24; 4:1, 2; 6:15; 7:1.) Le rédacteur connaissait aussi les pensées et les impressions des apôtres, qui étaient parfois erronées, mais qui furent corrigées par la suite. — 2:21, 22; 11:13; 12:16; 13:28; 20:9; 21:4.

Qui plus est, le rédacteur s’identifie au “disciple que Jésus aimait”. (Jean 21:20, 24.) Logiquement, il s’agissait donc de l’un des trois apôtres avec qui Jésus était le plus intime, ceux-là mêmes qu’il garda à ses côtés en diverses circonstances, par exemple pour la transfiguration (Marc 9:2) ou au moment où il éprouva de l’angoisse dans le jardin de Gethsémané (Mat. 26:36, 37). De ces trois apôtres, Jacques ne saurait être le rédacteur du quatrième Évangile, car il fut mis à mort vers l’an 44 par le roi Hérode Agrippa Ier. Or, rien n’indique que l’Évangile qui nous intéresse ait été écrit si tôt. Pareillement, il nous faut écarter Pierre, car il est justement mentionné avec “le disciple que Jésus aimait”. — Jean 21:20, 21.

AUTHENTICITÉ

La congrégation chrétienne primitive tenait l’Évangile de Jean pour canonique. En effet, celui-ci figure dans la quasi-totalité des anciens catalogues, et son authenticité n’y est nullement contestée. Les épîtres d’Ignace d’Antioche (vers 110) portent indiscutablement l’empreinte de l’Évangile de Jean, de même que l’œuvre de Justin le Martyr, écrivain de la génération suivante. Par ailleurs, on le trouve dans tous les grands codex des Écritures grecques chrétiennes, — Sinaiticus, Vaticanus, Alexandrinus, Ephræmi rescriptus, Bezae, codex de Washington et de Koridethi, — ainsi que dans toutes les versions anciennes. Le papyrus John Rylands 457 (P52), qui date de la première moitié du IIe siècle, contient également un fragment de l’Évangile de Jean, plus précisément une partie du chapitre 18. Une portion des chapitres 10 et 11 apparaît aussi sur un papyrus Chester Beatty (P45) et une partie du premier chapitre sur le papyrus Bodmer (P66), qui remonte au début du IIIe siècle.

DATE ET LIEU DE RÉDACTION

On pense communément que Jean avait été libéré de son exil à Patmos et qu’il rédigea son Évangile vers l’an 98, à Éphèse ou dans les environs, soit à une centaine de kilomètres de son île pénitentiaire. En effet, l’empereur romain Nerva (96-​98) rappela beaucoup de gens qui avaient été exilés à la fin du règne de Domitien, son prédécesseur. Jean était peut-être au nombre des rapatriés. Du reste, d’après la Révélation qu’il avait reçue à Patmos, Éphèse comptait parmi les congrégations auxquelles il devait écrire.

Jean était maintenant très âgé. Il devait avoir environ quatre-vingt-dix ou cent ans quand il écrivit son Évangile. Il ne fait pas de doute qu’il connaissait fort bien les trois autres récits relatifs à la vie et au ministère terrestres de Jésus, les Actes des Apôtres et les lettres rédigées par Paul, Pierre, Jacques et Jude. Il avait pu voir la doctrine chrétienne se révéler dans sa plénitude, et il avait constaté les effets que sa prédication avait produits dans toutes les nations. Il avait également remarqué que “l’homme qui méprise la loi” commençait à se manifester (II Thess. 2:3). Il avait déjà été témoin de la réalisation de nombreuses prophéties de Jésus, notamment lors de la destruction de Jérusalem et de la fin du système de choses judaïque.

