BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • ad p. 212-214
  • Boiteux, claudication

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Boiteux, claudication
  • Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
  • Intertitres
  • Document similaire
  • LA CLAUDICATION DE JACOB
  • DES ÉGARDS POUR LES BOITEUX
  • EXEMPLES ET IMAGES
  • Paroles proverbiales
  • L’ancienne nation de Dieu
  • Des égards pour les boiteux spirituels
  • LA GUÉRISON COMPLÈTE
  • Boiteux
    Étude perspicace des Écritures (volume 1)
  • L’œuvre joyeuse de guérison spirituelle
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
  • La guérison définitive est proche
    Réveillez-vous ! 1987
  • La guérison définitive de la cécité
    Réveillez-vous ! 1978
Plus…
Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 212-214

BOITEUX, CLAUDICATION

Handicap physique empêchant une personne de marcher normalement. Cette infirmité est parfois congénitale (Actes 3:2; 14:8), mais elle est le plus souvent due à un accident ou à une maladie.

Un boiteux ne pouvait pas servir dans la prêtrise aaronique, mais il lui était cependant permis de manger la nourriture réservée aux prêtres (Lév. 21:16-23). Jéhovah énonça des conditions rigoureuses concernant l’état physique des prêtres, car ceux-ci le représentaient dans son sanctuaire devant tout le peuple. Christ, le Grand Prêtre par excellence, était “fidèle, sans malice, immaculé, séparé des pécheurs”. (Héb. 7:26.) La Loi interdisait également d’offrir en sacrifice un animal boiteux. — Deut. 15:21; Lév. 22:19, 20; comparez avec Romains 12:1.

LA CLAUDICATION DE JACOB

Quand il avait environ 97 ans, Jacob lutta un jour à bras-le-corps avec un ange de Dieu matérialisé, et ce pendant toute une nuit. Il parvint à retenir l’ange jusqu’à ce que celui-ci le bénît. Dans la lutte, l’ange toucha la cavité de la jointure de la cuisse de Jacob et la démit, ce qui rendit le patriarche boiteux (Gen. 32:24-32; Osée 12:2-4). Cette infirmité rappela par la suite à Jacob que bien qu’il ait “lutté avec Dieu [l’ange de Dieu] et avec les hommes, si bien qu’à la fin [il l’a] emporté”, en réalité il n’avait pas vaincu le puissant ange de Dieu. Si Jacob lutta contre l’ange, c’est parce que Dieu le lui permit. Il put ainsi démontrer qu’il était extrêmement conscient de la nécessité d’être béni par Jéhovah.

DES ÉGARDS POUR LES BOITEUX

Les Écritures nous apprennent à avoir des égards pour les boiteux. Job fait remarquer que même lorsqu’il jouissait de la prospérité, ‘il était des pieds pour le boiteux’. (Job 29:15.) Jésus et ses disciples éprouvaient de la compassion pour les malades et les boiteux, et ils en guérirent un grand nombre. — Mat. 11:4, 5; 15:30, 31; 21:14; Actes 3:1-10; 8:5-7; 14:8-10.

EXEMPLES ET IMAGES

Pour illustrer leur confiance fanfaronne en la sécurité que leur offrait leur citadelle, les Jébusites adressèrent ces paroles provocantes à David: “‘Tu n’entreras pas ici, mais les aveugles et les boiteux t’en écarteront à coup sûr’, car ils se disaient: ‘David n’entrera pas ici.’” Peut-être ont-​ils effectivement placé des aveugles et des boiteux sur la muraille pour la défendre, comme l’affirme Josèphe. Cela expliquerait pourquoi David déclara: “Quiconque frappera les Jébusites, qu’il atteigne, par le moyen du tunnel d’eau, les boiteux comme les aveugles, qui sont odieux à l’âme de David!” Ces boiteux et ces aveugles étaient le symbole de l’insulte que lui avaient faite les Jébusites et, ce qui était plus grave encore, de leurs sarcasmes à l’égard des armées de Jéhovah. Une telle arrogance inspirait à David de la haine pour les Jébusites, y compris pour leurs boiteux et leurs aveugles. Il est d’ailleurs possible que ce soient les chefs Jébusites eux-​mêmes qu’il appela par dérision “les boiteux” et “les aveugles”. — II Sam. 5:6-8.

On dit d’une personne qu’elle claudique, boite ou trébuche au sens figuré quand elle se montre hésitante ou inconstante dans sa façon de diriger sa vie, dans ses voies ou encore dans son langage. Lorsqu’il avertit Job des dangers dont il le croyait menacé, Bildad déclara au sujet de celui qui s’engage dans une mauvaise voie: “Le désastre se tient prêt à le faire boiter.” (Job 18:12). Dans le même ordre d’idée, David et Jérémie déclarèrent que leurs ennemis attendaient que leurs pieds titubent, qu’ils guettaient leur claudication, afin que, comme le disaient les adversaires de Jérémie, “nous l’emportions sur lui et que nous nous vengions sur lui”. (Jér. 20:10; Ps. 38:16, 17.) Les ennemis de Jésus Christ souhaitaient le voir trébucher ou boiter dans ses paroles, afin de le prendre au piège. — Mat. 22:15.

