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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 1157-1158

PENTECÔTE

(gr. pentêkostê, “cinquantième”).

Appellation plus récente de la fête de la Moisson (Ex. 23:16) ou fête des Semaines (Ex. 34:22), également désignée par l’expression “jour des premiers fruits mûrs”. (Nomb. 28:26.) On trouve les instructions relatives à sa célébration en Lévitique 23:15-21, Nombres 28:26-31 et Deutéronome 16:9-12. Elle devait avoir lieu le cinquantième jour après le 16 Nisan, jour où l’on offrait la gerbe d’orge (Lév. 23:15, 16). Dans le calendrier juif, la date de la Pentecôte tombe le 6 Sivan. La fête se déroulait après la moisson de l’orge et après le début de celle du blé qui mûrit plus tard. — Ex. 9:31, 32.

Les Israélites n’étaient pas autorisés à commencer la moisson avant que les prémices de l’orge aient été présentées à Jéhovah le 16 Nisan. En conséquence, Deutéronome 16:9, 10 ordonne ce qui suit: “C’est à partir du moment où l’on mettra pour la première fois la faucille aux céréales sur pied, que tu commenceras à compter sept semaines. Puis tu devras célébrer la fête des Semaines pour Jéhovah, ton Dieu.” Tous les hommes devaient obligatoirement y assister. À propos de cette fête, il est également écrit: “Tu devras te réjouir devant Jéhovah, ton Dieu, toi, et ton fils, et ta fille, et ton esclave mâle, et ton esclave femelle, ainsi que le Lévite qui est dans tes portes, et le résident étranger, et l’orphelin de père, et la veuve, qui sont au milieu de toi, dans le lieu que Jéhovah, ton Dieu, choisira pour y faire résider son nom.” (Deut. 16:11). Si l’observance de la Pâque avait un caractère très familial, par contre la fête de la Moisson, c’est-à-dire la Pentecôte, avait un côté plus ouvert, plus hospitalier et plus généreux, ressemblant à cet égard à la fête des Huttes.

Les prémices du blé ne devaient pas être offertes sous la même forme que celles de l’orge. Avec deux dixièmes d’éphah (4,4 litres) de fleur de farine et du levain, il fallait préparer et cuire deux pains. Ils devaient être apportés “de vos lieux d’habitation”, ce qui signifiait que c’étaient des pains comparables à ceux que l’on cuisait pour la consommation quotidienne et non pas comme ceux que l’on faisait spécialement pour un usage sacré (Lév. 23:17). Avec les pains, on offrait des holocaustes, un sacrifice pour le péché, et un sacrifice de communion sous la forme de deux agneaux mâles. Le prêtre plaçait ses mains sous les pains et les morceaux d’agneau, puis les balançait d’avant en arrière, ce qui signifiait qu’ils étaient présentés devant Jéhovah. Après avoir été ainsi offerts, les pains et les agneaux appartenaient au prêtre qui les mangeait comme un sacrifice de communion. — Lév. 23:18-20.

En Nombres 28:27-30, on décrit d’une manière légèrement différente les autres sacrifices de sacrifice de communion n’étant pas en cause). Au lieu des sept agneaux, du jeune taureau, des deux béliers et du chevreau de chèvres de Lévitique 23:18, 19, le livre des Nombres parle de sept agneaux, de deux jeunes taureaux, d’un bélier et d’un chevreau de chèvres. Des commentateurs juifs disent que le passage de Lévitique concerne le sacrifice qui accompagne l’offrande balancée des pains et que celui des Nombres s’applique au sacrifice particulier à la fête, de sorte que l’on offrait les deux séries d’animaux. Josèphe soutient cette thèse lorsque, dans sa description des sacrifices de la Pentecôte, il mentionne d’abord les deux agneaux du sacrifice de communion, puis il combine les offrandes restantes en énumérant trois taureaux, deux béliers (au lieu de trois à la suite d’une évidente erreur de transcription), quatorze agneaux et deux chevreaux de chèvres (Histoire ancienne des Juifs, liv. III, chap. X, par. 6). C’était un jour de saint rassemblement, un jour de sabbat. — Lév. 23:19, 21; Nomb. 28:26, 30.

La fête de la Pentecôte se déroulait à la fin des premières moissons de l’année. C’était une époque de réjouissances, comme en témoigne le sacrifice de communion qui était présenté par la congrégation et donné ensuite au prêtre. Ce sacrifice indiquait également que les relations entre le peuple et Jéhovah étaient paisibles. Le sacrifice pour le péché offert en même temps rappelait aux Israélites leurs péchés. C’était une requête faite à Dieu pour obtenir le pardon et la purification. Les holocaustes qui s’y ajoutaient constituaient une expression tangible de leur gratitude pour la générosité de Jéhovah ainsi qu’un symbole de leur désir sincère de s’acquitter des responsabilités qui découlaient de leurs relations d’alliance avec lui.

C’était un jour approprié non seulement pour adresser à Jéhovah des actions de grâces, mais aussi pour se souvenir des pauvres d’Israël. En effet, après avoir donné ses instructions pour la fête, Jéhovah ordonna ce qui suit: “Et lorsque vous moissonnerez la moisson de votre pays, tu ne devras pas faire entièrement la lisière de ton champ lorsque tu moissonneras, et tu ne devras pas ramasser la glanure de ta moisson. Tu devras les laisser pour l’affligé et pour le résident étranger. Je suis Jéhovah, votre Dieu.” (Lév. 23:22). Ainsi, les pauvres avaient de bonnes raisons de remercier le Seigneur et de célébrer joyeusement la fête avec tout le monde. Au cours de cette fête, de nombreux Juifs faisaient aussi des offrandes personnelles des prémices de leurs moissons.