LE BUT DE L’ÉVANGILE DE JEAN

Sous l’inspiration de l’esprit saint, Jean dut choisir les événements qu’il allait relater. En effet, comme il le dit lui-​même, “Jésus opéra, devant les disciples, encore bien d’autres signes qui ne sont pas écrits dans ce rouleau”. Il ajouta: “Oui, il y a encore bien d’autres choses que Jésus a faites. Si on venait à les écrire dans le détail, le monde même ne pourrait pas, je crois, contenir les rouleaux qu’on écrirait.” — Jean 20:30; 21:25.

Cela présent à l’esprit, Jean définit l’objectif qu’il poursuivait quand il écrivit son récit sous l’inspiration divine en omettant le plus souvent les faits qui avaient déjà été rapportés auparavant. Il déclara: “Mais ceux-là [ces signes opérés par Jésus] ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et que, croyant, vous ayez la vie grâce à son nom.” — Jean 20:31.

Jean souligna que les événements décrits dans son récit étaient vrais, qu’ils appartenaient à la réalité et qu’ils s’étaient effectivement produits (Jean 1:14; 21:24). Son Évangile, témoignage direct du dernier apôtre de Jésus Christ, enrichit heureusement le canon de la Bible.

SA VALEUR

Dans le droit fil de la Révélation, où Jésus se présente comme “le commencement de la création de Dieu” (Rév. 3:14), Jean explique que le Fils était “au commencement” avec Dieu et que “toutes choses vinrent à l’existence par son entremise”. (Jean 1:1-3.) Dans tout son Évangile, Jean met en lumière l’intimité qui existait entre ce Fils unique de Dieu et son Père, citant de nombreuses déclarations de Jésus qui traduisent ces relations privilégiées. Tout au long de ses pages, Jean nous rappelle sans cesse les liens qui unissent le Père et le Fils, montrant que le Fils se soumet à son Père, qu’il l’adore et reconnaît en lui son Dieu (Jean 20:17). De par son intimité avec son Père, le Fils était mieux placé que quiconque pour le révéler à autrui, et il le fit comme jamais les serviteurs de Dieu qui avaient vécu avant lui ne purent le faire. Jean, pour sa part, exalte l’amour empreint d’affection que le Père voue au Fils et à tous ceux qui deviennent ses enfants en exerçant la foi en Jésus.

Jean présente Jésus comme l’instrument par lequel Dieu dispense des bienfaits aux hommes et comme le seul intermédiaire qui donne accès au Père. Pour reprendre les paroles de l’apôtre, c’est par son entremise que sont apparues la faveur imméritée et la vérité (Jean 1:17). Jean nous le décrit également comme “l’Agneau de Dieu” (1:29), le “Fils unique de Dieu” (3:18), “l’époux” (3:29), “le vrai pain du ciel” (6:32), “le pain de Dieu” (6:33), “le pain de vie” (6:35), “le pain vivant” (6:51), “la lumière du monde” (8:12), le “Fils de l’homme” (9:35), “la porte” de l’enclos (10:9), “l’excellent berger” (10:11), “la résurrection et la vie” (11:25), “le chemin, et la vérité, et la vie” (14:6) et “la vraie vigne”. — 15:1.

L’Évangile selon Jean met aussi l’accent sur la royauté de Jésus Christ (Jean 1:49; 12:13; 18:33), sur son autorité judiciaire (5:27) et sur son pouvoir de ressusciter les morts, pouvoir qui lui a été conféré par son Père (5:28, 29; 11:25). Il définit le rôle que le Christ joue dans l’octroi de l’esprit saint, l’“assistant” qui devait rappeler les choses apprises, rendre témoignage à Jésus et enseigner (14:26; 15:26; 16:14, 15). Cependant, Jean ne laisse pas à son lecteur le loisir d’oublier qu’il s’agit en réalité de l’esprit de Dieu, qui émane du Père et qui est répandu sous son autorité. En effet, Jésus expliqua clairement que l’esprit saint ne pourrait venir pour remplir cet office si lui-​même n’allait d’abord au Père, qui était plus grand que lui (16:7; 14:28). Alors les disciples accompliraient des œuvres encore plus grandes, car le Christ serait de nouveau avec son Père pour exaucer les requêtes formulées en son nom, à seule fin de glorifier Jéhovah. — 14:12-14.

