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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 997-998

MENSONGE

Assertion contraire à la vérité. Mentir, c’est généralement dire ce que l’on sait être faux à une personne qui est en droit de connaître la vérité, et ceci dans l’intention de la tromper, de lui nuire, à elle ou à quelqu’un d’autre. Un mensonge n’est pas nécessairement verbal; il se traduit parfois par des actes; autrement dit, on peut vivre dans le mensonge.

Le père du mensonge, celui qui en est à l’origine, c’est Satan le Diable (Jean 8:44). Le langage mensonger qu’il tint à Ève, la première femme, par l’entremise d’un serpent, valut finalement la mort à elle et à son mari, Adam (Gen. 3:1-5, 16-19). Ce premier mensonge était motivé par l’égoïsme et un mauvais désir. Le menteur, qui s’était présenté comme un “ange de lumière”, un bienfaiteur, avait pour but de détourner à son profit l’amour et l’obéissance du premier couple humain (voir II Corinthiens 11:14). Tous les autres mensonges malveillants débités depuis lors ont pareillement reflété l’égoïsme et de mauvais désirs. On a menti pour échapper à la punition méritée, pour s’enrichir au détriment de son semblable, pour acquérir ou garder certains avantages, pour être récompensé matériellement ou loué par les hommes.

Les mensonges religieux sont particulièrement graves, car ils compromettent la vie future des personnes qu’ils abusent. Jésus Christ a dit: “Malheur à vous, scribes et Pharisiens, hypocrites! parce que vous parcourez la mer et la terre ferme pour faire un prosélyte, et quand il l’est devenu, vous le rendez passible de la Géhenne deux fois plus que vous.” (Mat. 23:15). Quiconque échange la vérité de Dieu contre “le mensonge”, celui de l’idolâtrie, risque de succomber à des pratiques viles et dégradantes. — Rom. 1:24-32.

L’exemple des chefs religieux du judaïsme au temps où Jésus exerçait son ministère sur la terre démontre ce qui guette celui qui abandonne la vérité. Ces chefs ont comploté la mort de Jésus. Puis, à sa résurrection, ils ont soudoyé les soldats qui gardaient la tombe pour qu’ils cachent la vérité et fassent courir une nouvelle mensongère à propos de la disparition du corps de Jésus. — Mat. 12:14; 27:1, 2, 62-65; 28:11-15; Marc 14:1; Luc 20:19.

Jéhovah Dieu ne peut mentir (Nomb. 23:19; Héb. 6:13-18); il hait la “langue mensongère”. (Prov. 6:16-19.) Sa loi donnée à Israël exigeait la compensation pour la tromperie ou le mensonge malveillant (Lév. 6:2-7; 19:11, 12). Le faux témoin devait subir le châtiment qu’il souhaitait voir infliger à son semblable en l’accusant faussement (Deut. 19:15-21). Le point de vue de Dieu sur les mensonges malveillants, tel qu’il est exprimé dans la Loi, n’a pas changé. Quiconque souhaite avoir la faveur de Dieu ne peut pratiquer le mensonge (Ps. 5:6; Prov. 20:19; Col. 3:9, 10; I Tim. 3:11; Rév. 21:8, 27; 22:15). Il ne peut vivre dans le mensonge, en prétendant aimer Dieu tout en haïssant son frère (I Jean 4:20, 21). Pour avoir trompé l’esprit saint par des propos mensongers, Ananias et sa femme ont perdu la vie. — Actes 5:1-11.

Si la Bible condamne expressément le mensonge malveillant, cela ne signifie pas pour autant que nous sommes obligés de divulguer une information véridique à des gens qui ne sont pas en droit de la connaître. Jésus Christ offrit le conseil suivant: “Ne donnez pas aux chiens ce qui est saint, et ne jetez pas vos perles devant les porcs, de peur qu’ils ne les piétinent avec leurs pieds et que, se retournant, ils ne vous déchirent.” (Mat. 7:6). Voilà pourquoi, en certaines occasions, Jésus s’est retenu de dire toute la vérité ou de répondre directement aux questions qu’on lui posait, pour ne pas nuire inutilement à autrui (Mat. 15:1-6; 21:23-27; Jean 7:3-10). Il faut vraisemblablement voir sous le même angle l’attitude d’Abraham, d’Isaac, de Rahab et d’Élisée qui donnèrent des indications imprécises ou cachèrent une partie des faits à des gens qui n’adoraient pas Jéhovah. — Gen. 12:10-19; chap. 20; 26:1-10; Josué 2:1-6; Jacq. 2:25; II Rois 6:11-23.

Jéhovah Dieu laisse aller “une opération d’égarement” vers ceux qui préfèrent le mensonge “pour qu’ils se mettent à croire au mensonge” plutôt qu’à la bonne nouvelle sur Jésus Christ (II Thess. 2:9-12). Ce principe est illustré par l’expérience vécue il y a des siècles par le roi israélite Achab. Des prophètes menteurs l’avaient assuré qu’il remporterait la guerre contre Ramoth-Galaad, alors que Micaïah, prophète de Jéhovah, avait prédit le désastre. Conformément à ce qu’il avait révélé à Micaïah dans une vision, Jéhovah autorisa une créature spirituelle à devenir “un esprit trompeur” dans la bouche des prophètes d’Achab. En d’autres termes, cette créature spirituelle exerça un pouvoir sur eux, afin qu’ils disent, non pas la vérité, mais ce qu’il leur plairait de dire et ce que Achab souhaitait entendre de leur part. Bien qu’averti, le roi préféra se laisser duper par leurs mensonges et cela lui coûta la vie. — I Rois 22:1-38; II Chron. chap. 18.

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