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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 1042-1043

MONNAIE

Moyen d’échange. Dans l’Antiquité, on donnait souvent des bestiaux en troc, c’est-à-dire que l’on échangeait un bien contre un autre. De toute évidence, c’est là la plus ancienne forme de transaction commerciale. Citons pour preuve le fait que le mot latin pecunia (argent) dérive de pecus qui signifie “bétail”. Mais les bestiaux (Gen. 47:17) et les produits alimentaires (I Rois 5:10, 11) n’étaient pas toujours des moyens d’échange commodes. On en vint donc à se servir de métaux, tels que l’or et l’argent. Déjà au temps d’Abraham, les métaux précieux tenaient lieu de monnaie, mais on ne les employait pas sous la forme de pièces de monnaie frappées. Vraisemblablement pour des raisons de commodité, l’or et l’argent étaient façonnés en barres, en anneaux, en bracelets et autres objets ayant un poids précis (voir Genèse 24:22; Josué 7:21). Les objets en métal étaient souvent pesés par les parties concernées au moment du paiement. — Gen. 23:15, 16; Jér. 32:10.

Comme les transactions commerciales exigeaient une pesée, les unités de poids servaient également d’unités monétaires (voir POIDS ET MESURES). Les Israélites avaient cinq unités de poids: le guérah, le demi-sicle (békah), le sicle, le manéh (mine) et le talent (Ex. 25:39; 30:13; 38:25, 26; I Rois 10:17; Ézéch. 45:12; voir GUÉRAH; MINE; SICLE; TALENT). Voici la liste de ces unités et leurs rapports entre elles:

1 guérah = 1/20e de sicle

1 békah = 10 guérah

1 sicle = 2 békah

1 manéh = 50 sicles

1 talent = 60 manéh

La valeur de la “pièce de monnaie” (hébreu qesitah) mentionnée en Genèse 33:19, Josué 24:32 et Job 42:11 ne peut être estimée avec exactitude. De même la valeur du pim est incertaine. Elle était peut-être de deux tiers de sicle. — I Sam. 13:21.

DANS LES ÉCRITURES HÉBRAÏQUES

On pense généralement que les premières pièces ont été frappées vers l’an 700 avant notre ère. C’est donc probablement après être revenus de leur exil à Babylone que les Israélites ont commencé à utiliser les pièces de monnaie dans leur pays. Les livres bibliques postexiliques font référence à la darique perse (I Chron. 29:7; Esdras 8:27) et à la drachme (darkemôn), qui correspond généralement à la darique (Esdras 2:69; Néh. 7:70-72). La darique d’or perse pesait environ 8 grammes. Voir DARIQUE; DRACHME.

DANS LES ÉCRITURES GRECQUES CHRÉTIENNES

Le lepton (pièce juive, de cuivre ou de bronze), le quadrans (pièce romaine, de cuivre ou de bronze), l’as ou assarion (pièce romaine ou provinciale, de cuivre ou de bronze), le denier (pièce romaine en argent), la drachme (pièce grecque en argent), la didrachme (pièce grecque en argent) et le statère (pièce grecque en argent; considéré par beaucoup comme étant la tétradrachme d’Antioche ou de Tyr), telles sont les pièces citées expressément dans les Écritures grecques chrétiennes (Mat. 5:26; 10:29; 17:24, 27; 20:10; Marc 12:42; Luc 12:6, 59; 15:8; 21:2; Kingdom Interlinear Translation; voir DENIER; STATÈRE). Les valeurs monétaires plus importantes connues sous les noms de mines et de talents étaient des poids et non des pièces (Mat. 18:24; Luc 19:13-25). Le tableau ci-dessous donne la liste des unités monétaires ainsi que leurs rapports entre elles:

1 lepton = 1/2 quadrans

1 quadrans = 2 lepta

1 as (assarion) = 4 quadrans

1 denier = 16 as

1 drachme = env. 1 denier

1 didrachme = 2 drachmes

1 tétradrachme = 4 drachmes

(on considère le statère comme étant la tétradrachme)

1 mine (argent) = 100 drachmes

1 talent (argent) = 60 mines

1 talent (or)

LE POUVOIR D’ACHAT

L’estimation de ces monnaies anciennes selon le système monétaire moderne ne donne pas leur valeur réelle. Toutefois, comme la Bible fournit des indications relatives au pouvoir d’achat, cela nous aide à nous faire une idée approximative de ces valeurs anciennes. Au temps où Jésus exerçait son ministère terrestre, les ouvriers agricoles recevaient ordinairement un denier pour une journée de douze heures de travail (Mat. 20:2). Il est fort probable que dans la période couverte par les Écritures hébraïques les salaires étaient à peu près les mêmes qu’au temps de Jésus; dans ce cas, un sicle d’argent équivalait au salaire de trois journées de travail.

