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  • “ Quoi que tu puisses acquérir, acquiers la compréhension ”

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  • “ Quoi que tu puisses acquérir, acquiers la compréhension ”
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1950
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1950
w50 1/9 p. 259-264

“ Quoi que tu puisses acquérir, acquiers la compréhension ”

“ Au-dessus de toutes choses, acquiers la sagesse ; quoi que tu puisses acquérir, acquiers la compréhension. ” — Prov. 4:7, Une Vers. Amér.

1. Pourquoi la connaissance du saint est-​elle importante ? Que signifie-​t-​elle ?

JÉHOVAH, le grand Théocrate, comprend toutes choses et donne la compréhension à ses fidèles serviteurs dans la mesure où ils en ont besoin. Une telle compréhension est l’une des principales conditions requises pour un service théocratique convenable. C’est la chose qui distingue un serviteur mûr d’un serviteur inexpérimenté. L’homme le plus sage des temps anciens déclara : “ La connaissance du Saint est l’intelligence (compréhension, Une Vers. Amér.) ” (Prov. 9:10, Darby) celui qui fut plus sage encore que ce sage des temps anciens dit à ce Saint : “ Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. ” Cette connaissance du Saint signifie beaucoup plus qu’une simple notion de son existence. Elle signifie une connaissance éprouvée de Jéhovah et de ses desseins, et cette connaissance résiste à tous les efforts déployés pour l’anéantir. Cela signifie comprendre Jéhovah et apprécier les raisons de sa façon d’agir.

2. Quelle recommandation nous est donnée en faveur de la compréhension ?

2 Cette connaissance éprouvée et inébranlable est quelque chose que chacun doit s’efforcer d’acquérir. C’est quelque chose dont nous ne pouvons nous passer, si nous voulons espérer jouir de la vie éternelle avec les bénédictions du Royaume de Dieu. Si nous gardons ce fait à l’esprit, il en résultera une meilleure appréciation de la force et de la signification des paroles inspirées contenues en Proverbes 4:7, qui nous servent de titre. Si nous comprenons que Dieu est notre Père, nous prêterons attention à ce qu’il nous enseigne, et cela augmentera la connaissance que nous avons de lui et de nos relations avec lui. “ Écoute, mon fils, l’instruction d’un père, et sois attentif, pour acquérir la compréhension ; car je te donne un bon enseignement ! Au-dessus de toutes choses, acquiers la sagesse ; quoi que tu puisses acquérir, acquiers la compréhension. ” (Une Vers. Amér.) En plus de l’exhortation d’un père, nous avons aussi le conseil de son fils sage et fidèle, qui lui-​même profita des conseils de son père : “ Moi aussi j’ai été un fils pour mon père, un fils tendre et unique auprès de ma mère. Il m’instruisait et il me disait : “ Que ton cœur retienne mes paroles, observe mes préceptes, et tu vivras. ” — Prov. 4:1-4, 7, Crampon.

3. Pourquoi la compréhension est-​elle nécessaire en plus de la sagesse ?

3 Nous reconnaissons qu’avec un tel procédé d’acquisition de la compréhension, quelqu’un peut avoir une connaissance considérable et ne pas posséder pour cela la compréhension. La compréhension n’est pas seulement en rapport avec le fait, mais aussi avec le pourquoi et le comment des choses. Elle implique l’application ou l’emploi de cette connaissance aux fins les meilleures. Il en résulte donc, que sans la compréhension, la connaissance n’a que très peu de valeur. Cela devient particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de mettre en pratique la connaissance que nous avons de Dieu, de son Royaume et de sa loi. Les textes cités plus haut montrent également qu’il est possible d’avoir la sagesse, et cependant, ne pas posséder la compréhension. Il se peut que nous ayons choisi une manière d’agir convenable. Il se peut que nous nous soyons consacrés au service du Seigneur, et en faisant cela nous avons agi avec sagesse ; mais en plus, nous devons acquérir la compréhension. L’apôtre dit que la différence entre un fils et un serviteur réside dans le fait que le Seigneur Jésus fait connaître aux fils ce que fait son Père. (Jean 15:15) Il nous révèle le pourquoi et le comment des choses que nous devons connaître. Cette compréhension est à la portée de tout enfant de Dieu, mais il doit l’acquérir. Sans elle, il ne peut mener à bien son appel chrétien.

