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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 100-101

ARBRES

(héb. ʽêts).

Les grandes variations climatiques de la Palestine et des pays voisins favorisent la croissance d’essences d’arbres très diverses, telles que les cèdres du Liban, les palmiers-dattiers de Jéricho et les genêts du désert. La Bible mentionne une trentaine d’arbres différents, qui sont examinés dans le présent ouvrage sous leur nom propre.

Il n’est pas facile d’identifier l’arbre dont le nom est cité en hébreu ou en grec original; aussi, dans bon nombre de cas, l’identification de l’arbre désigné n’est-​elle qu’une suggestion. Une telle identification dépend de la description qu’en donne le récit biblique quant aux caractéristiques de l’arbre (parfois la signification de la racine dont dérive le nom donne une idée de ces caractéristiques); elle dépend également de la comparaison qu’on peut établir avec les arbres que l’on trouve actuellement dans les pays bibliques et particulièrement dans les régions mentionnées dans le texte des Écritures, lorsque ces régions sont citées évidemment. D’autres indications sont encore fournies par les mots dit apparentés (c’est-à-dire des mots qui, par leur forme, montrent qu’ils ont une origine ou une racine communes) dans d’autres langues, comme l’arabe et l’araméen. Néanmoins, il est parfois plus prudent de transcrire tout simplement le mot, comme dans le cas du bois d’almuggim, par exemple.

DANS SA LOI

Quand ils commencèrent à envahir le pays de Canaan, les Israélites reçurent pour consigne de ne pas détruire les arbres fructifères lorsqu’ils assiégeraient une ville; toutefois, des siècles plus tard, les rois de Juda et d’Israël furent autorisés par Dieu à abattre tout “bon arbre” du royaume de Moab. La raison en est, semble-​t-​il, que Moab ne faisait pas partie de la Terre promise. La guerre menée contre ce pays était une guerre punitive, et l’action israélite avait pour but d’empêcher les Moabites de se révolter ou d’user de représailles (Deut. 20:19, 20; II Rois 3:19, 25; comparez avec Jérémie 6:6). Quand un Israélite plantait un arbre, il ne devait pas en manger le fruit durant les trois premières années; la quatrième, tous les fruits devaient être consacrés à l’usage du sanctuaire (Lév. 19:23-25; comparez avec Deutéronome 26:2). Par la suite, les premiers fruits mûrs de l’année furent pareillement voués à la maison de Jéhovah. — Néh. 10:35-37.

USAGE FIGURÉ

Dans le jardin d’Éden, Dieu se servit de deux arbres comme symboles: “l’arbre de vie” et “l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais”. La violation du décret divin relatif au second arbre causa la perte de l’homme. — Gen. 2:9, 16, 17; 3:1-24.

On a souvent, et à tort, considéré “l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais” ainsi que la restriction imposée relativement à son fruit comme ayant trait à l’acte sexuel entre Adam et Ève. Cette façon de voir est en opposition avec l’ordre très clair que Dieu donna à l’homme et à la femme, savoir: “Soyez féconds, et devenez nombreux, et remplissez la terre.” (Gen. 1:28). En revanche, parce que l’arbre en question représentait “la connaissance du bon et du mauvais” et que Dieu l’avait “interdit” au premier couple, cet arbre devint le symbole du droit que possède Dieu de déterminer ou d’établir les critères du bon et du mauvais. Il était donc l’instrument qui allait permettre de mettre à l’épreuve le respect de l’homme vis-à-vis de la position de son Créateur, ainsi que sa disposition à demeurer dans les limites de la liberté imposées par Dieu, limites qui n’étaient aucunement pénibles et qui ne l’empêchaient pas de jouir pleinement de la vie. Toutefois, le franchissement des limites de la “zone interdite”, en mangeant de “l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais”, constituerait une violation du domaine divin ou un acte de rébellion contre l’autorité de Dieu. — Voir SOUVERAINETÉ.

Des arbres ont également été utilisés pour symboliser des personnages, des dirigeants et des royaumes; citons entre autres la prophétie d’Ézéchiel (chapitre 31) qui compare la chute de Pharaon et de sa multitude à celle de l’Assyrie, et aussi celle de Daniel (4:10-26), où l’arbre fort représente la domination “dans le royaume des humains”. L’homme juste est comparé à un arbre planté près de ruisseaux d’eau (Ps. 1:3), arbre dont le feuillage est luxuriant et qui ne cesse de produire du fruit, même pendant la sécheresse. — Jér. 17:8.

La promesse selon laquelle les jours du peuple de Dieu rétabli seront comme les jours d’un arbre (És. 65:22) devient plus significative quand on sait que certains arbres de Palestine vivent des siècles et même jusqu’à mille ans et plus. Dans la vision d’Ézéchiel, le torrent qui sort du temple est bordé d’arbres féconds dont le feuillage possède le pouvoir de guérir; le livre de la Révélation rapporte une vision similaire (Ézéch. 47:7, 12; Rév. 22:2, 14). L’expression “arbre de vie” est utilisée en rapport avec la vraie sagesse, avec le fruit du juste, avec la réalisation de la chose désirée, avec le calme de la langue, et elle est également associée à la couronne de vie (Prov. 3:18; 11:30; 13:12; 15:4; Rév. 2:7, 10). Un lien est également établi entre les arbres et la productivité, la paix et la joie qui caractériseront la domination de Jéhovah et le rétablissement de son peuple. — I Chron. 16:33; Ps. 96:12; 148:9; És. 55:12; Ézéch. 34:27; 36:30.

Dans certaines de ses illustration, Jésus fit allusion à des arbres pour souligner la nécessité de porter du fruit dans la justice véritable, tout comme Jean le Baptiste l’avait fait avant lui (Mat. 3:10; 7:15-20). À cette époque-​là, les arbres fruitiers étaient taxés en Palestine; aussi un arbre improductif (autrement dit un arbre mort) constituait-​il un fardeau indésirable pour son propriétaire et devait être coupé ou détruit (Luc 13:6-9). En Jude 12, les personnes immorales qui s’introduisent dans la congrégation chrétienne sont comparées à des arbres de fin d’automne sans fruits, deux fois morts. Le fait qu’on les dise “deux fois morts” semble être une façon de souligner qu’ils sont bel et bien morts. Cela peut aussi vouloir dire qu’ils sont morts sous deux rapports: 1) ils sont stériles ou ne portent pas de fruits et 2) ils sont vraiment morts en ce sens qu’ils n’ont aucune vitalité.

Le mot hébreu pour arbre est aussi utilisé en rapport avec le poteau ou pieu sur lequel un corps était pendu (Gen. 40:19; Deut. 21:22, 23; Josué 8:29; Esther 2:23). Dans l’application qu’il fit de Deutéronome 21:23, l’apôtre Paul employa le mot grec xulon. — Gal. 3:13; voir POTEAU DE SUPPLICE; chaque arbre sous son nom.

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