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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 1443-1444

TARSIS

(désigne peut-être la chrysolithe ou une autre pierre de teinte dorée).

L’un des quatre fils de Javan nés après le déluge (Gen. 10:4; I Chron. 1:7). Il est inclus parmi les soixante-dix chefs de famille à partir desquels les nations “se disséminèrent sur la terre”. (Gen. 10:32.) Comme ce fut le cas pour les autres fils de Javan, le nom Tarsis en vint à désigner un peuple et une région. Nous disposons de quelques indications nous permettant de déterminer dans quelle direction les descendants de Tarsis émigrèrent au cours des siècles qui suivirent le déluge.

Quand Jéhovah confia au prophète Jonas (vers 844 av. n. è.) la mission de se rendre à Ninive, en Assyrie, celui-ci tenta d’échapper à son devoir en allant au port méditerranéen de Joppé (ville moderne de Tel-Aviv-Jaffa), où il paya le prix du passage sur “un navire qui allait à Tarsis”. (Jonas 1:1-3; 4:2.) Logiquement donc, Tarsis doit être une île ou un pays côtier de la Méditerranée situé dans la direction opposée à celle de Ninive et, bien sûr, plus facilement accessible par mer que par terre. D’ailleurs, en Ézéchiel 27:25, 26, il est question du “cœur de la haute mer” en rapport avec “les navires de Tarsis”. (Voir Psaume 48:7; Jonas 2:3.) L’opinion de l’historien Josèphe selon laquelle il faudrait identifier Tarsis à la ville de Tarse en Cilicie (Asie Mineure) ne paraît pas fondée. En effet, à Tarse, Jonas aurait été plus près de Ninive qu’il ne l’était en Palestine.

On a retrouvé une inscription de l’empereur assyrien Ésar-Haddon (datant du VIIe siècle avant notre ère) dans laquelle il se vante d’avoir vaincu Tyr et l’Égypte et affirme que tous les rois des îles, de Chypre “aux contrées aussi lointaines que Tarsisi”, lui payaient tribut. Puisque Chypre se trouve dans la partie orientale de la Méditerranée, cette déclaration semble également indiquer que Tarsis se situe dans la partie occidentale de cette mer.

La plupart des historiens identifient Tarsis à l’Espagne. Ils se fondent sur d’antiques inscriptions d’auteurs grecs et romains qui parlent d’un endroit ou d’une région d’Espagne appelé Tartessus. Bien que le géographe grec Strabon (Ier siècle av. n. è.) ait situé Tartessus aux alentours du fleuve Guadalquivir, en Andalousie, il semble que ce nom désignait d’une façon générale la partie méridionale de la péninsule Ibérique.

RELATIONS COMMERCIALES AVEC SALOMON

Que les Phéniciens commerçaient avec Tarsis, cela est clairement confirmé par le récit des événements qui eurent lieu sous le règne de Salomon (quelque treize siècles après le déluge), règne pendant lequel la nation d’Israël s’engagea, elle aussi, dans le commerce maritime. Salomon avait une flotte de bateaux dans la mer Rouge, dirigée en partie par des matelots expérimentés d’Hiram, roi phénicien de Tyr. Ces bateaux permettaient notamment de commercer avec le riche pays aurifère d’Ophir (I Rois 9:26-28). Le récit biblique dit ensuite que Salomon avait sur la mer “une flotte de navires de Tarsis, avec la flotte des navires de Hiram”. Ces navires faisaient un voyage tous les trois ans pour importer de l’or, de l’argent, de l’ivoire, des singes et des paons (I Rois 10:22). L’opinion générale est qu’avec le temps l’expression “navires de Tarsis” en vint à désigner un type de navire, défini comme suit dans un lexique biblique: “Grands vaisseaux de haute mer, capables de naviguer jusqu’à Tarsis.” (Lexique hébreu et anglais de l’Ancien Testament [angl.], par Brown, Driver et Briggs, p. 1077). De même, le nom “cap-horniers”, donné à l’origine aux grands bateaux français qui suivaient les routes passant par le cap Horn, en vint avec le temps à désigner tous les navires de ce type, quelle que soit leur origine ou leur destination. Ainsi, selon I Rois 22:48, le roi Josaphat (vers 936-​911 av. n. è.) “construisit des navires de Tarsis pour aller à Ophir chercher de l’or”.