4. Qui, par conséquent, nous conseille en réalité ? Que nous appartient-​il de faire ?

4 Ces conseils d’un père à son fils sont d’abord donnés par Jéhovah à son unique Fils engendré, notre Seigneur Jésus-Christ, et incluent également les membres du corps de Christ. Mais, en principe, ils s’appliquent à toute créature humaine qui veut parvenir un jour à la vie éternelle dans ou sous le Royaume de Jéhovah. Cette exhortation des deux plus grands conseillers de l’univers, Jéhovah Dieu et son Fils Christ Jésus, nous recommandant de prêter attention à la Parole de Dieu, d’en obtenir la compréhension afin de pouvoir apprécier pleinement nos relations avec Dieu et son organisation, est par conséquent quelque chose que nous devons beaucoup apprécier et prendre très au sérieux. “ Écoute, mon fils, l’instruction de ton père, et ne dédaigne pas l’enseignement de ta mère. ” (Prov. 1:8, Crampon) Mais de notre côté, nous devons faire quelque chose. Nous devons acquérir la compréhension des desseins de Jéhovah et apprendre comment ils s’appliquent à nous individuellement et collectivement. Si nous refusons ou négligeons d’acquérir cette compréhension, nous risquons notre existence future, dans n’importe quelle partie du domaine de Dieu.

5. Quel est le choix que fit le jeune roi Salomon et que le Seigneur Dieu approuva ?

5 Dans les temps passés, le Seigneur approuva beaucoup le désir du roi Salomon de posséder par-dessus toutes choses un cœur intelligent. Prendre en considération la conduite de Salomon et la satisfaction qu’en eut le Seigneur nous sera profitable : “ À Gabaon, l’Éternel apparut en songe à Salomon pendant la nuit, et Dieu lui dit : Demande ce que tu veux que je te donne. ” Salomon répondit : “ Accorde donc à ton serviteur un cœur intelligent (un cœur qui comprend, Version du roi Jacques) pour juger ton peuple, pour discerner le bien du mal ! Car qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si nombreux ? Cette demande de Salomon plut au Seigneur. Et Dieu lui dit : Puisque c’est là ce que tu demandes, puisque tu ne demandes pour toi ni longue vie, ni les richesses, ni la mort de tes ennemis, et que tu demandes de l’intelligence (compréhension, Version du roi Jacques) pour exercer la justice, voici, j’agirai selon ta parole. Je te donnerai un cœur sage et intelligent [un cœur qui comprend], de telle sorte qu’il n’y aura eu personne avant toi et qu’on ne verra jamais personne de semblable à toi. Je te donnerai, en outre, ce que tu n’a pas demandé, des richesses et de la gloire, de telle sorte qu’il n’y aura pendant toute ta vie aucun roi qui soit ton pareil. ” — I Rois 3:5, 9-13.

6. Pourquoi son choix plut-​il à Jéhovah ? Que préfigurait-​il ?

6 Le choix de Salomon plut à Jéhovah Dieu parce que ce choix reconnaissait la suprématie divine. Il montrait que Jéhovah est la seule et véritable source de la compréhension, que Salomon était un serviteur qui désirait le servir fidèlement, et que le peuple qui devait être jugé était le peuple de Jéhovah. Ce choix sage montre la juste ligne de conduite que doivent suivre tous les serviteurs de Dieu et préfigurait la bonne voie que suivrait leur Chef, le véritable et fidèle serviteur de Jéhovah. Le prophète Moïse manifesta également cette humilité exemplaire et regarda à Jéhovah afin d’en obtenir la compréhension et les directives ; pour cette raison, le Seigneur Dieu employa Moïse pour faire de grandes œuvres. — Nomb. 12:3.

7. Qui est notre plus grand exemple en ce qui concerne la recherche de la compréhension ? Pourquoi ?

7 Cependant, le plus grand exemple de celui qui recherche la compréhension et sa mise en pratique est, bien entendu, Jésus de Nazareth, car il dit “ Je ne puis rien faire de moi-​même : ... je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. ” (Jean 5:30) En ne cherchant pas à faire sa propre volonté, il garda intactes sa sagesse et sa compréhension : “ Jésus-Christ... par Dieu, a été fait pour nous sagesse. ” (I Cor. 1:17-19, 30) Par conséquent, nous ferons bien de prêter une attention toute particulière à l’exemple qu’il nous a donné. Cependant, considérons avant cela un autre côté de la question.

