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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 1005-1006

MÉSA

(héb. Méshâʽ, “salut”).

Roi de Moab, contemporain de Josaphat, roi de Juda, et d’Achab, Achaziah et Joram, rois d’Israël. Assujettis au royaume septentrional d’Israël, les Moabites devaient payer au roi Achab un tribut de cent mille agneaux et de cent mille moutons mâles non tondus, apparemment d’une espèce réputée pour la qualité de sa laine. Après la mort d’Achab, Mésa se révolta contre Achaziah, roi d’Israël. Celui-ci mourut après un règne très bref, et son frère Joram lui succéda. Ce dernier s’allia alors à Josaphat de Juda et à un roi d’Édom, dont le nom n’est pas mentionné, pour soumettre Mésa de nouveau. Les alliés prirent une route difficile, au sud de la mer Morte, et leurs armées finirent par manquer d’eau. Toutefois, le prophète Élisée les assura que s’ils creusaient des fossés dans le ouadi asséché, Jéhovah les remplirait d’eau. — II Rois 1:1; 3:4-19.

C’est ce qui se produisit, et le reflet du soleil levant sur l’eau fit que les Moabites la prirent pour du sang, peut-être à cause de la couleur rouge de l’argile des fossés fraîchement creusés. Trompés par cette illusion, les Moabites crurent que les armées alliées d’Israël, de Juda et d’Édom s’étaient tournées l’une contre l’autre. Les Moabites avaient des raisons de penser ainsi, car ils savaient qu’Israël et Juda se jalousaient et que les Edomites n’aimaient guère les Judéens qui, dans cette circonstance, étaient les alliés d’Israël. — Voir II Chroniques 20:10, 11, 24, 25.

S’imaginant que leurs ennemis s’étaient exterminés mutuellement, les Moabites s’écrièrent: “Maintenant donc, aux dépouilles, ô Moab!”, et ils envahirent le camp d’Israël; mais ce fut pour être mis en fuite. Lancés à leur poursuite, les Israélites pénétrèrent en territoire moabite jusqu’à Kir-Haréseth (Kir de Moab), détruisant au passage leurs villes, bouchant leurs sources d’eau et remplissant de pierres leurs champs. — II Rois 3:20-25.

Quand le roi Mésa se trouva encerclé, il prit avec lui sept cents hommes tirant l’épée et, par une contre-attaque, chercha à faire une trouée vers le roi d’Édom (car il pensait peut-être rencontrer là une moindre résistance), mais cette tentative échoua. “Finalement il prit son fils premier-né, qui devait régner à sa place, et il l’offrit en holocauste sur la muraille.” — II Rois 3:26, 27.

La majorité des commentateurs sont d’avis que Mésa offrit son propre fils en sacrifice à son dieu Kémosch. Quelques-uns, toutefois, pensent plutôt qu’il immola un fils du roi d’Édom, qu’il avait capturé. Ils citent pour preuve Amos 2:1 où il est question de Moab qui “a brûlé les os du roi d’Édom pour en faire de la chaux”. Bien que, grammaticalement, l’hébreu autorise une telle interprétation, cette seconde hypothèse semble en contradiction avec d’autres faits connus. Par exemple, on n’avait jamais entendu dire que les Moabites et les Ammonites, qui étaient voisins d’Israël, aient sacrifié leurs ennemis à leurs dieux. Par contre, il était bien connu qu’une de leurs pratiques religieuses consistait à offrir leurs propres enfants en holocauste pour apaiser la colère de leurs dieux (Deut. 12:30, 31; Michée 6:6, 7). On comprend donc pourquoi Mésa, cet adorateur de Kémosch, face à une défaite imminente, eut recours à des mesures aussi extrêmes.

LA STÈLE DE MÉSA

La “stèle de Mésa” fut découverte à Dhiban (Dibon) en 1868. Ses dimensions sont approximativement de 110 centimètres de haut, 70 de large et 35 d’épaisseur. On l’attribue généralement à Mésa et on situe les événements qu’elle décrit à la même époque que celle des faits relatés au troisième chapitre du second livre des Rois 2R 3. Dans cette inscription célèbre, Mésa commémore sa rébellion victorieuse contre la domination d’Israël, laquelle, selon lui, aurait duré quarante ans. On y trouve également quelques commentaires sur les villes dont Mésa s’empara (Médeba, Ataroth, Nébo, Jahaz). S’il se vante d’avoir bâti des villes et une route et d’être très pieux, le roi moabite en attribue cependant tout le mérite au dieu Kémosch. Mésa avait aussi entendu parler de Jéhovah, le Dieu d’Israël, car on trouve le Tétragramme à la dix-huitième ligne de ce document. Dans ce passage, Mésa se glorifie comme suit: “Et je pris de là les vases de Yahvé et je les traînai devant Kemosch.” (Sur la pierre et l’argile, H. Michaud, pp. 38, 39). Toutefois, comme on pouvait s’y attendre, il ne parle ni de sa défaite ni du sacrifice de son fils.

[Illustration, page 1006]

La stèle de Mésa.

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