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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 1038-1039

MOLECH

(sans doute mèlèkh [“roi”] avec les voyelles de boshèth [“honte”], pour indiquer la répulsion que Molech inspire. Ce nom correspond peut-être à Malcam [II Sam. 12:30; I Chron. 20:2; Jér. 49:1, 3; Soph. 1:5], à Moloch [Actes 7:43; voir Amos 5:26] et à Milcom [I Rois 11:5, 33]).

Divinité qui était vénérée notamment par les Ammonites (I Rois 11:5, 7, 33). En Jérémie 32:35, Molech est cité parallèlement à Baal. Si cela ne l’identifie pas à ce faux dieu, on peut supposer pour le moins qu’il existait une certaine corrélation entre ces deux divinités.

Il est généralement admis que le dieu Malcam mentionné en II Samuel 12:30 et en I Chroniques 20:2 était la représentation idolâtrique du dieu des Ammonites Milcom ou Molech, bien que le terme hébreu rendu par “Malcam” puisse aussi être traduit par “leur roi”. (Voir AC; Sg; TOB.) Cependant, un peu avant dans le récit, le roi des Ammonites est appelé “Hanun” (II Sam. 10:1-4); il est donc raisonnable d’en déduire que si, dans ces passages des Écritures, il était question de ce roi plutôt que de l’idole, le nom “Hanun” aurait été employé de préférence à “Malcam”. En outre, il est peu probable qu’un roi ait porté une couronne pesant environ 34 kilogrammes. Pour la même raison, on a émis l’idée que David n’aurait placé la couronne de Malcam sur sa tête que quelques instants, peut-être pour symboliser sa victoire sur ce faux dieu. Cependant, selon l’interprétation que donnent les targums et que nombre de traducteurs ont retenue, cette couronne n’était garnie que d’un seul joyau. Aussi certains pensent-​ils que ce fut ce joyau, et non la couronne elle-​même, qui passa sur la tête de David.

SACRIFICES D’ENFANTS OFFERTS À MOLECH

La loi que Dieu donna à Israël ordonnait de mettre à mort quiconque sacrifierait sa progéniture à Molech. Cette ordonnance concernait même les résidents étrangers (Lév. 20:2-5). Malgré tout, tant dans le royaume de Juda que dans celui des dix tribus, les Israélites apostats firent passer leurs enfants par le feu. — II Rois 17:17, 18; Ézéch. 23:4, 36-39.

D’aucuns pensent que par l’expression ‘passer par le feu’ des enfants en l’honneur de Molech il faut entendre une purification rituelle par laquelle les enfants étaient voués ou dédiés à cette divinité. D’autres, par contre, croient qu’il s’agissait vraiment d’un sacrifice. De fait, on ne peut nier que les Cananéens et les Israélites apostats sacrifièrent effectivement leurs enfants (Deut. 12:31; Ps. 106:37, 38). Nous lisons que Achaz, roi de Juda, “se mit en devoir de brûler ses fils [son fils, Syr] dans le feu”. (II Chron. 28:3.) Or, il est écrit dans le texte parallèle de II Rois 16:3: “Il fit même passer son propre fils par le feu.” Cela indique que ‘passer par le feu’ est bien synonyme d’offrir en sacrifice, du moins dans certains cas. Cependant, il semble que le culte de Molech ne fut pas pratiqué d’une façon identique en tout temps et en tout lieu. Par exemple, bien que Salomon, influencé par ses femmes étrangères, ait bâti des hauts lieux pour Molech et pour d’autres dieux, il n’est pas fait mention de sacrifices d’enfants avant l’époque d’Achaz (I Rois 11:7, 8). Si cette pratique odieuse avait déjà été perpétrée auparavant, elle aurait certainement été condamnée au même titre que les autres formes d’idolâtrie qui existaient sous les règnes de différents rois. C’est pourquoi plusieurs commentateurs sont d’avis que l’expression ‘faire passer par le feu’ signifiait à l’origine opérer une purification rituelle et qu’elle en vint par la suite à désigner un véritable sacrifice. L’expression hébraïque que l’on rencontre en Lévitique 18:21 et que l’on traduit littéralement par “faire passer” (cf. NW, éd. 1984, note en bas de page; Da) signifie selon toute vraisemblance vouer ou dédier des enfants au faux dieu Molech.

Achaz et Manassé sont les seuls rois de Juda dont il est dit qu’ils ont fait passer leur progéniture par le feu. Mais sous l’influence de ces deux rois qui offraient des enfants en sacrifice, cette pratique s’est vraisemblablement implantée chez les Israélites en général (II Rois 16:3; 21:6; Jér. 7:31; 19:4, 5; 32:35; Ézéch. 20:26). En certaines circonstances du moins, les enfants n’étaient pas brûlés vifs, mais d’abord mis à mort. — Ézéch. 16:20, 21.

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