Le prix d’un esclave était de trente sicles d’argent (le salaire de 90 jours de travail?) (Ex. 21:32; voir Lévitique 27:2-7). Le prophète Osée acheta une femme pour 15 pièces d’argent et un homer et demi d’orge (15 éphah). Cette somme correspondait vraisemblablement au prix total d’un esclave. S’il en est ainsi, un éphah d’orge (22 litres) valait alors un sicle. — Osée 3:2.

En période de pénurie, les prix montaient en flèche. Par exemple, en temps ordinaire, pour 80 pièces d’argent (240 jours de salaire?) on pouvait acheter 8 homers d’orge (1 760 litres); mais en temps de siège, cette somme permettait tout juste de se procurer une maigre tête d’âne, animal impropre à la consommation selon la loi mosaïque. — II Rois 6:25; voir Osée 3:2.

Au premier siècle de notre ère, deux moineaux coûtaient un assarion de salaire de 45 minutes de travail) et l’on avait 5 moineaux pour deux assarion (Mat. 10:29; Luc 12:6). L’offrande de la pauvre veuve était encore plus modeste, à savoir deux lepta (1 quadrans), soit le soixante-quatrième du salaire d’une journée de travail. Pourtant Jésus Christ souligna que son obole avait plus de valeur que les dons importants faits par les autres, car cette femme n’avait pas mis de son superflu; cette offrande était “tout ce qu’elle avait, toutes ses ressources”. (Marc 12:42-44; Luc 21:2-4.) L’impôt annuel du temple payé par les Juifs était de deux drachmes ou d’une didrachme (environ le salaire de deux journées de travail) (Mat. 17:24). Comme une drachme représentait à peu près le salaire d’une journée de travail, il n’y avait rien d’étonnant à ce qu’une femme se donne la peine de balayer toute sa maison et cherche avec soin la drachme perdue. — Luc 15:8, 9.

Judas Iscariote trahit Jésus pour 30 pièces d’argent, vraisemblablement le prix d’un esclave (Mat. 26:14-16, 47-50). Ces pièces d’argent étaient sans doute des sicles ou d’autres pièces d’égale valeur. Mais le récit n’indique pas de quelles pièces il s’agissait; il dit simplement qu’elles étaient en argent.

L’ARGENT PEUT ÊTRE À LA FOIS UTILE ET NUISIBLE

L’argent sert de protection contre la pauvreté et ses maux; grâce à lui, on peut se procurer à la fois le nécessaire et le superflu (voir Ecclésiaste 7:12; 10:19). C’est pourquoi on risque de commencer à mettre sa confiance dans l’argent et à oublier le Créateur (voir Deutéronome 8:10-14). “L’amour de l’argent [littéralement ‘l’amour de l’argent-métal’] est la racine de toutes sortes de choses mauvaises, et quelques-uns, en aspirant à cet amour, se sont égarés loin de la foi et se sont eux-​mêmes transpercés partout de beaucoup de douleurs.” (I Tim. 6:10). Pour de l’argent, il en est qui se sont prostitués, qui ont assassiné, trahi, fait dévier la justice et ont falsifié la vérité. — Deut. 16:19; 23:18; 27:25; Ézéch. 22:12; Mat. 26:14, 15; 28:11-15.

En revanche, le bon usage de l’argent est approuvé par Dieu (Luc 16:1-9), par exemple contribuer matériellement à l’expansion du culte pur et aider ceux qui sont dans le besoin (voir II Chroniques 24:4-14; Romains 12:13; I Jean 3:17, 18). Donc, si l’argent permet de faire beaucoup de bien, les choses les plus importantes, savoir la nourriture et la boisson spirituelles, la vie éternelle même, s’obtiennent sans argent. — És. 55:1, 2; Rév. 22:17.

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