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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 1179-1180

PHILOSOPHIE

Le mot grec philosophia signifie littéralement “amour de la sagesse”. Dans son sens moderne, le terme se rapporte aux efforts que l’homme fait pour comprendre et interpréter, grâce à la raison et à la recherche abstraite, l’ensemble de l’expérience humaine, les causes premières et les principes de la réalité.

Les mots grecs pour “philosophie” et “philosophe” apparaissent chacun une seule fois dans les Écritures grecques chrétiennes (Col. 2:8; Actes 17:18). De toute évidence, quand Paul écrivit à la congrégation de Colosses, en Asie Mineure, certains chrétiens risquaient d’être influencés par “la philosophie et de vaines tromperies, selon la tradition des hommes”. Les philosophies grecques étaient alors très à la mode; pourtant, le contexte de Colossiens 2:8 montre que les gens qui inquiétaient particulièrement Paul étaient des judaïsants. Ces derniers essayaient en effet de ramener les chrétiens à l’observance de la loi mosaïque qui exigeait de se faire circoncire, de respecter les jours de fêtes et de s’abstenir de consommer certains aliments (Col. 2:11, 16, 17). Paul n’était pas opposé à la connaissance, puisqu’il priait pour que les chrétiens en soient remplis. Cependant, ainsi qu’il l’expliqua, si l’on veut acquérir la sagesse véritable et la connaissance exacte, il faut prendre en considération le rôle de Jésus Christ dans l’accomplissement du dessein de Dieu (Col. 1:9, 10; 2:2, 3). Les Colossiens devaient prendre garde à ce qu’il ne se trouve quelqu’un qui les emporte comme une proie par des raisonnements persuasifs selon la tradition des hommes. Une telle philosophie appartiendrait aux “choses élémentaires [stoïkhéïas] du monde”, c’est-à-dire aux principes fondamentaux et aux facteurs qui nous motivent selon le monde, “et non selon Christ”. — Col. 2:4, 8.

Quand Paul rencontra à Athènes “des philosophes épicuriens et stoïciens” (Actes 17:18), ceux-ci le traitèrent de “bavard”. Ils employèrent pour cela le mot grec spermologos qui désigne littéralement “une corneille qui picore des graines”. Ce mot désigne également une personne qui prend des fragments de connaissances et les répète sans ordre ni méthode. Ces philosophes dédaignèrent Paul et son message. L’épicurisme disait que la recherche du plaisir, et en particulier du plaisir intellectuel, constituait l’intérêt principal de la vie (I Cor. 15:32). Tout en reconnaissant l’existence des divinités, la philosophie épicurienne les considérait comme étant hors de l’expérience et des préoccupations humaines. Le stoïcisme mettait l’accent sur le sort, sur le destin. L’homme devait être d’une grande vertu et cultiver l’indifférence pour la douleur et le plaisir. Ni les épicuriens, ni les stoïciens ne croyaient en la résurrection. Dans son discours devant les tenants de ces philosophies, Paul souligna que l’individu avait des relations avec le Créateur et devait lui rendre des comptes. Il rattacha à ces idées celles de la résurrection du Christ et de la “garantie” qui était ainsi donnée aux hommes. Pour les Grecs qui cherchaient “la sagesse”, le message relatif à Christ était de la “sottise”. (I Cor. 1:22, 23.) Aussi, quand Paul parla de la résurrection, nombre de ses auditeurs commencèrent-​ils à le railler, mais d’autres devinrent croyants. — Actes 17:22-33.

Dans ses lettres divinement inspirées, Paul insista plusieurs fois pour dire que la sagesse de ce monde et ce que l’on appelle faussement “la connaissance” sont sottise pour Dieu. Le chrétien doit donc s’en détourner. — I Cor. 1:18-31; 2:6-8, 13; 3:18-20; I Tim. 6:20.

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