8. Peut-​on perdre la compréhension ? Quel exemple confirme votre réponse ?

8 Si jusqu’à présent quelqu’un a possédé la compréhension, cela ne prouve pas que cette compréhension lui restera toujours. Pour garder cette compréhension, il faut en avoir soin, la préserver et lutter pour elle. On ne devrait permettre à aucune question vitale en rapport avec le Royaume de Jéhovah, de se présenter sans en avoir une compréhension et une vue correctes. Comment Dieu considère-​t-​il cette question ? Quelle est ma responsabilité théocratique envers elle ? Aucun sacrifice n’est trop grand pour acquérir la compréhension. Salomon, ce serviteur de Jéhovah qui fut tant loué, perdit la compréhension qu’il avait autrefois possédée, et qui lui était si précieuse et si importante. Il plaça son affection ailleurs que dans le Seigneur. Il s’abandonna aux désirs de son cœur humain, cœur qui est “ trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ”. (Jér. 17:9, Ostervald) Cette inclination à faire sa propre volonté corrompit sa compréhension et il mourut condamné par Dieu. (I Rois 11:1-11) Cela nous montre qu’aucune créature, fut-​elle aussi proche et aussi chère qu’une épouse, ne peut s’interposer entre le serviteur et son Dieu. Salomon était bien averti des conséquences de ses actions, mais il préféra les ignorer ; cela était grave et montrait que sa compréhension avait commencé à se corrompre.

“ AVEC TOUT CE QUE TU POSSÈDES ACQUIERS LA COMPRÉHENSION ”

9. Comment, en un moment d’épreuve, Moïse illustra-​t-​il cette triste réalité ?

9 Moïse également, qui était considéré comme l’homme le plus humble sur toute la face de la terre, fit preuve d’un grand discernement et d’une grande compréhension de la volonté et des desseins de Jéhovah concernant sa propre personne et le peuple de Dieu qu’il avait le privilège de servir. Mais il fut à ce point entraîné par le sentiment de sa propre importance et troublé par les transgressions répétées des Israélites, qu’il refusa d’honorer Jéhovah comme il faut devant eux. Considérez les paroles de Moïse, jadis modeste et humble : “ Moïse et Aaron convoquèrent l’assemblée en face du rocher. Et Moïse leur dit : Écoutez donc, rebelles ! Est-​ce de ce rocher que nous vous ferons sortir de l’eau ? Alors l’Éternel dit à Moïse et à Aaron : Parce que vous n’avez pas cru en moi, pour me sanctifier aux yeux des enfants d’Israël, vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne. ” (Nomb. 20:10-12) La compréhension de Moïse s’était corrompue, il se crut égal à Dieu dans la dispensation des bénédictions à Israël.

10. Quel est le plus grand ennemi de la compréhension ? Pourquoi ?

10 Le plus grand ennemi de la compréhension, c’est l’égoïsme sous toutes ses formes, que ce soit la haute idée que l’on a de soi, l’apitoiement sur soi-​même ou l’abandon à ses désirs. L’égoïsme voile toujours la question à résoudre et obscurcit la vision des choses. Par conséquent, si nous voulons conserver la compréhension, nous devons continuellement nous tenir assujettis, les yeux “ simples ”, uniquement fixés sur la gloire de Dieu, étudier sa Parole, méditer les exemples que le Seigneur nous a laissés dans les Écritures pour notre instruction et les suivre de près. Considérons maintenant Jésus, qui a été fait pour nous sagesse et qui nous est aussi un exemple de la façon dont on peut acquérir et garder une bonne compréhension.

