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  • SOUS LA LOI
  • LA PROSTITUTION SACRÉE
  • “LA VOIE QUI MÈNE À LA MORT”
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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 1533-1534

PROSTITUÉ(E)

Ce terme désigne généralement une femme qui s’adonne à des obscénités de tous genres; dans un sens plus restreint, il se dit d’une femme qui s’offre à n’importe qui pour avoir des rapports sexuels contre paiement; courtisane.

SOUS LA LOI

La loi que Dieu a donnée à Israël ordonnait: “Ne profane pas ta fille en en faisant une prostituée, afin que le pays ne se livre pas à la prostitution et que le pays ne soit pas rempli par le dérèglement des mœurs.” (Lév. 19:29). Le septième commandement condamnait l’adultère (Ex. 20:14; Deut. 5:18), le châtiment étant la mort pour les deux personnes impliquées dans ce péché (Lév. 20:10). Une jeune femme reconnue coupable de s’être mariée en se prétendant faussement vierge devait être mise à mort (Deut. 22:13-21). La jeune fille fiancée qui commettait la fornication avec un autre homme que son fiancé était assimilée à une femme adultère, et elle était mise à mort (Deut. 22:23, 24). La jeune fille célibataire qui commettait la fornication devait se marier avec l’homme qui l’avait séduite, à moins que son père refuse de consentir au mariage. — Ex. 22:16, 17; Deut. 22:28, 29.

Ce sont quelques-unes des raisons pour lesquelles les prostituées en Israël étaient des étrangères, sauf probablement quelques exceptions. Le livre des Proverbes contient de nombreuses mises en garde contre la “femme étrangère” et l’“étrangère” qui pouvaient inciter un homme à commettre un acte immoral. — Prov. 2:16; 5:20; 7:5; 22:14; 23:27.

La Loi interdisait à un prêtre de se marier avec une prostituée; par ailleurs, la fille d’un prêtre qui se livrait à la prostitution devait être mise à mort puis brûlée au feu (Lév. 21:7, 9, 14). Le ‘salaire d’une prostituée’ ne pouvait être accepté comme contribution au sanctuaire de Jéhovah, car les prostituées étaient quelque chose de détestable aux yeux de Dieu. — Deut. 23:18.

C’est l’affaire de deux prostituées, réglée avec sagesse et compréhension, qui a considérablement renforcé la foi du peuple en Salomon comme étant bien le successeur de David qui convenait sur le trône d’Israël. C’était sans doute un cas sur lequel les juges d’un tribunal de moindre importance n’avaient pas su se prononcer; on en avait par conséquent référé au roi (Deut. 1:17; 17:8-11; I Sam. 8:20). On peut penser que ces deux femmes étaient des prostituées non pas dans le sens qu’elles s’offraient contre de l’argent, mais dans le sens qu’elles avaient commis la fornication. Elles étaient soit Juives, soit, très probablement, d’ascendance étrangère. — I Rois 3:16-28.

LA PROSTITUTION SACRÉE

La prostitution sacrée était une caractéristique marquante des fausses religions. L’historien Hérodote mentionne la “coutume abominable des Babyloniens, qui obligeait toutes les femmes du pays à servir dans le temple de Vénus [Ishtar] une fois dans leur vie, et à se prostituer en l’honneur de la déesse”. Il est également question de prostituées sacrées en rapport avec le culte de Baal, d’Aschtoreth et d’autres dieux et déesses que l’on adorait en Canaan et ailleurs.

Selon Strabon, historien du Ier siècle avant notre ère, le grand temple d’Aphrodite à Corinthe comptait non moins de mille prostituées sacrées, ce dont il tirait gloire. Au sujet du culte phallique d’Aphrodite, dont Corinthe était le foyer, le Commentaire (angl.) de Clarke (Introduction à la première lettre aux Corinthiens) déclare ce qui suit au sujet des Corinthiens: “La prostitution publique occupait une place considérable dans leur religion; lors des prières publiques, ils avaient coutume de demander à leurs dieux de multiplier leurs prostituées. D’autre part, pour marquer leur gratitude envers leurs divinités pour les grâces qu’elles leur accordaient, ils s’engageaient, par des vœux, à augmenter l’effectif de leurs prostituées; en effet, on n’estimait pas scandaleux ni n’assimilait à un péché le commerce avec de telles femmes.”