Toutefois, selon le récit des Chroniques, les navires de Salomon qui effectuaient les voyages trisannuels “allaient à Tarsis”. (II Chron. 9:21.) Ce récit indique aussi que les navires de Josaphat étaient construits “pour aller à Tarsis” et que, lorsqu’ils firent naufrage, “ils ne conservèrent aucune vigueur pour aller à Tarsis”. (II Chron. 20:36, 37.) Cela semble indiquer qu’Ophir n’était pas la seule destination des “navires de Tarsis” israélites, mais que ceux-ci naviguaient également sur les eaux de la Méditerranée. Cependant, cela pose un problème, car un certain nombre au moins de ces bateaux furent lancés à Ézion-Guéber, dans le golfe d’Aqaba (I Rois 9:26). Pour atteindre la Méditerranée, soit ces navires empruntaient un canal reliant la mer Rouge au Nil, puis arrivaient jusqu’à la Méditerranée, soit ils contournaient le continent africain. Bien que rien ne nous permette de connaître en détail les voies de navigation (y compris les canaux) qui étaient disponibles ou utilisées aux époques de Salomon et de Josaphat, il n’y a pas lieu de penser que le récit de leurs réalisations maritimes est invraisemblable.

JAPHÉTIQUE, ET NON SÉMITIQUE OU CHAMITIQUE

Certains historiens s’efforcent de prouver que le mot “Tarsis” est d’origine akkadienne (assyro-babylonienne) et qu’en phénicien il signifie “fondeur” ou “fonderie”. Se basant sur cette théorie largement répandue, ils soutiennent que les “navires de Tarsis” étaient simplement des bâtiments qui se rendaient vers les lieux où étaient installées des fonderies et que le nom “Tarsis” pouvait désigner n’importe lequel de ces endroits. Toutefois, le récit de la Genèse (10:2, 4) présente “Tarsis” comme étant un descendant de Japhet, donc sans lien de parenté avec les peuples d’expression akkadienne (des Sémites), ni avec les Phéniciens (d’origine chamitique). D’autre part, partout ailleurs le récit biblique utilise le nom “Tarsis” pour désigner un lieu ou une région particulière (et, de toute évidence, bien connu à l’époque). Si le nom “Tarsis” est effectivement devenu synonyme de “fonderie”, ce fut donc plus vraisemblablement en raison de la réputation que les descendants de Tarsis acquirent avec le temps dans le domaine de la métallurgie, ou en raison de la richesse en minerai de la région qu’ils occupaient.

DANS LES PROPHÉTIES

Tarsis semble avoir offert un marché de premier ordre pour la ville commerçante de Tyr, peut-être sa plus grande source de richesses durant une partie de son histoire. Depuis l’Antiquité, des gisements d’argent, de fer, d’étain et d’autres métaux sont exploités en Espagne (voir Jérémie 10:9; Ézéchiel 27:3, 12). C’est pourquoi, dans sa déclaration prophétique sur la chute de Tyr, Ésaïe dit que les navires de Tarsis ‘hurlent’ lorsqu’ils atteignent Kittim (Chypre, peut-être leur dernière halte sur leur route vers l’est) et y apprennent que le florissant port de Tyr a été spolié. — És. 23:1, 10, 14.

Selon d’autres prophéties, Dieu allait envoyer certains de ses serviteurs à Tarsis pour y proclamer sa gloire (És. 66:19), et les “navires de Tarsis” amèneraient de loin les fils de Sion (És. 60:9). Les “rois de Tarsis et des îles” devront payer tribut au roi établi par Jéhovah (Ps. 72:10). Par contre, selon Ézéchiel 38:13, “les marchands de Tarsis” ainsi que d’autres peuples commerçants s’intéresseront égoïstement au projet de Gog de Magog de piller ceux que Jéhovah a rassemblés. Étant inclus parmi d’autres choses qui symbolisent la fatuité, l’arrogance et l’orgueil, les navires de Tarsis seront abaissés et Dieu seul sera élevé au “jour qui appartient à Jéhovah des armées”. — És. 2:11-16.

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