11. Comment Jésus a-​t-​il acquis la compréhension ? Comment l’acquérons-​nous ?

11 Jésus avait la connaissance, la sagesse et une compréhension parfaite des desseins divins. Cette connaissance, cette sagesse et cette compréhension parfaites ne lui étaient pas venues miraculeusement. Il dut les acquérir par l’étude, la méditation et la prière, de la même façon que nous. (Deut. 17:18-20) Dans ce domaine sa conduite fidèle nous est donnée comme un exemple que nous devons suivre. (I Pi. 2:21) Ses raisonnements et ses conclusions sont basés sur une compréhension parfaite de la volonté divine. Ces raisonnements et ces conclusions sont entièrement différents des nôtres, cela à cause de nos imperfections et de nos penchants humains qui sont selon la chair. (És. 55:8, 9) La ligne de conduite qu’il recommande à ses disciples est une ligne de conduite droite, peu importe combien elle peut être en contradiction avec la nôtre, et elle doit passer avant nos propres conclusions ou celles des autres. Avant de posséder réellement la connaissance, la sagesse et la compréhension, nous devons être transformés par un renouvellement de notre esprit afin qu’il soit en harmonie avec l’esprit de Dieu tel qu’il est exprimé dans sa Parole.

12, 13. Quel principe de relation avec Dieu guida Jésus ? Quelles sont les preuves qui nous le montrent ?

12 La position de Jésus, en ce qui concerne ses relations ainsi que les nôtres avec Jéhovah Dieu, est exposée en Matthieu 22:37 : “ Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. ” Lui-​même fut toujours guidé par ce principe, et il le recommanda à quiconque. Quand le diable cita des Écritures mal à propos et en suggéra à Jésus une mauvaise application à ses besoins personnels, ce dernier honora chaque fois le nom et la Parole de Jéhovah et montra sa compréhension par une application correcte des Écritures.

13 “ Alors Jésus fut emmené par l’esprit dans le désert, pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur, s’étant approché, lui dit : Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-​toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet ; et ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu. Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores. Jésus lui dit : Retire-​toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le servaient. ” (Mat. 4:1-11) Jéhovah, en retour, justifia la foi et la fidélité de Jésus en lui envoyant ses anges pour le servir après que l’épreuve fut passée. Jésus cependant, dut en premier lieu subir l’épreuve et prouver sa foi.

14, 15. Quelles preuves de compréhension remarquons-​nous dans l’exemple de Jésus ?

14 L’humble serviteur de Jéhovah qui désire acquérir la compréhension réfléchira sur cet exemple. Il remarquera d’abord que Jésus ne choisit ni sa propre ligne de conduite, ni le territoire dans lequel il devait travailler. “ Il fut conduit par l’esprit. ” Ses préférences et les idées qu’il se faisait sur ce qui devait être accompli n’étaient pas importantes. Nous retrouvons cette attitude devant toutes les questions qui se présentèrent à lui. La grande question n’était pas de subvenir à ses besoins corporels, aussi légitimes aient-​ils pu être, ou de suivre une voie apparemment plus facile et plus agréable pour accomplir le travail de son Père. Il possédait la compréhension. Il connaissait les desseins de son Père. Cette compréhension jointe à l’esprit de Jéhovah lui permit de comprendre et d’appliquer correctement les textes dont Satan avait fait une mauvaise application et de les lui opposer en les appliquant correctement selon les desseins de son Père.

15 Jésus savait très bien que le fait d’employer son pouvoir pour changer les pierres en pain aurait laissé un exemple d’égoïsme à ses disciples. Il aurait employé le pouvoir que Dieu lui avait donné pour ses aises plutôt que pour la gloire de son Père. Cela eut été pour ses disciples une pierre d’achoppement plutôt qu’un bon exemple. Il croyait fermement que son Dieu pourvoirait à ses besoins en temps utile ; c’est ce qu’il fit. La compréhension de Jésus lui disait que s’il sautait du haut du temple et était préservé, il pourrait se créer des disciples, mais de tels disciples l’auraient accepté non à cause des principes éternels de son Dieu, principes que par une alliance il s’était engagé à faire connaître, mais pour l’acte spectaculaire qu’il aurait accompli. Jéhovah n’aurait pas été glorifié, et le peuple n’aurait tiré aucun profit de cette conduite. Parallèlement, quel avantage en aurait-​il retiré s’il s’était prosterné devant Satan et l’avait adoré, même si un tel plan avait réussi ? S’il avait obtenu les royaumes de ce monde, il n’aurait eu en fait qu’une multitude de vases préparés pour l’ultime et inévitable destruction. Les plans du diable ne permettent jamais de faire connaître les richesses de la gloire de Dieu à l’égard des vases de miséricorde qu’il a préparés pour sa gloire. (Rom. 9:21-23) La compréhension de Jésus lui permit d’apprécier clairement que la voie du Seigneur pour inviter les hommes de bonne volonté à se soumettre volontairement à ses principes, comme il les a révélés en Christ Jésus pour leur propre transformation et pour que sa loi fut ainsi écrite dans leurs cœurs, était la meilleure et la seule convenable.

