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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 1052-1055

MUSIQUE

Un des dons que Dieu a faits à l’homme. Par elle, ce dernier peut louer et remercier son Créateur, mais aussi exprimer ses émotions, ses joies et ses peines. Si le chant jouait un grand rôle dans le culte de Jéhovah Dieu, la musique instrumentale, elle aussi, y avait une place de choix. Non seulement elle accompagnait les chanteurs, mais elle complétait aussi leurs chants. Il n’est donc pas surprenant que du début à la fin de la Bible il soit très souvent question de la musique instrumentale et vocale en rapport ou non avec le vrai culte. — Gen. 4:21; 31:27; I Chron. 25:1; Rév. 18:22.

LA MUSIQUE DANS L’HISTOIRE BIBLIQUE

La première fois que la Bible parle de la musique, c’est à propos du monde antédiluvien, au cours de la septième génération des descendants d’Adam. Elle déclare: “[Jubal] fut la souche de tous ceux qui manient la harpe et le chalumeau.” Il peut être question ici de l’invention des premiers instruments ou de l’apparition d’une sorte de profession musicale. — Gen. 4:21.

Il semble que dans les temps patriarcaux cet art faisait partie intégrante de la vie des gens, comme en témoigne le fait que Laban voulait fêter le départ de ses filles et de Jacob en musique (Gen. 31:27). La délivrance opérée à travers la mer Rouge et les retours victorieux de Jephté, David et Saül furent célébrés par des chants et des mélodies. — Ex. 15:20, 21; Juges 11:34; I Sam. 18:6, 7.

Des chanteurs et des musiciens étaient présents lorsqu’en deux étapes on amena l’arche de l’alliance à Jérusalem (I Chron. 13:8; 15:16). Dans les dernières années de la vie de David, Jéhovah se servit des prophètes Nathan et Gad pour organiser les musiciens dans le sanctuaire. — I Chron. 23:1-5; II Chron. 29:25, 26.

Cette œuvre commencée par David fut achevée pour le temple construit par Salomon. On peut se faire une idée de l’ampleur et de l’éclat de la musique jouée lors de l’inauguration de cet édifice quand on pense qu’il n’y avait pas moins de cent vingt trompettistes parmi les exécutants (II Chron. 5:12, 13). Malheureusement, comme la nation sombrait dans l’infidélité envers Jéhovah, tous les aspects du vrai culte en souffrirent, y compris la musique. Cependant, quand les rois Ézéchias et Josias entreprirent des réformes et lorsque les Juifs revinrent de leur exil en Babylonie, des efforts furent faits afin de rétablir les dispositions voulues par Jéhovah dans ce domaine (II Chron. 29:25-28; 35:15; Esdras 3:10). Plus tard, quand Néhémie inaugura la muraille de Jérusalem, les chœurs de Lévites, accompagnés de tous les instruments, contribuèrent beaucoup à la joie des assistants (Néh. 12:27-42). Les Écritures ne disent pas ce qu’est devenue ensuite la musique que l’on jouait lors de la célébration du culte au temple. Cependant, d’autres documents, le Talmud par exemple, rapportent que l’on continua à l’utiliser au temple jusqu’à la destruction de Jérusalem en l’an 70 de notre ère.