Jean révèle encore en Jésus Christ la rançon, le sacrifice rédempteur offert pour le genre humain (Jean 3:16; 15:13). Jésus porte le titre de “Fils de l’homme”, ce qui nous rappelle qu’il s’est fait le proche parent des humains en devenant chair et que, d’après le modèle établi par la Loi, il est en conséquence le racheteur et le vengeur du sang par excellence (Lév. 25:25; Nomb. 35:19). Le Christ déclara à ses disciples que le chef de ce monde n’avait pas prise sur lui et qu’il avait lui-​même vaincu le monde. Dès lors, le monde était jugé et son chef serait jeté dehors (Jean 12:31; 14:30). De même, Jésus encouragea ses disciples à vaincre le monde en gardant à son exemple leur intégrité et leur fidélité envers Dieu (Jean 16:33). Cela s’accorde parfaitement avec la Révélation que Jean avait reçue, dans laquelle Jésus insistait à maintes reprises sur la nécessité de vaincre et promettait d’ineffables récompenses célestes à ceux qui demeurent en union avec lui. — Rév. 2:7, 11, 17, 26; 3:5, 12, 21.

LE TEXTE APOCRYPHE DE JEAN 7:53 À 8:11

Ces douze versets ont manifestement été interpolés dans le texte de l’Évangile selon Jean. Effectivement, on ne les trouve pas dans le Sinaiticus ni dans le Vaticanus 1209, alors qu’ils apparaissent dans le Codex Bezae, qui date du VIe siècle, ainsi que dans des manuscrits grecs postérieurs. Ils sont également omis par la plupart des anciennes versions. Il est donc évident qu’ils ne font pas partie de l’Évangile de Jean. Une famille de manuscrits grecs place ce passage à la fin de l’Évangile selon Jean. Une autre le situe après Luc 21:38, ce qui tend à prouver qu’il s’agit bien d’un texte apocryphe qui ne procède pas de l’inspiration divine.

CONTENU

I. Prologue: La Parole devint chair et résida parmi les hommes (1:1-18).

A. La Parole, la première création de Jéhovah, était avec lui (1:1, 2).

B. C’est par son entremise que Dieu a créé toutes les autres choses (1:3).

C. Elle est venue dans le monde pour en être la lumière, mais le monde ne l’a ni accueillie ni acceptée (1:4-10).

1. Ceux qui l’ont reçue sont devenus enfants de Dieu par la foi (1:11-13).

2. Ceux qui ont exercé la foi ont contemplé sa gloire de Fils unique (1:14).

3. Plein de faveur imméritée et de vérité, Jésus Christ a révélé le Père, que l’homme n’a jamais vu (1:15-18).

II. Jean le Baptiseur présente “l’Agneau de Dieu” aux hommes (1:19-42).

A. Jean confesse qu’il n’est ni le Christ ni Élie (1:19-21).

B. Il est celui qui rend droit le chemin de Jéhovah; il parle de l’homme plus grand qui vient après lui (1:22-28).

C. Il désigne Jésus comme “l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”. (1:29.)

D. Il atteste que l’esprit est descendu sur Jésus lors de son baptême et annonce que Jésus baptisera dans de l’esprit saint (1:30-34).

E. Il présente certains de ses disciples à Jésus (1:35-42).

III. La prédication de Jésus opère une séparation parmi ses auditeurs: Ses “signes” et ses paroles prouvent qu’il est le Fils de Dieu; les croyants progressent, tandis que le cœur des incrédules s’endurcit (1:43 à 12:50).

A. Philippe et Nathanaël deviennent disciples (1:43-51).

B. Premier miracle: Jésus change l’eau en vin lors d’un mariage. Ses disciples mettent leur foi en lui (2:1-11).

C. À la Pâque (de l’an 30), il chasse le bétail et les changeurs hors du temple. À titre de “signe”, il dit à ses adversaires qu’il relèvera le temple (de son corps) en trois jours (2:12-25).