Le culte dépravé était aussi marqué par la prostitution des hommes. — I Rois 14:23, 24; 15:12; 22:46.

“LA VOIE QUI MÈNE À LA MORT”

Dans le septième chapitre du livre des Proverbes, le roi Salomon décrit une scène qu’il a observée. Cette description illustre les manœuvres auxquelles recourt la prostituée et montre ce qui attend ceux qui se laissent prendre à son piège. Salomon parle d’un jeune homme qui passe dans la rue près de la maison d’une telle femme, à l’approche de la nuit. Vêtue de la façon indécente d’une prostituée, la femme qui était à l’affût s’approche de lui. Elle a les lèvres doucereuses et des mots enjôleurs, mais en fait elle est de nature turbulente et obstinée; elle a le cœur rusé. Cette prostituée se targue d’être juste en disant qu’elle a fait des sacrifices de communion ce jour-​même (ce qui sous-entend qu’il y aura de la nourriture à manger. En effet, celui qui offrait un sacrifice en prenait généralement une part pour lui et sa famille).

Comme le montre Salomon, le jeune homme est maintenant charmé à ce point qu’il est irrésistiblement conduit à pécher avec cette femme. Faisant fi de tout bon sens, il avance comme “un taureau qui vient à l’abattage”, comme un homme lié d’entraves qui ne peut se soustraire à la discipline qu’on va lui infliger. Salomon poursuit en ces termes: “Jusqu’à ce qu’une flèche lui fende le foie”, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il reçoive le coup qui provoque la mort, tant spirituelle que physique. En effet, il a non seulement exposé son corps aux dangers d’une maladie vénérienne mortelle (la syphilis attaque souvent le foie), mais encore “il ne sait pas qu’il y va de son âme même”. Son être tout entier et sa vie sont sérieusement affectés; il a péché gravement contre Dieu. Salomon conclut son récit par ces mots: “Sa maison, ce sont les voies du Schéol; elles descendent vers les chambres intérieures de la mort.” — Voir Proverbes 2:16-19; 5:3-14.

‘Il détruit des choses de valeur’

Le livre des Proverbes dit: “L’homme qui aime la sagesse réjouit son père, mais celui qui se fait le compagnon des prostituées détruit des choses de valeur.” (Prov. 29:3). En premier lieu, il détruit ses relations avec Jéhovah, la plus belle des choses que l’on puisse posséder. Ensuite, il jette l’opprobre sur sa famille et détériore les liens familiaux. Comme l’énonce un autre proverbe, un tel homme ‘donne à d’autres sa dignité, et ses années à ce qui est cruel; des étrangers se rassasient de sa force, et les choses qu’il a acquises avec douleur seront dans la maison d’un étranger’. — Prov. 5:9, 10.

L’homme sage conseille ensuite: “Ne désire pas sa beauté [celle de la femme étrangère] dans ton cœur, (...) car pour une prostituée on se réduit à une miche de pain; mais pour ce qui est de la femme d’un autre homme, elle donne la chasse à une âme précieuse.” (Prov. 6:24-26). Cela peut vouloir dire que lorsqu’un Israélite fréquentait une prostituée, il dilapidait ses biens et en était réduit à la pauvreté (voir I Samuel 2:36; Luc 15:30), mais aussi que l’homme qui commettait l’adultère avec la femme d’un autre homme perdait son âme (puisque sous la Loi l’adultère était puni de mort). Ou encore le passage entier assimile la femme adultère à une prostituée.

Les derniers versets du chapitre (Prov. 6:29-35) disent ceci: “Ainsi en est-​il de celui qui a des rapports avec la femme de son semblable: quiconque la touche ne demeurera pas impunissable. On ne méprise pas un voleur parce qu’il vole pour s’emplir l’âme quand il a faim. Mais quand il est surpris, il indemnisera au septuple; il donnera toutes les choses de valeur de sa maison. Quiconque commet l’adultère avec une femme est privé de cœur; il supprime son âme, celui qui fait cela. Il trouvera plaie et déshonneur, et son opprobre ne s’effacera pas. Car la fureur d’un homme valide, c’est la jalousie, et il ne témoignera pas de compassion au jour de la vengeance. Il ne prendra en considération aucune rançon d’aucune sorte, et tu auras beau augmenter le présent, il n’acceptera pas.”

