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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 1378-1379

SAUTERELLE

Insecte pourvu de courtes antennes, qui se déplace en vastes essaims. Des différents vocables hébreux rendus par “sauterelle”, c’est le mot ʼarbèh qui revient le plus souvent. On pense qu’il désigne la sauterelle migratoire (ou criquet) à l’état adulte. Celle-ci mesure au moins 5 centimètres de long et se caractérise par deux paires d’ailes, quatre pattes avec lesquelles elle marche et deux autres, beaucoup plus développées, dont elle se sert pour sauter. Quand elle n’utilise pas ses grandes ailes postérieures transparentes, elle les garde pliées sous ses ailes antérieures qui, elles, sont membraneuses et plus épaisses. Grâce à ses grandes pattes, elle peut sauter bien des fois sa longueur (voir Job 39:20). Les Écritures comparent quelquefois une multitude innombrable à une nuée de sauterelles. — Juges 6:5; 7:12; Jér. 46:23; Nahum 3:15, 17.

Notre terme “sauterelle” traduit également l’hébreu ḥagav, mais on ne sait pas avec certitude à quel type d’insecte celui-ci se rapporte. Il dérive peut-être d’une racine qui signifie “cacher, couvrir”. Dans ce cas, il désigne sans doute une sorte de sauterelle volante dont les grands essaims masquent le soleil et recouvrent le sol. Toutefois, puisque la sauterelle ailée ou adulte (ʼarbèh) est mentionnée en Lévitique 11:22 en plus du ḥagav (comme étant propre à la consommation), il se peut que ce dernier soit un insecte sauteur plutôt que volant.

UN ALIMENT “PUR”

Sous la Loi, les sauterelles constituaient un aliment pur (Lév. 11:21, 22). Du reste, Jean le Baptiseur se nourrissait exclusivement de sauterelles et de miel (Mat. 3:4). Par leur goût, ces insectes ressemblent, paraît-​il, aux crevettes ou aux crabes, et ils sont riches en protéines. Si l’on en croit une analyse effectuée à Jérusalem, les sauterelles du désert se composeraient à 75 pour cent de protéines. Ceux qui les mangent aujourd’hui en retirent la tête, les pattes, les ailes et l’abdomen. Quant au reste, le thorax, ils le font cuire ou le consomment cru.

UN FLÉAU

Dans les temps bibliques, une plaie de sauterelles était un véritable désastre. Jéhovah a parfois recouru à ce fléau pour exécuter son jugement, notamment sur l’Égypte (Ex. 10:4-6, 12-19; Deut. 28:38; I Rois 8:37; II Chron. 6:28; Ps. 78:46; 105:34). Bien que le vent puisse les amener soudainement quelque part, leur bruit, que les Écritures comparent à celui de nombreux chars ou d’un feu qui dévore du chaume (Joël 1:4; 2:5, 25), s’entend parfois à dix kilomètres à la ronde. Leur vol dépend en grande partie du vent. Quand celui-ci est favorable, elles peuvent se déplacer très loin. En mer, on a repéré des nuées de sauterelles à plus de 1 500 kilomètres des côtes. En revanche, il arrive aussi que des vents défavorables les précipitent dans l’eau, où elles périssent (Ex. 10:13, 19). Tel un nuage, un essaim de sauterelles en vol (dans la région de la mer Rouge, on en a observé un qui s’étendait sur plus de 5 000 kilomètres carrés) peut obscurcir la lumière du soleil. — Joël 2:10.

En raison de leur voracité, les sauterelles sont capables de transformer un paradis en désert (Joël 2:3). Elles ne mangent pas seulement de la verdure, mais aussi du lin, de la laine, de la soie, du cuir et jusqu’au vernis des meubles quand elles réussissent à pénétrer dans les maisons. La consommation quotidienne d’un grand essaim a été évaluée à celle d’un million et demi d’hommes.

Bien qu’elles n’aient pas de reine à leur tête, les sauterelles progressent comme une armée organisée et disciplinée, ce qui témoigne de leur sagesse instinctive (Prov. 30:24, 27). Même lorsque beaucoup tombent, l’assaut continue. En peu de temps, leurs cadavres remplissent les tranchées inondées ou éteignent les feux allumés pour entraver leur progression (Joël 2:7-9). Au dire d’un professeur de zoologie, “on ne leur connaît pas d’ennemi naturel qui soit à même d’endiguer leur migration dévastatrice”. (“La guerre des sauterelles”, Times Magazine de New York, 12 mai 1960.) Des recherches indiquent qu’une sauterelle vit entre quatre et six mois. Dès lors, si les sauterelles symboliques de Révélation 9:5 tourmentent les hommes pendant cinq mois, elles le font pendant toute la durée de leur vie.

AU SENS FIGURÉ

En Nahum 3:16, il est question d’acridiens (ou de sauterelles) qui font leur mue. À la différence des papillons, les sauterelles ne passent pas par l’état de chrysalide. Par contre, elles muent cinq fois avant d’atteindre l’âge adulte. En Nahum 3:17, les gardes et les officiers recruteurs de l’Assyrie sont comparés à des sauterelles qui campent dans des enclos de pierre pendant une journée froide, mais qui s’enfuient dès que le soleil paraît. Cette illustration est peut-être fondée sur le fait que le froid engourdit les insectes et les incite à se cacher dans les fissures des murs jusqu’au moment où les rayons du soleil les réchauffent et les font repartir. On dit que les sauterelles ne peuvent pas voler si la température de leur corps est inférieure à 21 °C.

Les Écritures évoquent encore d’autres aspects de la sauterelle dans des expressions figurées. Ainsi, les espions infidèles d’Israël ont prétendu que, par leur taille, ils étaient comme des sauterelles par rapport aux habitants de Canaan (Nomb. 13:33). Compte tenu de la grandeur de Jéhovah, les hommes sont comme des sauterelles à ses yeux (És. 40:22). Pour dépeindre les problèmes de la vieillesse, le convocateur emploie l’image d’une sauterelle qui se traîne. Peut-être pensait-​il à l’allure d’un vieillard courbé et perclus, avec les bras légèrement repliés en arrière. — Eccl. 12:5.

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