D. Jésus explique à Nicodème la naissance d’eau et d’esprit. Le Fils de l’homme sera “élevé” comme le serpent dans le désert (3:1-15).

E. Dieu a montré son amour en donnant son Fils pour sauver le monde. Description du conflit qui oppose la lumière aux ténèbres (3:16-21).

F. Les disciples de Jésus baptisent et se multiplient plus vite que ceux de Jean. Jean se présente comme “l’ami de l’époux” et dépeint Jésus comme “l’époux”. Il rend témoignage à l’origine et à l’autorité du Christ (3:22 à 4:3).

G. Jésus révèle à une femme samaritaine qu’il possède de l’eau vivifiante. Des Samaritains exercent la foi en lui et le saluent comme “le sauveur du monde”. (4:4-42.)

H. Jésus est accueilli en Galilée. Un serviteur du roi devient croyant après que Jésus a guéri son fils (4:43-54).

I. Peut-être à l’époque de la Pâque (de l’an 31), Jésus guérit un malade le jour du sabbat. Les Juifs le persécutent, mais il les confond et démontre que son pouvoir vient de Dieu (5:1-24).

J. Il annonce la résurrection des morts et décrit l’autorité judiciaire dont il a été investi (5:25-47).

K. Il nourrit miraculeusement une foule de 5 000 hommes avec cinq pains et deux poissons, et l’on recueille même en excédent douze paniers pleins de morceaux de pain. Jésus ne permet pas à la foule de le faire roi (6:1-15).

L. Le soir, il marche sur l’eau et rejoint le bateau des disciples (6:16-25).

M. Il se présente comme le pain de Dieu venu du ciel, le pain de vie (6:26-71).

1. Il scandalise de nombreux disciples en leur disant qu’ils doivent boire son sang et manger sa chair pour acquérir la vie. Beaucoup se détournent de lui (6:48-66).

2. Pierre reconnaît en lui le Saint de Dieu (6:67-71).

N. La “lumière” opposée aux “ténèbres”. (7:1 à 9:41.)

1. Les frères de Jésus, qui ne sont pas encore croyants, lui parlent sur un ton sarcastique (7:1-9).

2. À la fête des Tabernacles, en l’an 32, les prêtres en chef et les Pharisiens cherchent une occasion pour se saisir de lui et le tuer (7:10-36).

3. Le dernier jour de la fête, Jésus se présente aux Juifs rassemblés comme la source d’eau vivifiante (faisant ainsi allusion à l’esprit saint) (7:37-44).

4. Après que les préposés envoyés par les prêtres en chef et les Pharisiens sont revenus sans Jésus, Nicodème défend le Christ, mais les Pharisiens le dénigrent (7:45 à 8:59).

a. Jésus affirme être “le Fils de l’homme”. (Voir Daniel 7:13.) Il déclare que les Juifs sont esclaves du péché et dit: “Si vous demeurez dans ma parole, (...) vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous libérera.”

b. Démasquant les Pharisiens qui s’opposent à lui, il montre qu’ils ne sont pas les vrais fils d’Abraham, mais les enfants du Diable. Il révèle son existence préhumaine.

5. Le jour du sabbat, Jésus guérit un aveugle-né. Cet homme est persécuté, expulsé de la synagogue, et il devient croyant. Les Pharisiens prétendent voir, alors qu’ils sont aveugles; c’est pourquoi leur péché demeure (9:1-41).

O. Le “portier”, l’“excellent berger”, l’“enclos” dont Jésus est la “porte”, l’“étranger”, le “voleur”, les “autres brebis”, le “seul troupeau” et le “seul berger”. (10:1-21.)

