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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 1146-1147

PAUVRE

Le problème de la pauvreté n’est pas nouveau. Tout au long des siècles, les nécessiteux ont été généralement plus nombreux que ceux qui avaient une abondance de biens matériels. Lorsqu’il accepta un geste de générosité, Jésus reconnut que la persistance de la pauvreté chez les humains imparfaits était un fait bien réel, car il déclara à ses disciples: “Les pauvres, en effet, vous les avez toujours avec vous, et quand vous voulez, vous pouvez toujours leur faire du bien, mais moi, vous ne m’avez pas toujours.” (Marc 14:7). La Bible présente un point de vue raisonnable sur cette question; elle exprime de la compassion pour les opprimés, tout en condamnant ceux qui, en quelque sorte, ‘mangent leur propre chair’ à cause de leur paresse (Eccl. 4:1, 5; Prov. 6:6-11). Elle souligne la supériorité de la prospérité spirituelle sur la prospérité matérielle (I Tim. 6:17-19). Aussi l’apôtre Paul écrivit-​il: “Car nous n’avons rien apporté dans le monde, et nous n’en pouvons non plus rien emporter. Si donc nous avons nourriture et vêtement, nous nous contenterons de cela.” (I Tim. 6:7, 8). Cependant, les Écritures ne laissent pas entendre que la pauvreté matérielle est une vertu en soi; elles soulignent au contraire que l’extrême pauvreté risque d’inciter au vol. — Prov. 6:30, 31; 30:8, 9; voir à l’inverse Éphésiens 4:28.

LES PAUVRES EN ISRAËL

Ce n’était pas le dessein de Jéhovah que l’un quelconque des Israélites sombre dans la pauvreté. La nation reçut des terres en héritage (Nomb. 34:2-12). À l’exception des Lévites, qui percevaient le dixième du produit du sol en échange de leur service au sanctuaire, chaque famille israélite eut part à cet héritage, ce qui lui permettait de subvenir à ses besoins (Nomb. 18:20, 21). Les droits de propriété étaient solidement établis. Les lois relatives à l’héritage garantissaient que les terres ne deviendraient pas la possession d’une autre famille ou d’une autre tribu (Nomb. 27:7-11; 36:6-9; Deut. 21:15-17; voir HÉRITAGE). Elles ne pouvaient pas être cédées à perpétuité (Lév. 25:23). L’année du jubilé, toutes les terres qui avaient été vendues revenaient à leur propriétaire légitime (Lév. 25:13). Ainsi, même si un homme dilapidait ses biens, sa postérité ne perdait pas l’héritage pour toujours.

En adhérant fidèlement à la loi de Dieu, les Israélites pouvaient dans une large mesure se préserver de l’indigence (Deut. 15:4, 5). Toutefois, s’ils se montraient désobéissants, ils perdraient la bénédiction de Jéhovah et connaîtraient alors la pauvreté à cause des malheurs qui leur surviendraient, tels que l’invasion d’armées ennemies ou une terrible sécheresse (Deut. 28:22-25; voir Juges 6:1-6; I Rois 17:1; 18:17, 18; Jacques 5:17, 18). Parce qu’ils étaient paresseux (Prov. 6:10, 11; 10:4; 19:15; 20:13; 24:30-34), ivrognes, gloutons (Prov. 23:21) ou avides de plaisirs (Prov. 21:17), certains faisaient venir la pauvreté sur eux et sur leur famille. En outre, des événements imprévisibles pouvaient également plonger une famille dans le besoin. Parfois, c’était la mort qui laissait derrière elle des orphelins et des veuves, ou encore un accident ou une maladie qui empêchait temporairement ou définitivement quelqu’un d’accomplir les tâches nécessaires. C’est pourquoi Jéhovah put dire à Israël: “Le pauvre ne disparaîtra jamais au milieu du pays.” — Deut. 15:11.

La Loi, toutefois, aidait considérablement les pauvres à faire face à leurs difficultés. À l’époque de la récolte, ils avaient le droit de glaner dans les champs, les vergers et les vignes. Ils n’avaient donc pas besoin de mendier leur pain ou de voler (Lév. 19:9, 10; 23:22; Deut. 24:19-21). L’Israélite dans le besoin pouvait emprunter de l’argent sans avoir à payer un intérêt, et son débiteur devait se montrer généreux envers lui (Ex. 22:25; Lév. 25:35-37; Deut. 15:7-10; voir DETTE, DÉBITEUR). Pour améliorer sa situation pécuniaire, il pouvait vendre ses terres pour un temps ou se vendre lui-​même comme esclave (Lév. 25:25-28, 39-54). Pour ne pas imposer un fardeau trop lourd au pauvre, la Loi lui permettait de faire des offrandes de moindre valeur au sanctuaire. — Lév. 12:8; 14:21, 22; 27:8.

