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  • GÉOGRAPHIE DE LA MÉDIE
  • SON HISTOIRE
  • Ils défont les Assyriens avec les Babyloniens
  • Ils cèdent le pouvoir aux Perses
  • Avec les Perses ils l’emportent sur Babylone
  • Vaincus par Alexandre le Grand
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    Étude perspicace des Écritures (volume 2)
  • Médie ; Mèdes
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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 989-991

MÈDES, MÉDIE

Les Mèdes étaient de race aryenne, donc descendants de Japhet, sans doute par son fils Madaï (Gen. 10:2). Ils étaient très proches des Perses quant à la race, à la langue et à la religion.

Il n’est question des Mèdes en tant que peuple dans l’histoire biblique qu’à partir du huitième siècle avant notre ère, mais ils sont mentionnés pour la première fois dans les textes profanes actuellement disponibles sous le règne du roi assyrien Salmanasar III, contemporain du roi Jéhu (905-​876 av. n. è.). À une certaine époque, entre le moment de la dispersion des peuples à la suite de la confusion des langues (Gen. 11:8, 9) et le règne de Salmanasar III, les Mèdes arrivèrent sur le plateau iranien. Selon certaines découvertes archéologiques et d’autres faits, leur présence dans cette région remonterait au milieu du deuxième millénaire avant notre ère.

GÉOGRAPHIE DE LA MÉDIE

Bien que ses frontières aient certainement fluctué, l’ancienne Médie s’étendait en gros à l’ouest et au sud de la mer Caspienne dont elle était séparée par la chaîne de montagnes connue sous le nom d’Elburz. Au nord-ouest, elle s’étendait sans doute au delà du lac Ourmia jusqu’à la vallée de l’Araxès. À l’ouest, les monts Zagros lui servaient de frontière avec l’Assyrie et les basses terres du Tigre. Enfin, elle était limitée à l’est par un vaste désert et au sud par l’Élam.

La Médie était essentiellement un plateau montagneux dont l’altitude variait entre 900 et 1 500 mètres. Une grande partie de cette région n’est qu’une steppe aride fort peu arrosée, mais il y a quelques plaines fertiles très productives.

SON HISTOIRE

Les Mèdes n’ont laissé que de rares écrits. Tout ce qu’on sait d’eux vient de la Bible, des textes assyriens et des historiens classiques grecs. Les Mèdes étaient divisés en une foule de petits royaumes soumis à des chefs de tribus. Les récits fanfarons des empereurs assyriens Shamshi-Adad V, Tiglath-Piléser III et Sargon II font état de leurs victoires sur certains ‘chefs de cités’ dans le pays lointain des Mèdes. Le début du règne de Sargon correspond à peu près à la chute de Samarie (en 740). Après cette victoire des Assyriens sur le royaume d’Israël, les Israélites furent déportés en divers endroits de l’Assyrie et dans “les villes des Mèdes” dont certaines étaient soumises à la domination de l’Assyrie. — II Rois 17:6; 18:11.

Les Assyriens poursuivirent leurs efforts visant à soumettre les “Mèdes indociles” sous le règne d’Ésar-Haddon, fils de Sennachérib et sans doute contemporain de Manassé, roi de Juda (716-​661). Dans une de ses inscriptions, Ésar-Haddon parle d’“un district à la limite du désert de sel qui se trouve dans le pays lointain des Mèdes, en bordure du mont Bikni, la montagne lapislazuli, (...) des puissants chefs qui ne s’étaient pas soumis à mon joug — eux-​mêmes ainsi que leurs peuples, leurs chevaux de selle, leur bétail, leurs brebis, leurs ânes et leurs chameaux (de la Bactriane) — un énorme butin, je l’emmenai en Assyrie. (...) Mon tribut et mes impôts royaux, je les leur imposai, chaque année”. — Ancient Records of Assyria and Babylonia, 1927, t. II, par D. Luckenbill, pp. 215, 216.

