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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 1387-1388

SCRIBE

(héb. sophér, “recenseur, greffier, secrétaire, scribe”; gr. grammatéus, “un scribe, un lettré”).

Ce terme désigne une personne qui a fait des études. Le mot hébreu vient d’une racine signifiant “écrire” ou “compter” et il est rendu selon les cas par scribe, secrétaire ou copiste. Certains hommes de la tribu de Zabulon possédaient “l’équipement du scribe” pour compter et enrôler les soldats de l’armée (Juges 5:14; voir II Rois 25:19; II Chroniques 26:11). Des scribes ou des secrétaires servaient aussi au temple (II Rois 22:3). Le secrétaire du roi Joas collaborait avec le grand prêtre pour compter l’argent des contributions et le donner ensuite à ceux qui payaient les ouvriers travaillant aux réparations du temple (II Rois 12:10-12). Baruch écrivait sous la dictée de Jérémie (Jér. 36:32). Les secrétaires d’Assuérus, roi de Perse, étaient placés sous la direction de Haman lorsqu’ils rédigèrent le décret ordonnant la destruction des Juifs, et sous celle de Mardochée lorsqu’un décret contraire fut promulgué. — Esther 3:12; 8:9.

Les scribes hébreux exerçaient la fonction de notaires publics. Ils préparaient les actes de divorce et enregistraient d’autres transactions. À une époque plus tardive du moins, ils ne fixaient pas leurs honoraires, aussi fallait-​il négocier au préalable avec eux. Habituellement, c’était l’un des contractants d’une transaction qui réglait les honoraires, mais quelquefois les deux parties en partageaient le paiement. Ézéchiel vit en vision un homme avec une écritoire de secrétaire qui accomplissait une œuvre de marquage. — Ézéch. 9:3, 4.

LES COPISTES DES ÉCRITURES

C’est aux jours du prêtre Esdras que les scribes (sôphrim ou, francisé, sopherim) commencèrent à acquérir une certaine notoriété lorsqu’ils formèrent un groupe distinct. Copistes des Écritures hébraïques, ils étaient consciencieux dans leur travail et avaient peur de commettre des erreurs. Avec le temps, ils devinrent méticuleux à l’extrême, allant jusqu’à compter non seulement les mots, mais aussi les lettres. Plusieurs siècles après la venue du Christ sur la terre, l’hébreu ne s’écrivait encore qu’avec des consonnes; l’omission ou l’adjonction d’une seule lettre aurait donc souvent transformé un mot en un autre. Si les copistes décelaient la moindre erreur ou une seule lettre mal écrite, toute cette partie du rouleau était refusée, jugée impropre à l’utilisation dans la synagogue. Après quoi, cette portion était retranchée et remplacée par une autre qui ne comportait aucune faute. Il fallait lire chaque mot à haute voix avant de l’écrire. Inscrire de mémoire même un seul mot était considéré comme un péché grave. Les scribes religieux devinrent excessifs. On dit qu’ils nettoyaient pieusement leur plume avant d’écrire le mot ʼÈlohim (Dieu) ou ʼAdhônây (Seigneur).

Mais, en dépit du soin extrême qu’ils apportaient afin d’éviter les fautes d’inattention, avec le temps les sopherim commencèrent à prendre la liberté d’opérer des changements dans le texte. Selon eux, ils ont modifié le texte hébreu primitif dans 134 passages en remplaçant Yehôwâh par ʼAdhônây. Dans d’autres passages, ils remplacèrent ce mot par ʼÈlohim. Ils effectuèrent nombre de modifications à cause de la superstition en rapport avec le nom divin et, comme ils le prétendaient, pour éviter les anthropomorphismes, c’est-à-dire les expressions qui attribuent à Dieu des réactions humaines (voir JÉHOVAH [La superstition cache le nom]). Les massorètes, nom par lequel les copistes étaient connus des siècles après l’époque où Jésus était sur la terre, repérèrent les modifications apportées par les premiers sopherim et les indiquèrent dans la marge du texte hébreu. Ces notes marginales reçurent le nom de “Massore”. La Massore énumérait les quinze points extraordinaires indiqués par les sopherim. Il s’agissait de quinze mots ou phrases du texte hébreu signalés par des points au-dessus et au-dessous, dont la signification est controversée. Les sopherim avaient également effectué d’autres corrections ou changements.

LES SCRIBES: DES ENSEIGNANTS DE LA LOI

Au début, les prêtres servaient en tant que scribes (Esdras 7:1-6). Mais on insistait beaucoup sur la nécessité pour chaque Juif de connaître la Loi. Aussi, ceux qui étudiaient et acquéraient une très grande connaissance étaient-​ils respectés. Ces érudits formèrent finalement un groupe indépendant dont beaucoup de membres n’appartenaient pas à la tribu sacerdotale. Lorsque Jésus était sur la terre, le terme “scribes” désignait donc une classe d’hommes versés dans la Loi. Ces érudits faisaient de l’étude systématique de la Loi et de son interprétation leur profession. Ils figuraient vraisemblablement parmi les enseignants de la Loi, les légistes (Luc 5:17; 11:45). On les associait généralement à la secte religieuse des Pharisiens, car ces derniers reconnaissaient les interprétations ou les “traditions” des scribes qui en étaient venues avec le temps à former une masse énorme de règles pointilleuses. L’expression “scribes des Pharisiens” apparaît plusieurs fois dans les Écritures (Marc 2:16; Luc 5:30; Actes 23:9). Elle peut indiquer que certains scribes étaient des Sadducéens, lesquels croyaient seulement en la Loi écrite. Les scribes des Pharisiens défendaient ardemment la Loi mais aussi les traditions, qui avaient pris de l’importance. Ils avaient une plus grande emprise sur le peuple que les prêtres. Les scribes étaient surtout à Jérusalem, mais il y en avait aussi dans toute la Palestine ainsi que dans d’autres pays, parmi les Juifs de la Diaspora. — Mat. 15:1; Marc 3:22; Luc 5:17; voir RABBI.

LES COPISTES DES ÉCRITURES GRECQUES CHRÉTIENNES

Lorsqu’il écrit aux Colossiens, l’apôtre Paul ordonne que sa lettre soit lue dans la congrégation de Laodicée, et qu’eux lisent la lettre destinée aux Laodicéens (Col. 4:16). Nul doute que chaque congrégation désirait lire toutes les lettres que leur adressaient les apôtres et les autres membres du collège central de la congrégation chrétienne. Afin de pouvoir les consulter ultérieurement et les propager dans une plus grande mesure, des copies en furent exécutées. Les collections des anciennes copies manuscrites des lettres de Paul prouvent que nombre de celles-ci furent mises en circulation.

Les copistes chrétiens n’étaient généralement pas des professionnels, mais ils transcrivirent soigneusement les écrits chrétiens divinement inspirés parce qu’ils les respectaient et leur accordaient une grande valeur. Le papyrus grec Rylands no 457, le plus ancien fragment des Écritures grecques chrétiennes actuellement disponible, illustre très bien le travail de ces copistes chrétiens du passé. Écrit sur les deux faces et comportant une centaine de lettres (caractères) grecques, il a été daté du IIe siècle de notre ère. Bien qu’il n’ait aucune apparence officielle et n’offre pas une écriture de choix, on en a parlé comme d’“un travail soigné”. Fait intéressant, ce fragment vient d’un codex d’environ vingt centimètres sur vingt qui contenait très probablement tout l’Évangile de Jean, soit quelque soixante-six feuilles ou 132 pages en tout. — Voir MANUSCRITS DE LA BIBLE.

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