LES DISPOSITIONS PRISES AU TEMPLE

Parallèlement aux préparatifs qu’il fit en vue de la construction du temple, David mit quatre mille Lévites à part pour le service musical (I Chron. 23:4, 5). Deux cent quatre-vingt-huit d’entre eux furent “exercés au chant pour Jéhovah, tous étant experts”. (I Chron. 25:7.) La direction de tout cela fut confiée à trois musiciens accomplis, Asaph, Héman et Jéduthun (qui semble être aussi appelé Éthan). Comme ceux-ci descendaient respectivement des trois fils de Lévi, Guerschom, Kohath et Mérari, les trois grandes familles de Lévi étaient représentées dans l’organisation de la musique au temple (I Chron. 6:16, 31-33, 39-44; 25:1-6). Les vingt-quatre fils de Jéduthun, d’Héman et d’Asaph, qui faisaient partie des deux cent quatre-vingt-huit musiciens accomplis déjà cités, se virent confier chacun, par le sort, la direction d’un groupe de chanteurs. Chacun de ces vingt-quatre hommes avait sous sa direction onze “experts” choisis parmi ses fils et parmi les autres Lévites. De ce fait, les deux cent quatre-vingt-huit ([1 + 11] × 24 = 288) musiciens qualifiés étaient, tout comme les prêtres, répartis en vingt-quatre classes. Si les 3 712 autres chanteurs, les ‘élèves’, étaient divisés de la même manière, chacune des vingt-quatre classes voyait ainsi son effectif renforcé par environ cent cinquante-cinq exécutants. Si tel était bien le cas, chaque expert avait donc avec lui environ treize Lévites arrivés à différents stades de leur formation musicale (I Chron. 25:1-31). Puisque les trompettistes étaient des prêtres, ils venaient s’ajouter aux musiciens Lévites. — II Chron. 5:12; voir Nombres 10:8.

LES INSTRUMENTS

Il n’y a aucune raison de croire que les instruments de musique israélites étaient rudimentaires dans leur conception, leur fabrication ou leur sonorité. Au contraire, la Bible montre que les harpes et les instruments à cordes utilisés dans le temple étaient faits de bois d’almuggim importé, de la meilleure qualité, les trompettes étant, quant à elles, probablement en argent (I Rois 10:11, 12; Nomb. 10:2). Il est certain que les meilleurs ouvriers étaient employés à la fabrication des instruments utilisés dans le temple.

De nombreux témoignages, provenant aussi bien des Écritures que d’autres textes rédigés avant notre ère, attestent la qualité de ces instruments et la compétence des interprètes israélites. Ainsi, les rouleaux de la mer Morte indiquent qu’un certain nombre de trompettes devaient exécuter “comme d’une seule bouche” des signaux assez complexes. Pour ce faire, il ne fallait pas seulement des musiciens très capables, mais aussi des instruments conçus de telle sorte qu’on puisse les accorder afin qu’ils soient tous exactement dans le même ton. Le récit inspiré de l’inauguration du temple construit par Salomon montre bien qu’il n’y avait pas de dissonances: “Les [cent vingt] sonneurs de trompettes et les chanteurs furent comme un seul pour faire entendre un seul son.” — II Chron. 5:12, 13.

La Bible mentionne expressément quatre sortes d’instruments qui étaient utilisés au temple: les trompettes, les harpes, les cordes (hébreu névèl) et les cymbales. Par rapport aux critères modernes, cela peut paraître insuffisant pour constituer un orchestre. Cependant, le but n’était pas d’avoir un orchestre symphonique, mais une formation capable d’accompagner les chants au temple. Un tel ensemble était parfaitement adapté à cet objectif. — II Chron. 29:25, 26; Néh. 12:27, 41, 42.

LE CHANT

Le chœur du temple était composé exclusivement d’hommes, des Lévites. Les Écritures ne parlent jamais de la présence de chanteuses dans celui-ci et un des targums montre clairement qu’il n’y en avait pas. D’ailleurs les femmes n’avaient pas accès à certaines parties du temple, ce qui laisse entendre qu’elles ne pouvaient pas non plus y exercer une fonction officielle quelle qu’elle soit. — II Chron. 5:12; Néh. 10:39; 12:27-29.