16. Ainsi, que nous faut-​il pour résister aux épreuves que nous fait subir le diable ?

16 Cette série d’exemples, donnés par Jésus pour notre édification, illustre les différents moyens que le diable emploie, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie, pour s’approcher des serviteurs du Seigneur et pour tenter de les détourner du service fidèle de Jéhovah. (I Jean 2:16, 17) Il faut de la compréhension pour leur résister. Étudiez-​les soigneusement, méditez-​les, et avec tout ce que vous possédez, acquérez la compréhension. Le diable avait une grande connaissance et il s’en servit. Jésus avait une grande compréhension et il en fit usage. Il y a là une différence considérable.

17, 18. Que crée la compréhension ? Qu’est-​ce que cela nous aide à accomplir ?

17 Concernant Jésus, il est écrit que “ en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu ”. (Héb. 12:2) Les Écritures indiquent que Jésus éprouvait une joie personnelle en servant les desseins de son Père en vue de la récompense promise. Cela souligne un objectif personnel, une récompense qui lui serait entièrement propre, agréable à Dieu qui avait mis cette joie devant lui et tout en harmonie avec lui.

18 Une partie de cette grande joie était d’être Roi dans le glorieux Royaume de Dieu, la joie de pouvoir, s’il était fidèle, être l’instrument utilisé par son Père céleste pour diriger les activités du Royaume qui devait réhabiliter le nom de Jéhovah et répandre d’innombrables bénédictions sur les créatures fidèles, dans l’univers entier. Cette joie qui fut placée devant Jésus, et ce qu’il désirait si ardemment est illustré dans les Écritures comme un trésor caché dans un champ. Il devait vendre tout ce qu’il avait afin d’obtenir ce champ. Les membres du corps de Christ, qui sont héritiers de Dieu et cohéritiers avec Christ, sont appelés et il leur est demandé de suivre ses traces. Eux aussi ont à vendre tout ce qu’ils possèdent pour être avec lui dans le Royaume. La même joie ardente est placée devant eux et elle doit les animer de la même détermination inaltérable qu’aucun sacrifice n’est trop grand, aucun obstacle trop difficile à surmonter, afin d’avoir part à cette glorieuse récompense à laquelle Jéhovah les a invités. — Mat. 13:44.

19. Cela a-​t-​il une signification quelconque pour les Jonadabs ? Si oui, comment ?

19 De même, les Jonadabs ou “ autres brebis ” qui seront grandement bénis et honorés sous ce Royaume glorieux, recevant de ce dernier tous les bienfaits, sont également invités à considérer ce privilège d’une valeur inestimable et doivent avoir une conduite fidèle, semblable à celle de Jésus et des membres de son corps, cela afin d’être qualifiés pour recevoir ses bénédictions. Aussi, la façon de “ vendre tout ce qu’il possédait ”, son renoncement à tout en vue d’obtenir cette “ perle de grand prix ”, est d’importance vitale pour tous les membres du corps de Christ et pour leurs fidèles compagnons, les Jonadabs. Une compréhension convenable renforce l’appréciation que nous avons de ce fait. Acquérez la compréhension ! — Mat. 13:45, 46.

20. Comment Jésus entreprit-​il cette œuvre sans entraves ?

20 L’attitude de Jésus et sa manière d’entreprendre cette grande œuvre est relatée en Matthieu 8:20-22 : “ Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. ” Son grand objectif était de servir son Dieu et de s’en remettre à lui pour toutes les autres choses. L’accumulation de trésors terrestres personnels le laissait indifférent. Il ne désirait pas s’approprier la richesse de ce monde, ni des propriétés, ni même une maison. Il n’essaya même pas d’acquérir les choses courantes que les autres créatures jugent indispensables à leur existence. Il n’était intéressé que par une seule chose, l’acquisition de ce champ contenant le trésor caché. Toute autre acquisition terrestre aurait été pour lui un fardeau et serait venue gêner ses plans ; par conséquent, il y renonça joyeusement plutôt que de lui permettre de s’interposer de façon quelconque entre lui et le seul grand objectif qu’il avait.