Selon la loi de Dieu, la justice devait être appliquée de la même manière pour le riche et pour le pauvre, sans montrer de préférence à l’égard de l’un ou de l’autre à cause de sa situation (Ex. 23:3, 6; Lév. 19:15). Cependant, quand la nation d’Israël devint infidèle, les pauvres furent bien souvent opprimés. — És. 10:1, 2; Jér. 2:34.

AU PREMIER SIÈCLE DE NOTRE ÈRE

Il semble que la pauvreté était très répandue parmi les Juifs au Ier siècle de notre ère. La domination étrangère qui s’exerça à partir de l’exil babylonien contraria sans aucun doute l’application de la loi mosaïque qui protégeait les possessions héréditaires (voir Néhémie 9:36, 37). Les chefs religieux, et particulièrement les Pharisiens, se préoccupaient davantage de la tradition que d’inculquer aux Israélites le véritable amour du prochain et une considération légitime pour leurs parents âgés dans le besoin (Mat. 15:5, 6; 23:23; voir Luc 10:29-32). Les Pharisiens, qui aimaient l’argent, ne s’intéressaient guère aux pauvres. — Luc 16:14.

Mais Christ Jésus, lui, ‘avait pitié des foules, car elles étaient dépouillées et disséminées, comme des brebis sans berger’. (Mat. 9:36.) Sa prédication de la bonne nouvelle aux pauvres et aux opprimés contrastait tellement avec la manière d’agir des chefs religieux du judaïsme, qu’elle constituait une des preuves qu’il était bien le Messie (Mat. 11:5; Luc 4:18; 7:22). Ceux qui réagissaient favorablement à son enseignement se voyaient également offrir le glorieux privilège d’hériter le royaume céleste. — Mat. 5:3; Luc 6:20.

Les relations d’alliance que les Juifs entretenaient avec Dieu les mettaient dans l’obligation d’aider leurs frères israélites dans le besoin (Prov. 14:21; 28:27; És. 58:6, 7; Ézéch. 18:7-9). Zachée comprenait bien cela, aussi s’exclama-​t-​il lorsqu’il accepta Jésus comme le Messie: “Voici, Seigneur, que je donne aux pauvres la moitié de mon avoir.” (Luc 19:8). C’est pour cette même raison que Christ Jésus pouvait dire: “Quand tu offres un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles; et tu seras heureux, parce qu’ils n’ont pas de quoi te rendre.” (Luc 14:13, 14). Une autre fois, il donna le conseil suivant à un jeune chef riche: “Vends tout ce que tu as, et distribue aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux; puis, viens et suis-​moi.” (Luc 18:22). En montrant qu’il n’était pas disposé à se séparer de ses biens pour aider les autres, cet homme révélait qu’il ne se souciait pas sincèrement des opprimés et qu’il n’avait donc pas les qualités requises pour être un disciple de Christ. — Luc 18:23.

Les encouragements de Jésus à venir en aide aux pauvres étaient en parfaite harmonie avec ce qu’il avait fait lui-​même. En sa qualité de Fils de Dieu dans le ciel, il possédait toutes choses. Pourtant, ‘bien qu’étant riche, il était devenu pauvre’. Venu en tant qu’homme de condition modeste sur la terre, il put racheter la race humaine et offrir à ses disciples la plus grande des richesses, la possibilité de devenir fils de Dieu (II Cor. 8:9). Il leur permit aussi de jouir d’autres grands trésors spirituels. — Voir II Corinthiens 6:10; Révélation 2:9; 3:17.

En outre, quand il était sur la terre, Jésus s’intéressa personnellement à ceux qui étaient pauvres matériellement. Ses apôtres et lui avaient une caisse commune dans laquelle ils puisaient pour aider les Israélites dans le besoin (Mat. 26:9-11; Marc 14:5-7; Jean 12:5-8; 13:29). Des années plus tard, les chrétiens firent preuve de la même sollicitude en procurant un secours matériel à leurs frères nécessiteux (Rom. 15:26; Gal. 2:10). Certains, toutefois, oublièrent leur responsabilité à cet égard, aussi le disciple Jacques dut-​il les réprimander, car ils regardaient les riches avec faveur, mais ils méprisaient les pauvres. — Jacq. 2:2-9.

Évidemment, seuls ceux qui le méritaient recevaient de l’aide. En aucune façon la paresse n’était encouragée. Comme l’apôtre Paul l’écrivit aux Thessaloniciens: “Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus!” — II Thess. 3:10.

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