Les chants tenaient une place considérable au temple. À preuve les nombreux passages de la Bible où il est question des chanteurs et le fait qu’ils “étaient libérés de toute charge et obligation” communes à tous les Lévites, afin qu’ils puissent se consacrer entièrement à leur service (I Chron. 9:33). Ces chanteurs ont toujours formé une classe à part, comme le souligne le fait qu’ils ne furent pas inscrits avec les autres Israélites qui revinrent de Babylone (Esdras 2:40, 41). Même le roi Artaxerxès (Longuemain) fut amené à leur concéder certains privilèges, ainsi qu’à quelques autres groupes particuliers. Ainsi, il ne permit pas qu’on exigeât d’eux “impôt, tribut ou droit de passage”. (Esdras 7:24.) Plus tard, ce monarque ordonna qu’il y ait “une prestation fixe pour les chanteurs, pour chaque jour ce qu’il fallait”. Bien que cet ordre soit attribué à Artaxerxès, il est plus probable que ce fut Esdras qui le promulgua, en vertu du pouvoir que lui avait conféré le souverain (Néh. 11:23; Esdras 7:18-26). Tout cela nous permet de comprendre pourquoi la Bible parle des “chanteurs, et [des] Lévites”, faisant des chanteurs un groupe à part, alors qu’ils étaient eux-​mêmes Lévites. — Néh. 7:1; 13:10.

En dehors du chœur pour le culte au temple, les Écritures mentionnent d’autres chanteurs, hommes et femmes. Citons, par exemple, ceux et celles qui vivaient à la cour de Salomon ainsi qu’environ deux cents chanteurs et chanteuses distincts des chanteurs Lévites qui revinrent de Babylone (Eccl. 2:8; Esdras 2:65; Néh. 7:67). Il y avait de nombreux ensembles vocaux de ce genre en Israël. Leur rôle n’était pas simplement d’animer certaines célébrations, mais aussi de psalmodier des chants de deuil en période d’affliction (II Sam. 19:35; II Chron. 35:25; Jér. 9:17, 20). Il semble que lorsque Jésus était sur la terre, la coutume voulait qu’on engage des musiciens professionnels lors d’un deuil ou de réjouissances. — Mat. 11:16, 17.

Bien qu’on ne lui accorde pas autant de place dans les Écritures grecques chrétiennes que dans les Écritures hébraïques, la musique n’y est pas laissée de côté ni oubliée. Mais la musique instrumentale liée au culte pur n’y est mentionnée que par métaphore (Rév. 14:2). Cependant, il semble que les serviteurs de Dieu chantaient couramment des cantiques. Ainsi, Jésus et ses apôtres chantèrent des louanges à Dieu après le Repas du Seigneur (Marc 14:26). Luc rapporte que Paul et Silas chantaient en prison, et Paul exhorte ses frères chrétiens à louer Jéhovah de cette manière (Actes 16:25; Éph. 5:18, 19; Col. 3:16). Enfin, ce que dit Paul en I Corinthiens 14:15 laisse entendre que le culte des premiers chrétiens incluait habituellement le chant de cantiques. De son côté, Jean rapporte que dans sa vision il vit différentes créatures célestes qui chantaient en l’honneur de Dieu et de Christ. — Rév. 5:8-10; 14:3; 15:2-4.

NATURE DE LA MUSIQUE DES HÉBREUX

Les Israélites avaient des critères moraux plus élevés et une littérature de plus grande qualité que les peuples voisins. Les poèmes et la prose des Écritures hébraïques en sont de beaux exemples. Cela donne à penser que la musique que l’on jouait dans l’ancien Israël surpassait celle des autres peuples. Il est certain qu’elle était d’une inspiration autrement plus noble que celle des nations environnantes. Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’un bas-relief assyrien montre le roi Sennachérib réclamant comme tribut au roi Ézéchias des musiciens, hommes et femmes.

Certains ont longtemps affirmé que les compositions des Hébreux étaient entièrement mélodiques, que ceux-ci ne connaissaient pas les règles de l’harmonie. Néanmoins, on peut mettre sérieusement en doute cette assertion si l’on se rappelle simplement quelle place importante avaient la harpe et d’autres instruments à cordes en Israël. En effet, il est presque inconcevable qu’un musicien puisse jouer d’un instrument muni de plusieurs cordes sans remarquer que la combinaison de certains sons est très agréable à l’oreille, ni s’apercevoir que l’enchaînement de certaines notes, comme dans un arpège, produit un effet plaisant. Kurt Sachs, un ethnomusicologue renommé, écrit: “Le préjugé bien ancré selon lequel l’harmonie et la polyphonie [combinaison de plusieurs voix, de plusieurs parties dans une composition] appartiennent exclusivement à l’Occident médiéval et moderne ne tient pas debout.” Il montre ensuite que même dans les cultures primitives on trouve de nombreux exemples de musiques incluant des tierces, des quartes, des quintes et même des octaves. Il explique que ces peuples, dont certaines tribus pygmées, avaient développé, à partir d’une antiphonie à chevauchements (chant alterné de deux chœurs), un véritable chant en canon.

