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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 948

MAGISTRAT

Fonctionnaire public ou officier civil investi d’une autorité juridictionnelle, administrative ou politique.

En Job 31:11, 28, l’expression traduite par “relevant des magistrats” et qui a valeur d’adjectif qualifie des fautes qui sont passibles d’un jugement. C’est pourquoi An American Translation la rend par “péché abominable” (v. 31:11) et “crime abominable” (v. 31:28) au lieu de “faute relevant des magistrats”. La “faute” mentionnée au verset 11 31:11 est l’adultère (vv. 31:9, 10), crime qui, aux jours de Job, était peut-être jugé par les anciens à la porte de la ville (voir Job 29:7). Cependant, au verset 28 31:28, la “faute” en question inclut le matérialisme et l’idolâtrie pratiquée en secret (vv. 31:24-27), de mauvaises attitudes du cœur et de l’esprit qui ne peuvent être confirmées par la bouche de témoins. Aucun magistrat humain n’était donc en mesure d’établir la culpabilité de celui qui avait de telles pensées. Toutefois, Job croyait sans doute que Dieu pouvait juger de telles transgressions et que celles-ci étaient suffisamment graves pour mériter un jugement de sa part.

Sous l’administration de Babylone, les officiers de police nommés dans les districts juridictionnels étaient des magistrats civils qui avaient étudié la loi et qui exerçaient un pouvoir judiciaire limité. Ils étaient au nombre des fonctionnaires que Nébucadnezzar convoqua pour qu’ils se prosternent devant la statue d’or qu’il avait fait dresser. — Dan. 3:2, 3.

Dans les colonies romaines, l’autorité était entre les mains de magistrats civils connus généralement sous le nom latin de duumviri. Ces magistrats pouvaient être au nombre de trois, quatre, plus généralement cinq, et même parfois jusqu’à dix ou douze. Ils avaient pour devoirs de maintenir l’ordre, de gérer les finances, de juger les transgresseurs de la loi et d’ordonner l’exécution des sentences. Leurs noms et titres figuraient parfois sur les pièces de monnaie frappées par une ville. Les appariteurs ou licteurs étaient attachés à leur service et devaient exécuter leurs ordres. — Voir APPARITEUR.

À Philippes, colonie romaine, les magistrats civils avaient fait mettre aux ceps Paul et Silas sans les avoir jugés (Actes 16:12). Le lendemain, apprenant que les deux hommes étaient citoyens romains, ils envoyèrent des appariteurs pour les faire libérer. Mais Paul, qui voulait défendre publiquement et légalement la bonne nouvelle qu’il prêchait, exigea que les magistrats viennent eux-​mêmes les libérer. Craignant des ennuis avec Rome parce qu’ils avaient fait flageller des citoyens romains, les magistrats supplièrent Paul et Silas et les relâchèrent. — Actes 16:19-39.

Dans le gouvernement municipal des villes libres d’Asie Mineure soumises à la domination de l’Empire romain, le premier magistrat (gr. grammateus, “scribe, homme de lettres”) était le fonctionnaire public le plus important. Il était, semble-​t-​il, élu par le peuple et c’était le membre le plus influent du gouvernement municipal. Nous pourrions le comparer à certains égards au maire d’une ville à notre époque; il est d’ailleurs appelé chef ou chancelier de la ville dans plusieurs traductions. Il avait donc un rôle très influent dans les affaires de la ville, et le peuple accordait à cette fonction très honorable une considération autrement plus grande que ne le laissent entendre des termes comme “scribe” ou “secrétaire” utilisés dans certaines traductions en Actes 19:35. En effet, le mot grammateus figure ici dans un sens et un contexte différents de ceux où il apparaît habituellement lorsqu’il est question de scribes juifs. L’influence du premier magistrat de la ville se voit quand on considère de quelle façon celui d’Éphèse calma la foule qui s’était assemblée pour s’opposer à Paul et à ses compagnons. — Actes 19:35-41.

Dans les villes d’Asie, le premier magistrat était en effet responsable devant le pouvoir romain du respect de la loi et du maintien de l’ordre dans sa juridiction. Cela explique, du moins en partie, l’inquiétude du premier magistrat d’Éphèse lorsque les orfèvres soulevèrent les habitants de la ville contre la prédication effectuée par l’apôtre Paul. Il s’agissait d’un attroupement tumultueux, d’une réunion illégale dans le théâtre. Comme le magistrat l’expliqua à la foule, une telle action pouvait justifier une accusation de sédition. Il craignait que les Romains le tiennent personnellement pour responsable de cette situation.

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