P. À l’époque de la fête de la Dédicace (de l’an 32), Jésus dit avoir Dieu pour Père. Les Juifs l’accusent de blasphème. Jésus se rend de l’autre côté du Jourdain. Là, beaucoup mettent leur foi en lui (10:22-42).

Q. Le Christ déclare: “Je suis la résurrection et la vie.” Il ressuscite Lazare. Ses ennemis cherchent à le tuer (11:1-57).

R. Les événements qui précèdent de peu la dernière Pâque de Jésus (12:1-50).

1. À Béthanie, Marie, sœur de Lazare, oint les pieds de Jésus. Les prêtres en chef complotent de tuer Lazare, parce que beaucoup ont foi en Jésus à cause de lui (12:1-11).

2. Jésus entre dans Jérusalem monté sur un ânon. La foule salue en lui le roi qui vient au nom de Jéhovah (Zach. 9:9) (12:12-19).

3. Jésus prédit sa mort et sa glorification. On entend la voix de Jéhovah en réponse à sa prière. Le Christ déclare: “C’est maintenant que se fait le jugement de ce monde.” Il annonce qu’il sera élevé et qu’il attirera les hommes à lui (12:20-36).

4. La prophétie d’Ésaïe relative à l’endurcissement des cœurs et à l’aveuglement des yeux se réalise. Jésus se décrit comme “la lumière” envoyée par son Père. En tant que tel, il ne parle pas de son propre mouvement, mais selon le commandement de son Père. Chacun sera jugé par ses paroles (12:37-50).

IV. Dernière Pâque de Jésus et conseils d’adieu à ses disciples (13:1 à 17:26).

A. Il lave les pieds de ses disciples pour leur donner l’exemple, pour leur montrer qu’ils doivent se servir les uns les autres (13:1-20).

B. Il fait l’application de la prophétie consignée en Psaume 41:9, congédie Judas et annonce que Pierre le reniera (13:21-38).

C. Il fait savoir à ses disciples qu’il s’en va leur préparer une demeure céleste et qu’il reviendra pour les accueillir auprès de lui (14:1-5).

1. Le Christ constitue la seule voie d’accès qui mène au Père. Il dit: “Celui qui m’a vu a vu aussi le Père.” (14:6-14).

2. Il explique qu’on lui témoignera de l’amour en observant ses commandements (14:15-24).

3. Il promet que l’esprit saint viendra pour faire fonction d’assistant. Jésus doit aller vers le Père, qui est plus grand que lui (14:25-31).

D. La vraie vigne et ses sarments. L’amour du Christ pour ses disciples (15:1-16).

E. Les disciples ne font pas partie du monde; c’est pourquoi le monde les hait (15:17-27).

F. Jésus s’en va vers le Père pour le bien de ses disciples. L’assistant viendra (16:1-33).

1. L’assistant rendra témoignage au Christ, donnera des preuves au sujet du péché et de la justice et démontrera que le chef de ce monde a été jugé (voir 12:31; 14:30) (16:1-16).

2. Tout ce que les disciples sollicitent au nom du Christ leur sera accordé (16:17-28).

3. Les disciples auront de la tribulation dans le monde, mais ils peuvent prendre courage, car Jésus a vaincu le monde (16:29-33).

G. Jésus prie pour ses disciples (17:1-26).

1. Il demande à retrouver la gloire céleste dont il jouissait jadis (17:1-5).

2. Il a manifesté le nom de son Père aux disciples. Il reconnaît que ceux-ci appartiennent à son Père et supplie ce dernier de veiller sur eux et de préserver leur unité (17:6-26).

V. Jugement et mise au poteau (18:1 à 19:42).

A. Jésus est arrêté dans le jardin par une troupe de soldats et par les préposés des prêtres en chef et des Pharisiens (18:1-9).