Paroles proverbiales

“Comme celui qui se mutile les pieds [ce qui le rendrait boiteux], comme celui qui boit la violence, déclara le sage roi Salomon, tel est celui qui fourre l’affaire dans la main d’un homme stupide.” Assurément, l’homme qui confierait à une personne stupide la réalisation de l’un quelconque de ses projets nuirait gravement à ses propres intérêts. Il verrait à coup sûr ses plans s’effondrer, ce qui lui serait préjudiciable. — Prov. 26:6.

Le livre des Proverbes poursuit avec une comparaison du même ordre: “Les jambes du boiteux vont-​elles puiser de l’eau? Alors, il y a un proverbe dans la bouche des stupides.” (Prov. 26:7). Dans les temps anciens, et plus particulièrement dans les villes situées sur une hauteur, il fallait souvent descendre par une échelle ou par un long escalier pour aller puiser de l’eau dans un puits. Il était aussi improbable d’entendre sortir des paroles véridiques, claires et sages de la bouche d’un homme stupide que de voir un boiteux aller puiser de l’eau dans ce genre de puits. Le stupide qui voudrait prononcer ou citer un proverbe serait aussi maladroit et inefficace qu’un boiteux qui essaierait de transporter de l’eau en montant un escalier.

L’ancienne nation de Dieu

Parlant de la restauration de son peuple, Jéhovah promit de le fortifier pour qu’il puisse quitter Babylone et entreprendre le voyage dangereux qui le ramènerait à Jérusalem alors en ruines. Il ferait disparaître toute hésitation ou indécision, toute claudication spirituelle. Par l’entremise du prophète Ésaïe, Dieu encouragea ainsi son peuple: “En ce temps-​là le boiteux grimpera comme le cerf.” (És. 35:6). La nation de Dieu avait boité et était tombée en captivité, mais “en ce jour-​là, déclara Jéhovah, je rassemblerai celle qui boitait. (...) Et, à coup sûr, de celle qui boitait je ferai un reste, et de celle qui était repoussée au loin, une nation puissante”. — Michée 4:6, 7; Soph. 3:19.

Jéhovah réconforta encore son peuple en lui promettant que lui, son Roi, le protégerait de ses agresseurs. Il décrivit l’impuissance des ennemis de Sion en les comparant à un bateau dont les cordages sont détendus, le mât branlant et dépourvu de voiles. Puis il ajouta: “En ce temps-​là, on devra partager les dépouilles [de l’ennemi] en abondance; les boiteux eux-​mêmes prendront un gros butin.” Même ceux qui, habituellement, n’étaient pas capables de participer à la prise du butin seraient, à cette époque-​là, assez forts pour y prendre part. — És. 33:23.

Des égards pour les boiteux spirituels

Le rédacteur chrétien de la lettre aux Hébreux fit remarquer que beaucoup parmi eux n’étaient pas mûrs spirituellement et auraient dû mieux progresser (Héb. 5:12-14). Puis, après avoir parlé de la discipline, il ajouta: “Pour vos pieds continuez à faire des sentiers droits, afin que ce qui est boiteux ne se disloque pas, mais plutôt guérisse.” (Héb. 12:13). Même les plus forts doivent veiller attentivement à la façon dont ils marchent dans la voie chrétienne, afin d’éviter que ceux qui sont plus faibles, les “boiteux” spirituels, trébuchent ou se blessent. Ceux qui sont forts dans la foi n’useront pas de leur liberté spirituelle pour faire certaines choses qui, bien qu’étant autorisées, risqueraient de faire trébucher ceux dont la foi est plus faible. — Rom. 15:1.

L’apôtre Paul illustre ce principe par un exemple concernant le manger et le boire (Rom. 14:13-18, 21). Il donne notamment ce conseil: “Prenez (...) la décision que voici: de ne rien mettre devant un frère qui soit une pierre d’achoppement ou une cause de faux pas.” Il ajoute: “C’est bien de ne pas manger de chair, ou de ne pas boire de vin, ou de ne rien faire sur quoi ton frère trébuche.” — Comparez avec I Corinthiens 8:7-13.

D’autre part, comme le montre l’apôtre, le chrétien devrait, spirituellement parlant, fortifier ses “jambes”, afin de ne pas boiter ni trébucher à cause de certaines circonstances ou de la conduite d’autrui. Il veillera à devenir fort pour continuer à avancer d’un pas ferme dans la voie chrétienne. Paul déclare: “Que celui qui mange ne méprise pas celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge pas celui qui mange, car Dieu l’a accueilli.” (Rom. 14:3). Un psalmiste avait déjà énoncé ce principe: “Une paix abondante appartient à ceux qui aiment ta loi, et pour eux il n’y a pas de pierre d’achoppement.” (Ps. 119:165). Ceux qui aiment la loi de Dieu ne permettront à rien de les faire boiter spirituellement.

LA GUÉRISON COMPLÈTE

Les infirmités ont causé bien des larmes. Tout comme Jésus Christ a guéri beaucoup de boiteux et d’estropiés quand il était sur la terre, restaurant même des membres desséchés ou amputés (Marc 3:1, 5; Luc 22:50, 51), de même, grâce au “nouveau ciel”, le Fils de Dieu opérera d’autres guérisons semblables. Il accomplira cette œuvre complètement en qualités de Roi et Grand Prêtre de Dieu, essuyant ainsi toute larme des yeux de l’humanité. — Mat. 8:16, 17; Rév. 21:1, 4.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager