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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 1431-1433

SYNAGOGUE

(gr. sunagôgê, “rassemblement”).

Dans la version des Septante, les deux mots ekklêsia (signifiant “assemblée ou congrégation”) et sunagôgê sont utilisés indifféremment. Le mot “synagogue” finit par désigner le lieu, le bâtiment, où se tenait l’assemblée. Cependant, il ne perdit pas entièrement son sens original. En effet, la Grande Synagogue n’était pas un vaste bâtiment, mais une assemblée d’éminents lettrés chargés d’établir le canon des Écritures hébraïques pour les Juifs de Palestine. Son origine remonterait à l’époque d’Esdras et de Néhémie, et elle aurait continué à exister jusqu’à l’apparition du Grand Sanhédrin au IIIe siècle avant notre ère. En Révélation 2:9 et 3:9, le mot “synagogue” désigne une assemblée placée sous la domination de Satan. On parle également de “la synagogue dite des Affranchis”. (Actes 6:9; voir AFFRANCHI, HOMME LIBRE.) Jacques utilise ce mot à propos d’un rassemblement chrétien ou d’une réunion publique. — Jacq. 2:2.

On ne sait pas exactement quand les synagogues furent créées; il semble que ce soit au cours des soixante-dix années d’exil passées à Babylone alors qu’il n’y avait pas de temple, ou peu après le retour d’exil quand le prêtre Esdras souligna vigoureusement la nécessité de connaître la Loi. À l’époque du ministère terrestre de Jésus Christ, chaque ville, quelle que soit son importance, avait sa synagogue, les cités importantes en ayant plusieurs. À Jérusalem, il y en avait de nombreuses. On trouve même dans les Écritures le cas d’une synagogue bâtie pour les Juifs par un officier de l’armée romaine. — Luc 7:2, 5, 9.

La synagogue possédait une arche, c’est-à-dire un coffre, renfermant les rouleaux des Écritures. Le pupitre de l’orateur se trouvait sur le devant avec, de chaque côté, les sièges très convoités par les scribes et les Pharisiens. Ces sièges, qui faisaient face à l’assistance, étaient occupés par les membres de la synagogue qui présidaient la réunion et par des invités de marque. Cependant, le culte se déroulait en grande partie au centre de la salle afin que chacun puisse entendre et participer. Sur les trois côtés, il y avait des bancs pour l’assistance, une partie séparée étant réservée aux femmes. — Mat. 23:6.

PROGRAMME DU CULTE

La synagogue était un lieu réservé à l’instruction et non aux sacrifices, ces derniers n’ayant lieu qu’au temple. Il semble que le culte qui se déroulait à la synagogue consistait en louanges, prières, récitation et lecture des Écritures, commentaires et exhortations ou prédication. Les louanges s’inspiraient des Psaumes. Les prières, bien que tirées des Écritures dans une certaine mesure, finirent par devenir très longues, ritualistes et récitées comme prétexte ou pour se faire valoir. — Marc 12:40; Luc 20:47.

Le moment le plus important du culte à la synagogue était la lecture et le commentaire de la Torah. La lecture des Écritures se divisait en trois parties. La première était constituée par la récitation de la Schéma, ce qui équivaut à la confession de foi pour les Juifs. On lui donna ce nom à cause du premier mot du premier verset cité: “Écoute [Shemaʽ], ô Israël: Jéhovah, notre Dieu, est un seul Jéhovah.” (Deut. 6:4). Ensuite venait la lecture de la Torah ou Pentateuque, la Loi. Dans de nombreuses synagogues, on établissait un programme de manière à lire toute la Torah en une année. C’est à cause de l’importance accordée à cette lecture que le disciple Jacques pouvait à juste raison faire remarquer aux membres du collège central de Jérusalem: “Car depuis les temps anciens, Moïse a de ville en ville ceux qui le prêchent, parce qu’on le lit à haute voix chaque sabbat, dans les synagogues.” (Actes 15:21). Ensuite, il y avait la lecture d’extraits des Prophètes (les Haftarahs) accompagnée chaque fois d’un commentaire. Quand Jésus entra dans la synagogue de Nazareth, la ville où il avait grandi, on lui tendit l’un des rouleaux qui contenait les Haftarahs afin qu’il le lise, puis il en fit un commentaire, comme c’était la coutume. — Luc 4:17-21.

Après la lecture de la Torah et des Haftarahs, suivie de leur commentaire respectif, venait la prédication ou exhortation qui était faite devant l’assemblée, alors que le reste de l’enseignement était dispensé depuis le centre de la synagogue. Les Écritures montrent que Jésus enseigna et prêcha dans les synagogues de toute la Galilée. Pareillement, Luc rapporte qu’“après la lecture publique de la Loi et des Prophètes” Paul et Barnabas furent invités à parler, à prêcher. — Mat. 4:23; Actes 13:15, 16.

LA PRÉDICATION DE PAUL

Après la Pentecôte de l’an 33 et la fondation de la congrégation chrétienne, les apôtres, et en particulier Paul, prêchèrent beaucoup dans les synagogues. Quand il arrivait dans une ville, Paul commençait généralement par se rendre à la synagogue pour y prêcher et donner d’abord aux Juifs l’occasion d’entendre la bonne nouvelle du Royaume. Ensuite, il allait vers les Gentils. Dans certains cas, il consacrait à cette activité un temps considérable en prêchant plusieurs sabbats consécutifs. À Éphèse, par exemple, il enseigna dans la synagogue pendant trois mois, puis, ayant rencontré de l’opposition, il emmena les disciples et se réunit avec eux dans la salle de l’école de Tyrannus pendant environ deux ans. — Actes 13:14; 17:1, 2, 10, 17; 18:4, 19; 19:8-10.

RESSEMBLANCES AVEC L’ORGANISATION CHRÉTIENNE

Les premiers chrétiens d’origine juive n’eurent pas de mal à tenir des réunions instructives et bien organisées pour étudier la Bible, car ils disposaient du modèle des synagogues qu’ils connaissaient bien. On observe de nombreuses similitudes. Dans la synagogue juive comme dans la congrégation chrétienne, il n’y avait pas de prêtrise mise à part, ni d’ecclésiastique qui aurait été presque le seul à parler. À la synagogue, n’importe quel Juif pieux pouvait lire ou commenter les Écritures. Dans la congrégation chrétienne, tous allaient faire la déclaration publique, s’inciter à l’amour et aux belles œuvres, mais d’une manière ordonnée (Héb. 10:23-25). À la synagogue des Juifs, les femmes n’enseignaient pas et n’exerçaient aucune autorité sur les hommes, pas plus qu’elles ne le firent dans la congrégation chrétienne. Le quatorzième chapitre de la première lettre aux Corinthiens donne des instructions pour la tenue des réunions chrétiennes. On peut constater que celles-ci étaient très semblables aux habitudes de la synagogue. — I Cor. 14:31-35; I Tim. 2:11, 12.

Dans les synagogues il y avait des présidents et des surveillants, tout comme dans les congrégations chrétiennes primitives (Marc 5:22; Luc 13:14; Actes 20:28; Rom. 12:8). Il y avait aussi des aides, comme dans le système chrétien. Un homme était appelé l’“envoyé” ou le “messager” de la synagogue. Si on ne trouve pas d’équivalent dans le récit historique de la congrégation chrétienne du Ier siècle, un terme similaire, “ange”, apparaît dans les messages que Jésus Christ envoya aux sept congrégations d’Asie Mineure. — Luc 4:20; I Tim. 3:8-10; Rév. 2:1, 8, 12, 18; 3:1, 7, 14.

Il y a d’autres domaines où la synagogue servit de modèle aux rassemblements chrétiens. Ainsi, les synagogues locales reconnaissaient l’autorité du Sanhédrin de Jérusalem, tout comme les congrégations chrétiennes reconnaissaient celle du collège central de Jérusalem, ainsi que le montre clairement le livre des Actes, chapitre 15. Dans un cas comme dans l’autre, on ne faisait pas de quête, mais on prévoyait des offrandes pour l’assemblée et ses ministres, et pour les pauvres. — II Cor. 9:1-5.

La synagogue et la congrégation chrétienne faisaient l’une et l’autre fonction de tribunal. C’était à la synagogue que toutes les affaires de moindre importance concernant les Juifs étaient plaidées et jugées. De la même manière, l’apôtre Paul fit valoir que les chrétiens devaient laisser les anciens de la congrégation juger leurs problèmes plutôt que d’aller devant les tribunaux du monde pour régler leurs différends. S’il était prévu, à la synagogue, d’administrer des coups de fouet, dans la congrégation chrétienne le châtiment se limitait à des réprimandes (I Cor. 6:1-3). Comme dans la synagogue, la peine la plus sévère, applicable dans la congrégation chrétienne à l’encontre de quelqu’un qui se disait chrétien, était l’expulsion, c’est-à-dire l’exclusion ou l’excommunication. — I Cor. 5:1-8, 11-13; voir EXPULSION.

Jésus prédit que ses disciples seraient fouettés dans les synagogues (Mat. 10:17; 23:34; Marc 13:9) et qu’ils en seraient expulsés (Jean 16:2). Certains chefs juifs avaient foi en Jésus, mais ils ne le confessaient pas, car ils avaient peur d’être expulsés de la congrégation juive (Jean 12:42). Un aveugle de naissance qui avait été guéri par Jésus fut jeté dehors par les Juifs parce qu’il avait témoigné en faveur du Christ. — Jean 9:1, 34.

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