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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 1172-1173

PHÉNICIE

(gr. phoïnikê, mot qui vient peut-être de phoïnix, dattier).

Bande de terre le long du rivage oriental de la Méditerranée, entre la Syrie et la Palestine, et bornée à l’est par les monts du Liban. L’emplacement de la Phénicie correspond plus ou moins à celui du Liban actuel. Pendant de nombreuses années, Sidon a été la principale cité de l’antique Phénicie, mais elle a ensuite été éclipsée par Tyr, ville qui a été fondée par des colons partis de Sidon. — Voir SIDON, SIDONIENS; TYR.

GÉOGRAPHIE

Les plaines côtières de ce pays tout en longueur étaient coupées par endroits par les contreforts des montagnes qui descendaient jusqu’à la mer. Ces plaines étaient bien arrosées par des rivières qui prenaient leur source dans la chaîne de montagnes qui constitue une frontière naturelle à l’est du pays. Ces montagnes comptent plusieurs sommets dépassant les 3 000 mètres, le plus haut atteignant 3 352 mètres. Ces pics restent couronnés de neige une bonne partie de l’année. À une certaine époque, des forêts et des vergers immenses occupaient la plupart des terres. On y trouvait tout aussi bien des cèdres et des pins que des chênes, des hêtres, des mûriers, des figuiers, des oliviers et des dattiers.

ORIGINE ET NOM

L’histoire des Phéniciens commence après le déluge avec le petit-fils de Noé, Canaan, fils de Cham. Canaan devint le père de onze tribus dont l’une, les Sidoniens, descendait du premier-né de Canaan, Sidon (Gen. 10:15-18; I Chron. 1:13-16). Les Sidoniens étaient donc des Cananéens (Josué 13:4-6; Juges 10:12). Eux-​mêmes ainsi que d’autres appelèrent leur pays Canaan. Sur une pièce de monnaie datant de l’époque d’Antioche IV Épiphane, il est écrit que la ville syrophénicienne de Laodicée est “une métropole de Canaan”.

Cependant, les Grecs préférèrent à la longue désigner les Sidoniens de Canaan sous un autre nom, celui de Phéniciens. Ainsi, Cananéens, Sidoniens et Phéniciens sont des termes interchangeables utilisés pour dénommer le même peuple. Dans la prophétie d’Ésaïe, par exemple, la Phénicie est appelée Canaan. — És. 23:11, Os; Sg; NW (éd. 1984, note en bas de page).

UN PAYS DE COMMERCE MARITIME

Les Phéniciens faisaient partie des grands peuples marins de l’Antiquité. Leurs navires tenaient bien la mer pour des embarcations de leur dimension. Avec une poupe et une proue très élevées, c’étaient des bateaux ventrus qui se déplaçaient aussi bien à la voile qu’à la rame (Ézéch. 27:3-7). La plus grande partie du commerce méditerranéen se faisait sur les vaisseaux phéniciens. Au XIe siècle avant notre ère, Salomon engagea des Phéniciens, “serviteurs de Hiram”, pour accompagner ses bateaux sur la route de Tarsis [Espagne] (II Chron. 9:21). Des marins phéniciens furent également employés à bord de la flotte de Salomon qui, partie d’Ézion-Guéber, se rendit à Ophir (I Rois 9:26-28; 10:11). Au VIIe siècle avant notre ère, les bateaux phéniciens allaient toujours à Tarsis et en ramenaient de l’argent, du fer, de l’étain et du plomb. — Ézéch. 27:12.

ART ET ARTISANAT

Les ferronniers phéniciens étaient passés maîtres dans l’art de fondre, de marteler et de graver l’or et l’argent. D’autres artisans étaient spécialisés dans la sculpture sur bois et sur ivoire, la verrerie, le tissage de la laine et du lin ainsi que dans la teinture des étoffes. La Phénicie était particulièrement réputée pour son industrie de la pourpre. Les tuniques teintes en pourpre tyrienne ou royale se vendaient extrêmement cher. En effet, pour teindre quelques mètres de tissu, il fallait plusieurs milliers de coquillages, des murex, chacun fournissant à peine une goutte de teinture. La nuance variait selon l’endroit des rivages de la Méditerranée où l’on avait péché les coquillages. Cela, ajouté au talent particulier des maîtres-teinturiers phéniciens qui avaient mis au point un procédé de double ou de triple teinture, donnait une grande variété de tissus coûteux très recherchés par les personnes de haut rang et de naissance noble. — Ézéch. 27:2, 7, 24.

À l’époque de David et de Salomon, les Phéniciens étaient réputés comme tailleurs de pierres et comme bûcherons en raison de l’adresse avec laquelle ils abattaient les arbres majestueux de leurs forêts. — II Sam. 5:11; I Rois 5:1, 6-10, 18; 9:11; I Chron. 14:1.

RELIGION

En tant que Cananéens, les Phéniciens pratiquaient une religion abjecte dont Baal, le dieu de la fertilité, était le centre. Leur culte se caractérisait notamment par la sodomie, la bestialité, la prostitution rituelle ainsi que par d’odieux sacrifices d’enfants. La cité phénicienne de Baalbeck (située à 65 kilomètres à vol d’oiseau au nord-est de Beyrouth) était l’un des grands centres du culte polythéiste dans l’Antiquité. À l’époque romaine, on y avait édifié de vastes temples dédiés à divers dieux et déesses, temples dont on peut encore voir les ruines aujourd’hui.

Au printemps 31 de notre ère, des habitants de Phénicie manifestèrent leur foi en venant jusqu’en Galilée pour écouter Jésus et être guéris de leurs maladies (Marc 3:7-10; Luc 6:17). Environ un an plus tard, Jésus visita les plaines côtières de Phénicie. Il fut tellement impressionné par la foi d’une femme syrophénicienne qu’il guérit miraculeusement sa fille possédée par le démon. — Mat. 15:21-28; Marc 7:24-31.

Quand la persécution commença en Judée après le martyre d’Étienne, certains chrétiens s’enfuirent en Phénicie. Là, pendant quelque temps, ils proclamèrent la bonne nouvelle aux Juifs seuls; mais, après la conversion de Corneille, des congrégations naquirent le long de la côte phénicienne. Elles étaient composées d’un mélange de Juifs et de non-Juifs, comme dans les autres parties de l’Empire romain. L’apôtre Paul visita certaines de ces congrégations phéniciennes au cours de ses voyages. Sa dernière visite aux croyants de cette région qui soit mentionnée dans les Écritures eut lieu à Sidon, en 58 de notre ère, alors que Paul, prisonnier, était en route pour Rome. — Actes 11:19; 15:3; 21:1-7; 27:1-3.

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