Quand Nabopolassar, roi de Babylone et père de Nébucadnezzar, se rebella contre l’Assyrie, Cyaxare le Mède et ses armées s’allièrent aux Babyloniens. Après la prise d’Assur par les Mèdes la douzième année de Nabopolassar (634 av. n. è.), Cyaxare (appelé Umakistar dans les textes babyloniens) rencontra Nabopolassar devant la ville et tous deux “établirent entre eux de bonnes relations et de l’amitié”. Selon deux sources, Bérose (cité par Eusèbe) et Abydène, Nébucadnezzar, fils de Nabopolassar, épousa Amytis (ou Amuhia d’après Abydène), la fille du roi mède. Les historiens ne sont toutefois pas d’accord pour ce qui est de savoir si Amytis était la fille de Cyaxare ou de son fils Astyage.

Ils défont les Assyriens avec les Babyloniens

La quatorzième année du règne de Nabopolassar (632/631), après d’autres batailles contre les Assyriens, les armées coalisées des Mèdes et des Babyloniens prennent finalement Ninive (Soph. 2:13). Les Assyriens vont continuer à résister à Haran, à quelque 362 kilomètres à l’ouest, mais, malgré le soutien de l’Égypte, leurs efforts seront vains et l’Empire assyrien sera partagé entre les Mèdes et les Babyloniens (Nahum 2:8-13; 3:18, 19). Il semble que les Mèdes se soient approprié le nord, et les Babyloniens le sud et le sud-ouest, dont la Syrie et la Palestine. Ensuite, Cyaxare envahit l’Asie Mineure jusqu’aux rives de l’Halys. Mais la guerre avec la Lydie aboutit à une impasse, et l’Halys devient la frontière occidentale de l’Empire mède. Celui-ci s’étend alors sur la plus grande partie du plateau iranien, en Assyrie, dans le nord de la Mésopotamie, en Arménie et en Cappadoce.

Ils cèdent le pouvoir aux Perses

À cette époque-​là, c’étaient les Mèdes, dont la capitale était Ecbatane (Esdras 6:2), qui détenaient le pouvoir sur leurs alliés perses, lesquels occupaient le sud de la Médie. Les historiens grecs Hérodote et Xénophon relatent tous deux qu’Astyage (appelé “Ishtumegu” dans les textes cunéiformes), successeur de Cyaxare, avait marié sa fille Mandane au chef perse Cambyse et que Cyrus (II) naquit de cette union. Devenu roi d’Anshan, une province perse, Cyrus unifia les armées perses dans le but de rejeter le joug mède. Selon la chronique dite de Nabonide, la sixième année de Nabonide (550), roi de Babylone, les deux armées s’affrontèrent. Mais “l’armée d’Ishtumegu [Astyage] se révolta contre lui” et le livra “enchaîné” à Cyrus qui s’empara ensuite de la capitale mède (Ancient Near Eastern Texts de Pritchard, 1955, p. 305). Dès lors, les Mèdes et les Perses ne forment plus qu’un seul empire, la Puissance médo-perse. C’est donc avec justesse que la vision reçue par le prophète Daniel compare la double Puissance médo-perse à un bélier à deux cornes, ‘la plus haute étant celle qui s’éleva après coup’, ce qui représentait la domination de l’empire par les Perses, domination que ceux-ci allaient exercer durant tout le reste de l’histoire de cette puissance. — Dan. 8:3, 20.

Toutefois, les faits indiquent que Cyrus confia aux Mèdes des fonctions auxquelles était associé un certain pouvoir, si bien que ceux-ci continuèrent à exercer une influence importante dans son gouvernement. C’est ainsi que lorsque le prophète Daniel révéla au roi Belschazzar l’interprétation de l’inscription énigmatique qui était apparue sur le mur, il lui dit qu’elle annonçait la division de l’Empire babylonien et que celui-ci serait donné “aux Mèdes et aux Perses”. De plus, partout ailleurs dans le livre de Daniel, les Mèdes sont cités en premier dans la phrase “la loi des Mèdes et des Perses”. (Dan. 5:28; 6:8, 12, 15.) Dans le livre d’Esther, rédigé au siècle suivant, l’ordre est inversé (1:3, 14, 18, 19) à l’exception d’un seul passage (10:2) où les Mèdes précèdent les Perses dans l’ordre des événements historiques.

