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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 1370-1371

SARA

(“princesse”), SARAÏ (“querelleuse”).

Demi-sœur et femme d’Abraham; mère d’Isaac (Gen. 11:29; 20:12; És. 51:2). À l’origine son nom était Saraï (Gen. 17:15). Elle avait dix ans de moins qu’Abraham (Gen. 17:17) et elle l’épousa à l’époque où ils vivaient dans la ville chaldéenne d’Ur (Gen. 11:28, 29). Elle resta stérile jusqu’à ce que ses facultés reproductrices fussent miraculeusement ranimées, alors qu’elle n’avait plus ses règles. — Gen. 18:11; Rom. 4:19; Héb. 11:11.

Sara devait avoir passé la soixantaine quand elle quitta Ur avec Abraham pour s’établir à Haran. À soixante-cinq ans elle accompagna son mari au pays de Canaan (Gen. 12:4, 5). Là, ils demeurèrent un certain temps à Sichem, dans la région montagneuse à l’est de Béthel, puis dans divers autres endroits avant que la famine ne les contraignît d’aller en Égypte. — Gen. 12:6-10.

Bien qu’avancée en âge, Sara était très belle. C’est pourquoi Abraham lui avait demandé de dire, partout où ils iraient, qu’il était son frère, de crainte qu’on le tuât et qu’on s’emparât d’elle (Gen. 20:13). En Égypte, il en résulta que Pharaon fit venir Sara dans sa maison sur la recommandation de ses princes. Mais l’intervention divine empêcha Pharaon de la violer. Il renvoya alors Sara à Abraham et leur demanda de quitter le pays. Il fournit également un sauf-conduit pour Abraham et ses biens. — Gen. 12:11-20.

On notera avec intérêt qu’un ancien papyrus parle d’un pharaon qui chargea des hommes armés de se saisir d’une jolie femme et de tuer son mari. La crainte qu’éprouvait Abraham d’être mis à mort à cause de Sara n’était donc pas sans fondement. Plutôt que de mettre sa vie en danger en tentant vainement de sauver l’honneur de sa femme dans un pays étranger, Abraham a adopté la conduite qui lui parut la plus sûre. Il convient de se rappeler qu’Abraham était le propriétaire de sa femme. Sara était heureuse de servir Jéhovah et Abraham de cette façon. Les Écritures n’ont jamais censuré Abraham pour avoir agi ainsi.

Dix ans après leur arrivée en Canaan, Sara, âgée de soixante-quinze ans, voulut des enfants par l’intermédiaire de sa servante égyptienne Agar et demanda à Abraham d’avoir des relations avec celle-ci (Gen. 16:1-3). Les difficultés qui en résultèrent montrent bien que ce n’était pas de cette façon que Jéhovah allait accomplir la promesse faite à Abraham à propos de la “postérité”. (Gen. 15:1-16.) Quand elle se rendit compte qu’elle était enceinte, Agar commença à mépriser sa maîtresse. Sara se plaignit alors à Abraham, qui lui permit d’agir avec Agar comme une maîtresse vis-à-vis de sa servante. Humiliée par Sara, Agar se sauva loin d’elle, mais elle revint pour obéir à l’ordre divin. Ensuite elle donna naissance à Ismaël. — Gen. 16:4-16.

Environ treize ans après la naissance d’Ismaël, Abraham reçut de Dieu l’ordre de circoncire tous les mâles de sa maison. À ce moment-​là, Dieu lui ordonna d’appeler sa femme non plus “Saraï” mais “Sara”, qui signifie “princesse”. À propos de Sara, Dieu dit: “Je la bénirai et je te donnerai aussi d’elle un fils; et je la bénirai et elle deviendra des nations; des rois de peuples sortiront d’elle.” (Gen. 17:9-27). Peu après, à Mamré, trois anges vinrent voir Abraham et l’un d’eux réaffirma que Sara donnerait naissance à un fils. Surprenant la conversation depuis sa tente, “Sara se mit (...) à rire en elle-​même, en disant: ‘À présent que je suis usée, aurai-​je réellement du plaisir? D’ailleurs mon seigneur est vieux!’” Reprise parce qu’elle avait ri, Sara nia l’avoir fait, car elle avait peur (Gen. 18:1-15; Rom. 9:9). Puisque Sara est citée comme un exemple de foi en Hébreux 11:11, il est évident que son rire n’exprimait pas une incroyance totale, mais simplement un certain doute. Apparemment, l’idée d’avoir un fils dans sa vieillesse l’a frappée comme quelque chose de plutôt comique. Le fait que Sara a reconnu (en elle-​même) qu’Abraham était son seigneur indique qu’elle était obéissante et soumise à son mari et chef. C’est pourquoi elle est citée en exemple pour les épouses chrétiennes. — I Pierre 3:5, 6.

Sara et son mari commencèrent à résider à Guérar. Là, de nouveau, Abraham présenta sa femme comme sa sœur. Le roi de Guérar, Abimélech, s’empara alors de Sara. Cette fois encore, Jéhovah est intervenu pour que Sara ne soit pas violée. Abimélech la rendit à Abraham et donna à ce dernier du bétail ainsi que des serviteurs et des servantes, peut-être pour compenser de l’avoir privé temporairement de sa femme. De plus, il donna à Abraham mille pièces d’argent. Ces pièces d’argent devaient servir de preuve que Sara était lavée de tout opprobre quant à sa moralité. — Gen. chap. 20.

À l’âge de quatre-vingt-dix ans, Sara eut la joie de donner naissance à Isaac. Elle s’exclama alors: “Dieu m’a préparé du rire: quiconque l’apprendra rira de moi.” Ce rire serait évidemment causé par le ravissement et la stupéfaction devant la naissance de l’enfant. Sara nourrit son fils pendant environ cinq ans. Quand finalement Isaac fut sevré, Abraham organisa une grande fête. À cette occasion, Sara remarqua que le fils d’Agar, Ismaël, qui avait alors à peu près dix-neuf ans, était “en train de se livrer à des railleries”, ou de jouer avec Isaac en se moquant de lui. Sara craignit probablement pour l’avenir de son fils Isaac, aussi demanda-​t-​elle à Abraham de chasser Agar et son fils. C’est ce que fit Abraham après avoir reçu l’approbation divine à ce sujet. — Gen. 21:1-14.

Environ trente-deux ans plus tard, Sara mourut à l’âge de 127 ans et Abraham l’enterra dans “la caverne du champ de Macpélah”. — Gen. 23:1, 19, 20.

CE QU’ELLE SYMBOLISE

Dans sa lettre aux Galates l’apôtre Paul montre que Sara, la femme d’Abraham, représente la “Jérusalem d’en haut”, la mère des chrétiens oints de l’esprit, qui constituent la “postérité” spirituelle d’Abraham. Comme Sara, la “Jérusalem d’en haut”, la femme symbolique de Dieu, n’a jamais été en esclavage; c’est pourquoi ses enfants aussi sont libres. Pour devenir un enfant libre de la “Jérusalem d’en haut” et posséder “sa liberté”, il faut être délivré des liens du péché par le Fils de Dieu (Gal. 4:22 à 5:1, et note en bas de page sur 5:1, NW, éd. 1984). Jésus dit ce qui suit aux descendants naturels d’Abraham: “En toute vérité je vous le dis: quiconque pratique le péché est esclave du péché. D’autre part, l’esclave ne demeure pas dans la maison pour toujours; le fils y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres.” — Jean 8:34-36; voir AGAR.

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