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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 1266-1267

RAHAB

1. (Héb. Raḥav, “large, spacieux”). Prostituée de Jéricho qui devint adoratrice de Jéhovah. Au printemps de l’an 1473 avant notre ère, deux espions israélites se sont rendus à Jéricho et ont logé dans sa maison (Josué 2:1). La Bible ne parle pas de la durée de leur séjour dans la ville, mais celle-ci n’étant pas tellement grande il n’a pas fallu bien longtemps pour l’explorer.

Dans certains milieux, surtout parmi les Juifs traditionalistes, on nie que Rahab était vraiment une prostituée dans le sens courant du terme. Toutefois, cette opinion ne semble pas reposer sur une base solide. Le mot hébreu zanah désigne toujours des relations illicites, qu’il s’agisse de relations sexuelles ou d’infidélité spirituelle. Et chaque fois qu’il est question d’une prostituée, ce mot est ainsi traduit dans les versions françaises. Il n’est pas rendu par “hôtesse”, “hôtelière” ou d’autres termes semblables. En outre, chez les Cananéens la prostitution n’était pas un commerce mal vu. Le fait que Rahab avait des tiges de lin sur son toit et possédait du cordon écarlate indiquerait qu’elle n’était pas paresseuse.

D’autres habitants de la ville identifièrent les deux hôtes de Rahab comme étant des Israélites et ils allèrent avertir le roi. Cependant, Rahab cacha rapidement les Israélites sous les tiges de lin qui séchaient sur le toit, de sorte que lorsque des hommes vinrent pour s’emparer d’eux elle put les envoyer ailleurs sans éveiller les soupçons. En agissant ainsi, Rahab a montré qu’elle était plus attachée au Dieu d’Israël qu’à son propre pays condamné. — Josué 2:2-7.

On ne peut dire avec certitude à quel moment Rahab avait compris quels étaient le but des espions et les intentions d’Israël concernant Jéricho. Mais elle reconnut que les habitants du pays étaient très effrayés parce qu’ils avaient appris comment Jéhovah avait sauvé Israël au cours des quelque quarante années passées. Elle demanda aux espions de lui jurer qu’elle-​même et toute sa famille, à savoir son père, sa mère et les autres membres de celle-ci, seraient gardées en vie. Les espions acceptèrent, mais à condition qu’elle rassemble toute sa famille dans sa maison, qu’elle suspende un cordon écarlate à sa fenêtre et qu’elle ne parle pas de leur visite. Elle le leur promit. Elle a encore protégé les espions en les faisant descendre par la fenêtre (la maison se trouvant sur la muraille de la ville) et en leur expliquant comment éviter leurs poursuivants qui s’étaient dirigés vers les gués du Jourdain. — Josué 2:8-22.

Les espions racontèrent à Josué tout ce qui s’était passé (Josué 2:23, 24). Par la suite, quand les murailles de Jéricho s’écroulèrent, la maison de Rahab qui “se trouvait sur un côté de la muraille” ne fut pas détruite (Josué 6:22). Sur l’ordre de Josué, Rahab et sa famille furent épargnées et les deux espions les emmenèrent en lieu sûr. Après s’être tenus en dehors du camp d’Israël pendant un certain temps, Rahab et les membres de sa famille furent autorisés à demeurer parmi les Israélites (Josué 6:17, 23, 25). Cette ancienne prostituée devint ensuite la femme de Salmon et la mère de Boaz, dans la lignée royale des rois davidiques; elle est une des quatre femmes mentionnées par Matthieu dans la généalogie de Jésus (Ruth 4:20-22; Mat. 1:5, 6). Rahab est aussi un exemple remarquable: bien que n’étant pas israélite, elle a prouvé par ses actes qu’elle avait une foi totale en Jéhovah. — Héb. 11:30, 31; Jacq. 2:25.

2. (Héb. Rahav, “tempête, arrogance”). Expression symbolique employée pour la première fois en Job (9:13; 26:12), où elle est traduite par “assaillant” (MN). Dans le second passage, le contexte et une construction de phrase parallèle assimilent ce terme à un monstre marin. De même, en Ésaïe 51:9 le mot Rahab et l’expression “monstre marin” sont associés. Nous lisons en effet: “N’est-​ce pas toi qui as mis Rahab en pièces, qui as percé le monstre marin?”

Rahab, le “monstre marin” orgueilleux et arrogant, en vint à symboliser l’Égypte et son pharaon qui s’opposaient à Moïse et à Israël. Dans le chapitre 51 d’Ésaïe, cité plus haut, le verset suivant 51:10 fait allusion à la délivrance d’Israël de l’Égypte par Jéhovah. Nous lisons: “N’est-​ce pas toi qui as desséché la mer, les eaux du vaste abîme, et toi qui as fait des profondeurs de la mer un chemin pour que traversent les rachetés?” En Ésaïe 30:7, “Rahab” est de nouveau associé à l’Égypte. Et en Psaume 87:4, le mot “Rahab” est utilisé alors que le terme Égypte conviendrait très bien. Il est le premier d’une liste des ennemis d’Israël qui comprend Babylone, la Philistie, Tyr et Cusch. Les targums portent “les Égyptiens” dans ce verset, et en Psaume 89:10 ils paraphrasent “Rahab” de telle sorte que le terme est associé à l’arrogant pharaon d’Égypte que Jéhovah a humilié.

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