Selon des sources rabbiniques, après l’exil les participants à cette fête avaient coutume de monter à Jérusalem la veille pour y préparer tout ce qui était nécessaire à son observance. Le soir, des sonneries de trompettes annonçaient que le jour de la fête approchait (Nomb. 10:10). On nettoyait l’autel des holocaustes et on ouvrait les portes du temple aussitôt après minuit aux prêtres et au peuple. Ce dernier amenait alors les sacrifices pour les holocaustes et pour les actions de grâces dans la cour, où les prêtres les examinaient.

Après le sacrifice quotidien, offert régulièrement chaque matin, on apportait les sacrifices particuliers à ce jour de fête qui sont décrits en Nombres 28:26-30. Ensuite venait l’offrande préparée spécialement pour le jour de la Pentecôte, c’est-à-dire l’offrande balancée de pains avec les sacrifices qui l’accompagnaient (Lév. 23:18-20). Quand les pains avaient été balancés, le grand prêtre prenait l’un d’eux, tandis que l’on partageait le second entre les prêtres qui officiaient.

SIGNIFICATION SYMBOLIQUE DE LA FÊTE

C’est le jour de la Pentecôte de l’an 33 de notre ère que Jésus Christ répandit l’esprit saint sur le groupe d’environ cent vingt disciples réunis dans la chambre haute à Jérusalem (Actes 1:13-15). Jésus avait été ressuscité le 16 Nisan, jour où le grand prêtre offrait la gerbe d’orge. Il était, au sens figuré, sans levain puisque ce dernier représente le péché (Héb. 7:26). À la Pentecôte, en tant que Grand Prêtre, il pouvait présenter à son Père, Jéhovah, des fils spirituels supplémentaires, ses disciples qu’il avait choisis d’entre les humains pécheurs et qui avaient accepté son sacrifice. L’approbation de Jéhovah et la présentation du sacrifice de Jésus ont été confirmées par l’effusion de l’esprit de Dieu sur les disciples. On peut donc établir un parallèle avec l’offrande des deux pains levés. À la Pentecôte, ce furent d’abord les Juifs qui devinrent les frères spirituels du Christ. Plus tard, Corneille et sa famille allaient être les premiers membres d’un autre groupe, celui des Gentils ou non-Juifs, qui était destiné à compléter le reste de la congrégation spirituelle. — Actes 2:1-4; 10:44-48.

Selon la tradition juive, le jour de la Pentecôte correspondait à celui où la Loi avait été donnée au Sinaï et où Israël était devenu un peuple mis à part. C’est au tout début du troisième mois (Sivan) que les Israélites se sont assemblés au Sinaï et ont reçu la Loi (Ex. 19:1). Tout comme Moïse fut utilisé comme médiateur pour faire entrer Israël dans l’alliance de la Loi, de même Jésus Christ, en tant que Médiateur de la congrégation chrétienne, a fait entrer l’Israël spirituel dans la nouvelle alliance. L’apôtre Paul compare ces deux événements en disant que les chrétiens se sont approchés d’une bien plus grande assemblée, “d’un mont Sion et d’une ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste”, sous les dispositions de l’alliance nouvelle. — Héb. 12:18-24; voir Révélation 14:1-5.

Le soir où il célébra sa dernière Pâque, Jésus avait annoncé à ses disciples qu’il y aurait une nouvelle alliance et, juste avant son ascension, il leur avait ordonné d’attendre à Jérusalem l’esprit saint promis. À la Pentecôte, l’apôtre Pierre donna les explications suivantes: “Ayant donc été élevé à la droite de Dieu et ayant reçu du Père l’esprit saint promis, il a répandu ce que vous voyez et entendez.” (Luc 22:20; Actes 2:33). La présence de l’esprit de Dieu était manifeste, puisque les quelque cent vingt disciples se mirent à parler miraculeusement en des langues étrangères. Par ce moyen, les foules de Juifs et de prosélytes qui étaient venues des quatre coins de l’Empire romain eurent la possibilité d’entendre et de comprendre les “choses magnifiques de Dieu”. (Actes 2:7-11.) Pour la première fois, par la voix de Pierre, le baptême au nom du Père, du Fils et de l’esprit saint fut prêché ainsi que Jésus l’avait ordonné selon Matthieu 28:19 (Actes 2:21, 36, 38, 39). Ayant paru dans les cieux muni de la valeur de son sacrifice, Jésus pouvait faire entrer ses disciples dans la nouvelle alliance. — Héb. 9:15-26.

Ses disciples, auxquels s’ajoutèrent les trois mille le jour de la Pentecôte (Actes 2:41) et d’autres ultérieurement, n’étaient donc pas les premières prémices de Dieu; c’était Jésus Christ lui-​même qui avait été présenté le 16 Nisan de l’an 33 (I Cor. 15:23), le jour où l’on présentait les gerbes d’orge en offrande balancée. Les disciples étaient plutôt comparables aux prémices du blé, la récolte suivante, “une espèce de prémices” offertes à Dieu (Jacq. 1:18). Ils étaient devenus la nouvelle nation de Dieu, “une race choisie, une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple destiné à être une possession spéciale” pour Dieu. — I Pierre 2:9.

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