Avec les Perses ils l’emportent sur Babylone

Au huitième siècle avant notre ère, le prophète Ésaïe avait annoncé que Jéhovah susciterait contre Babylone “les Mèdes, qui tiennent pour rien l’argent et qui, pour ce qui est de l’or, n’y prennent pas plaisir. Et leurs arcs fracasseront les jeunes hommes”. (És. 13:17-19; 21:2.) Il est fort possible que le prophète incluait les Perses dans l’expression “les Mèdes”, comme le font couramment les historiens classiques grecs pour parler à la fois des Mèdes et des Perses. Le mépris des Mèdes pour l’argent et l’or indique vraisemblablement que s’ils s’attaquèrent à Babylone, c’était avant tout pour prendre la ville plutôt que pour faire du butin. De ce fait, aucun présent ni aucune offre de tribut ne les ferait renoncer à l’objectif qu’ils s’étaient résolument fixé. Comme pour les Perses, l’arme principale des Mèdes était l’arc, un arc en bois qui était parfois serti de bronze ou de cuivre (voir Psaume 18:34). Les Mèdes ‘fracassèrent les jeunes hommes’ de Babylone probablement en les criblant de flèches qu’ils polissaient pour qu’elles pénètrent plus profondément dans le corps de leurs ennemis. — Jér. 51:11.

On notera que, parlant des assaillants de Babylone, Jérémie (51:11, 28) fait mention des “rois des Mèdes”. Le pluriel indique peut-être que même sous la domination de Cyrus il pouvait encore y avoir un ou plusieurs rois de Médie qui lui étaient soumis, situation qui n’était pas incompatible avec ce qui se faisait à cette époque antique (voir aussi Jérémie 25:25). Nous remarquons également que lorsque Babylone fut prise par les armées coalisées des Mèdes, des Perses, des Élamites et d’autres tribus voisines, c’est un Mède, Darius, fils d’Assuérus, qui fut “fait roi sur le royaume des Chaldéens”, peut-être établi par Cyrus le Perse. — Dan. 5:31; 9:1; voir DARIUS No 1.

Vaincus par Alexandre le Grand

Aux jours du roi Assuérus (probablement Xerxès Ier), il est encore fait mention des “forces militaires de Perse et de Médie”; le conseil privé du roi comptait alors “sept princes de Perse et de Médie” et on parlait toujours des “lois de Perse et de Médie”. (Esther 1:3, 14, 19.) Mais en 330 avant notre ère, Alexandre le Grand conquit l’Empire perse et occupa la Médie. Après sa mort, la partie sud de la Médie fut incluse dans l’Empire séleucide, tandis que le nord se constitua en un royaume indépendant. Bien que les Mèdes aient été assujettis tantôt aux Parthes, tantôt aux Séleucides, Strabon, géographe grec, laisse entendre qu’une dynastie de rois mèdes subsista jusqu’au premier siècle de notre ère. Le jour de la Pentecôte de l’an 33, des Mèdes se trouvaient aux côtés de Parthes, d’Élamites et de représentants d’autres nations à Jérusalem. Puisqu’ils sont présentés comme “des Juifs, hommes pieux, de toute nation”, il s’agissait peut-être de descendants des Juifs qui avaient été déportés dans des villes de Médie après la conquête d’Israël par les Assyriens ou bien, pour certains d’entre eux, de prosélytes ayant embrassé la foi des Juifs. — Actes 2:1, 5, 9.

Vers le troisième siècle de notre ère, les Mèdes, qui étaient désormais assimilés à la nation iranienne, avaient cessé d’exister en tant que peuple.

[Carte, page 990]

(Voir la publication)

MÉDIE

ASSYRIE

MER CASPIENNE

Araxès

Lac Ourmia

Monts Elburz

Ecbatane

Monts Zagros

Tigre

Euphrate

ÉLAM

GOLFE PERSIQUE

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