Sur la base de recherches menées dans le monde entier, Kurt Sachs est arrivé à la conclusion que “les chœurs et les orchestres attachés au temple de Jérusalem témoignent d’une instruction, d’une habileté et d’une connaissance musicale élevées”. Il ajoute: “Il est important de se rendre compte que la musique du Moyen-Orient antique était tout à fait différente de ce qu’en ont dit les historiens du XIXe siècle (...). Quoique nous ne sachions pas quel son produisait la musique ancienne, nous avons des preuves suffisantes de sa puissance, de sa dignité et de sa maîtrise.”

Les Écritures vont dans le même sens. Par exemple, l’expression “au directeur” (MN) apparaît plus de trente fois dans les suscriptions des Psaumes (Psaumes 11 et autres). On trouve dans d’autres versions: “chef de chœur” (Pirot Clamer; Sg; TOB), “chef des chantres” (ZK), “maître de chant” (AC; Jé; Os) et “chef de musique” (Da). Le terme hébreu semble désigner quelqu’un qui, d’une manière ou d’une autre, dirige l’exécution du chant. Ce peut être soit en arrangeant les morceaux, soit en préparant et en faisant répéter les chanteurs Lévites, ou bien encore en jouant le rôle de chef d’orchestre lors des cérémonies. Peut-être ces indications étaient-​elles adressées à chacun des responsables des vingt-quatre classes de musiciens du sanctuaire, à moins que ce ne soit à l’un des autres musiciens accomplis, puisque le récit biblique dit qu’ils devaient “faire fonction de directeurs”. (I Chron. 15:21; 25:1, 7-31.) Les suscriptions de vingt autres psaumes sont encore plus précises lorsqu’elles s’adressent aux “directeurs”: “Au directeur, sur instruments à cordes”, “Au directeur, sur l’octave inférieure”, etc. (Psaumes 4, 12, et autres.) De plus, les Écritures parlent des “chefs des chanteurs”, des “experts” et des ‘élèves’. Tout cela témoigne d’un haut niveau musical. — Néh. 12:46; I Chron. 25:7, 8.

La plupart des groupes vocaux israélites étaient probablement antiphoniques, c’est-à-dire que le chœur était divisé en deux groupes qui chantaient alternativement des vers parallèles, ou bien il y avait un soliste et un chœur lui répondait. C’est apparemment ce que la Bible entend par ‘répondre’. (Ex. 15:21; I Sam. 18:6, 7.) La façon même dont sont écrits certains psaumes, le Psaume 136 par exemple, indique qu’ils étaient chantés de cette manière. De même, la description des deux grands chœurs d’action de grâces et de la façon dont ils participèrent à l’inauguration de la muraille de Jérusalem au temps de Néhémie suggère qu’ils chantaient bien de cette manière. — Néh. 12:31, 38, 40-42.

On peut considérer que la psalmodie est à mi-chemin entre le chant et la parole. L’accent y est surtout mis sur le rythme, tandis que le ton est monotone et répétitif. Alors que ce style continue à être assez en vogue dans certaines grandes religions, la Bible laisse entendre que son usage était limité aux chants de deuil. Ainsi, David psalmodia un chant funèbre sur son ami Jonathan et sur le roi Saül (II Sam. 1:17; II Chron. 35:25; Ézéch. 27:32; 32:16). De fait, la psalmodie n’est préférable à la mélodie de la musique ou à la modulation et à l’accentuation du discours verbal que pour le chant de deuil ou la lamentation.

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