Ce passage signifie probablement que l’on ne méprise pas grandement celui qui a volé pour satisfaire sa faim; dans une certaine mesure les gens comprennent son geste. Néanmoins, s’il est pris il est contraint de restituer ce qu’il a volé, avec ‘intérêt’. (Cela était particulièrement le cas sous la Loi [Ex. 22:1, 3-5]; l’expression “au septuple” est sans doute employée dans ce passage des Proverbes pour indiquer que le voleur est contraint de payer entièrement pour sa faute.) En revanche, l’homme adultère ne peut pas donner de compensation pour son péché; son opprobre, qui est considérable, demeure sur lui, et en aucune façon il ne peut se racheter pour éviter le châtiment qu’il mérite.

Si un chrétien membre du corps spirituel du Christ a des relations avec une prostituée ou commet la fornication, il ôte un membre à Christ et en fait un membre de la prostituée, car il s’unit à elle pour ne former qu’un seul corps. Ce faisant, c’est contre son propre corps qu’il pèche puisqu’il est ‘membre du Christ’. — I Cor. 6:15-18.

QUI VEUT OBTENIR LE SALUT DOIT ABANDONNER CETTE PRATIQUE

Il y a un espoir pour les prostituées, dans la mesure où elles renoncent à cette pratique détestable et où elles exercent la foi dans le sacrifice rédempteur de Jésus Christ. Dans une lettre aux chrétiens de Corinthe, l’apôtre Paul leur rappelait que certains d’entre eux étaient autrefois fornicateurs et adultères, mais qu’en renonçant à cette conduite ils avaient été lavés et déclarés justes au nom du Seigneur Jésus Christ (I Cor. 6:9-11). Bien des prostituées en Israël ont montré que leur cœur était meilleur que celui des chefs religieux. Ces femmes, que les scribes et les Pharisiens méprisaient, ont accepté humblement la prédication de Jean le Baptiseur, et Jésus les a citées en exemple aux chefs religieux, en disant: “En vérité je vous le dis, les collecteurs d’impôts et les prostituées vous devancent dans le Royaume de Dieu.” — Mat. 21:31, 32; voir Jacques 2:25; voir aussi RAHAB.

USAGE FIGURÉ

La Bible qualifie de “prostituée” une personne, une nation ou une congrégation de personnes vouées à Dieu, qui s’associe avec le monde ou qui se tourne vers le culte des faux dieux. C’est ainsi qu’a agi la nation d’Israël, qui s’est laissé entraîner dans des “relations immorales” avec des dieux étrangers. Qui plus est, c’est auprès des nations étrangères qu’elle cherchait la sécurité et la protection contre ses ennemis plutôt qu’auprès de son “propriétaire et époux” Jéhovah Dieu, de la même façon qu’une épouse infidèle se serait adressée à un autre homme (És. 54:5, 6). En outre, Jérusalem était tombée si bas dans son infidélité qu’elle était même allée au delà des habitudes des prostituées. Sous l’inspiration de Dieu, le prophète Ézéchiel en a parlé en ces termes: “À toutes les prostituées on donne ordinairement un cadeau, mais toi — tu as donné tes cadeaux à tous ceux qui t’aiment passionnément, et tu leur offres un présent pour qu’ils entrent vers toi de tous les alentours, dans tes actes de prostitution.” (Ézéch. 16:33, 34). Le royaume des dix tribus d’Israël et celui des deux tribus de Juda ont été tous deux accusés d’être des prostituées dans ce sens symbolique. — Ézéch. 23:1-49.

Le cas le plus tristement célèbre de prostitution spirituelle est celui de “Babylone la Grande, la mère des prostituées et des choses immondes de la terre”. — Rév. 17:5.

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