1. Simon Pierre coupe l’oreille de Malchus, l’esclave du grand prêtre (18:10).

2. Jésus reprend Pierre parce qu’il a recouru à l’épée (18:11).

B. Jésus est lié et conduit devant Anne, le beau-père du grand prêtre Caïphe (18:12-27).

1. On questionne Jésus, on le gifle et on l’envoie lié à Caïphe (18:19-24).

2. Pierre renie le Christ par trois fois (18:15-18, 25-27).

C. On emmène Jésus devant Pilate. Pilate ne trouve en lui aucun délit. Il invite les Juifs à le juger eux-​mêmes, mais ceux-ci soutiennent que Jésus est un délinquant et demandent à l’autorité romaine de lui infliger la peine capitale (18:28 à 19:16).

1. Pilate interroge Jésus sur sa royauté; Jésus répond: “Mon royaume ne fait pas partie de ce monde.” Pilate propose aux Juifs de le relâcher, mais la foule demande qu’on libère plutôt Barabbas, un brigand (18:33-40).

2. Les soldats fouettent Jésus, se moquent de lui et lui infligent d’autres mauvais traitements, puis Pilate le présente au peuple par ces mots: “Voilà l’homme!” Mais les Juifs hurlent: “Attache-​le sur un poteau!” (19:1-7).

3. Pilate cherche à libérer Jésus, mais les Juifs crient: “Tu n’es pas ami de César”, et: “Nous n’avons de roi que César.” (19:8-16).

D. Jésus porte son poteau de supplice jusqu’au “Lieu du Crâne”. Là, on l’attache au poteau entre les autres condamnés et on place au-dessus de lui un écriteau ainsi libellé: “Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs.” (19:17-42).

1. Les soldats se répartissent ses vêtements de dessus et jettent les sorts pour l’attribution de son vêtement de dessous, qui est tissé d’une seule pièce (19:23, 24).

2. Jésus confie sa mère aux soins de l’apôtre Jean (19:25-27).

3. Les soldats brisent les jambes des autres condamnés, mais comme Jésus est déjà mort, ils ne lui infligent pas le même traitement (Ps. 34:20). Un soldat lui perce le côté d’un coup de lance; il en sort du sang et de l’eau (Zach. 12:10) (19:28-37).

4. Joseph d’Arimathée et Nicodème préparent le corps de Jésus et l’ensevelissent dans un tombeau neuf, près du lieu de supplice (19:38-42).

VI. Apparitions du Christ ressuscité (20:1 à 21:25).

A. Marie Madeleine se rend au tombeau commémoratif; après l’avoir trouvé ouvert, elle revient avec Pierre et Jean. Ceux-ci voient que le corps de Jésus n’est plus là (20:1-10).

B. Le Christ apparaît à Marie, qui le prend tout d’abord pour le jardinier. Il lui révèle son identité et l’envoie annoncer la nouvelle aux disciples (20:11-18).

C. Jésus apparaît aux disciples, bien que les portes soient verrouillées. Il leur montre ses mains et son côté. Thomas, qui était absent, doute (20:19-25).

D. Huit jours plus tard, Jésus apparaît aux disciples, y compris à Thomas, qui est convaincu lorsqu’il voit les marques des clous et de la lance (20:26-29).

E. Jean a écrit pour que ses lecteurs croient que Jésus Christ est le Fils de Dieu et qu’ils obtiennent la vie (20:30, 31).

F. Jésus se manifeste à sept disciples en leur faisant faire une pêche miraculeuse dans la mer de Galilée. Il leur fait prendre leur déjeuner sur la plage (21:1-25).

1. Par trois fois, avec insistance, Jésus montre à Pierre qu’il doit ‘faire paître ses agneaux’. (21:1-17.)

2. Il annonce à Pierre le genre de mort qu’il subira et laisse entendre que Jean lui survivra (21:18-25).

Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 182-188.

[Illustration, page 757]

Le papyrus John Rylands 457 (P52) est daté de la première moitié du IIe siècle. Il porte, au recto (ici à gauche), des fragments de Jean 18:31-33, et, au verso (à droite) des portions de Jean 18:37, 38.

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