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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 895-896

LAODICÉE, LAODICÉENS

(peut-être “jugement du peuple”).

Ville située dans l’ouest de l’Asie Mineure. Les ruines de l’ancienne Laodicée se trouvent près de Denizli, à plus de 145 kilomètres à l’est d’Éphèse. Connue dans l’Antiquité sous les noms de Diospolis et de Rhoas, elle fut sans doute rebâtie au troisième siècle avant notre ère par Antiochus II, souverain de la dynastie des Séleucides, qui lui donna le nom de sa femme Laodice. Laodicée se trouvait dans la vallée fertile du Lycus (affluent du Méandre [Menderes]), à la jonction de grandes routes commerciales. Par celles-ci, elle était en communication avec des cités comme Éphèse, Pergame et Philadelphie.

Centre bancaire et industriel, Laodicée était très prospère. Fait révélateur de la grande richesse de cette cité, quand, durant le règne de Néron, un tremblement de terre causa des dégâts considérables à la ville, les habitants purent la reconstruire sans l’aide de Rome (Annales de Tacite, liv. XIV, chap. 27). Laodicée était réputée pour sa laine noire et lustrée ainsi que pour les vêtements qui étaient confectionnés avec celle-ci. Il est probable que le collyre connu sous le nom de “poudre phrygienne” était fabriqué dans cette ville, siège d’une école de médecine renommée. On comprend donc pourquoi Esculape, dieu de la médecine, était au nombre des principales divinités adorées à Laodicée.

Laodicée était désavantagée par rapport à Hiérapolis et à Colosses, situées elles aussi dans la vallée du Lycus. Alors que Hiérapolis possédait des sources d’eau chaude réputées pour leurs propriétés curatives et que Colosses était alimentée en eau froide très rafraîchissante, Laodicée, elle, ne disposait d’aucune réserve d’eau permanente. L’eau venait de très loin, de sorte qu’elle était probablement tiède quand elle arrivait dans la ville. Elle était d’abord amenée par un aqueduc et ensuite, plus près de la ville, à travers des blocs de pierre cubiques forés en leur milieu et cimentés ensemble.

Au premier siècle de notre ère, il y avait une congrégation à Laodicée. Elle se réunissait probablement dans la maison d’une chrétienne nommée Nympha. Les efforts que fit Épaphras contribuèrent certainement à l’établissement de cette congrégation (Col. 4:12, 13, 15). De même, l’activité de Paul à Éphèse eut sans doute un retentissement jusqu’à Laodicée (Actes 19:10). Bien que Paul ne se soit jamais rendu dans cette ville pour y exercer son ministère, il s’intéressait néanmoins beaucoup à la congrégation qui s’y trouvait; il lui écrivit même une lettre. — Col. 2:1; 4:16.

La congrégation de Laodicée était l’une des sept congrégations d’Asie Mineure auxquelles Jésus, dans une révélation donnée à Jean, adressa des messages personnels (Rév. 1:11). À cette époque, vers la fin du premier siècle, cette congrégation ne pouvait guère être louée. Elle était matériellement prospère, mais spirituellement pauvre. Ce dont elle avait besoin, ce n’étaient pas de l’or que détenaient les banquiers de la ville, ni des vêtements de laine noire et lustrée qui étaient fabriqués localement, ni même du collyre qui était vraisemblablement produit par les médecins laodicéens. Elle n’avait pas non plus besoin des eaux chaudes aux vertus thérapeutiques de la ville voisine de Hiérapolis, mais de tout cela dans le domaine spirituel. Il lui fallait de “l’or affiné par le feu” pour enrichir sa personnalité (voir I Corinthiens 3:10-14; I Pierre 1:6, 7) et des “vêtements de dessus” blancs qui lui donneraient une apparence spirituelle irréprochable, exempte de tout aspect non chrétien qui rend aussi honteux que la nudité physique (voir Révélation 16:15; 19:8). Elle avait besoin d’un “collyre” spirituel pour guérir sa cécité par rapport à la vérité de la Bible et aux responsabilités chrétiennes (voir Ésaïe 29:18; II Pierre 1:5-10; I Jean 2:11). Elle pouvait acheter ces choses auprès de Jésus Christ, Celui qui frappe à la porte, si elle l’accueillait avec hospitalité (voir Ésaïe 55:1, 2). Il était indispensable qu’elle devienne chaude ou stimulante (voir Psaume 69:9; II Corinthiens 9:2; Tite 2:14), ou froide, c’est-à-dire rafraîchissante (voir Proverbes 25:13, 25). Elle ne devait pas rester tiède. — Rév. 3:14-22.

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