21. Comment commença-​t-​il à suivre sa ligne de conduite ?

21 Jésus débuta en prenant officiellement en charge les obligations inhérentes à ce travail. Il se présenta à son Père en disant (comme cela est exprimé par le psalmiste) : “ Voici, je viens... pour faire ta volonté, ô mon Dieu. ” Après les quarante jours passés dans le désert, où, sans doute, il étudia, médita et prépara sa ligne de conduite future, et après avoir été tenté par le diable, il revint avec la ferme détermination d’acquérir ce “ champ ”, et d’obtenir, quoi qu’il en coûte, ce trésor de grand prix. Il ne s’arrêta pas pour se dire : “ Ai-​je assez d’argent en banque pour me soutenir au cas où l’affaire ne marcherait pas ou si les choses n’allaient pas ? ” Il ne réclama pas non plus une roulotte de camping ou d’autres commodités qui pourvoiraient à son confort pendant sa campagne. Non, il sortit du désert et il se mit directement au travail afin de servir les desseins du Dieu tout-puissant, conformément à son alliance. En proclamant cet évangile du Royaume, et en invitant les disciples à l’accompagner, il comprenait ce qu’il faisait.

MONTRER LA MÊME COMPRÉHENSION QUE JÉSUS

22. Quelle attitude adoptèrent ceux qui furent invités à se joindre à lui comme disciples ?

22 Il invita, entre autres, André, Pierre, Jacques et Jean à se joindre à lui pour devenir pêcheurs d’hommes. Ceux-ci quittèrent immédiatement leur travail de pêcheurs. De même que Jésus, ils ne s’arrêtèrent pas indéfiniment pour méditer sur des questions comme celles-ci : “ Combien cela va-​t-​il me coûter ? Ai-​je assez d’argent pour subvenir à mes besoins pendant ce travail ? ” ou encore : “ Si cela échoue, je perdrai tous mes clients et qu’adviendra-​t-​il de moi ? ” Non, ils quittèrent immédiatement leur travail de pêcheurs, allèrent et suivirent Jésus. À mesure que le temps s’écoulait, d’autres disciples ayant les mêmes dispositions se joignirent à eux, et le noyau d’une véritable organisation fut formé.

23, 24. Qui envoya-​t-​il en premier lieu, et avec quelles instructions ?

23 Le temps vint enfin d’envoyer ces disciples à leur travail de pêcheurs d’hommes. Il choisit les plus avancés, les plus mûrs et ceux animés des sentiments les plus théocratiques pour composer ce premier groupe de pionniers et les envoya dans le service comme représentants du Royaume. Ils étaient exactement au nombre de douze.

24 Les instructions que le Seigneur leur donna furent nettes et explicites. Nous lisons en Matthieu 10:5-10 : “ Jésus envoya ces douze, et leur donna des ordres, disant : Ne vous en allez pas sur le chemin des nations, et n’entrez dans aucune ville de Samaritains ; mais allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Et quand vous irez, prêchez, disant : Le royaume des cieux s’est approché. Guérissez les infirmes ; [ressuscitez les morts] ; rendez nets les lépreux ; chassez les démons : vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Ne faites provision ni d’or, ni d’argent, ni de cuivre dans vos ceintures, ni d’un sac pour le chemin, ni de deux tuniques, ni de sandales, ni d’un bâton, car l’ouvrier est digne de sa nourriture. ” (Darby) La similitude entre cette mission et la propre conduite de Jésus dans le ministère est très frappante.

25. Pourquoi Jésus les envoya-​t-​il libres de toute entrave ?

25 Cette méthode de travail devait sembler étrange aux disciples ; elle était tellement contraire au raisonnement humain qu’on aurait pu penser que les disciples ne comprendraient pas ; mais ils étaient bien disposés. Nous ne pouvons nier le fait que ce fut ce procédé que Jésus lui-​même employa et qu’il recommanda à ses disciples de suivre. La question se pose alors : “ Pourquoi Jésus recommanda-​t-​il une telle conduite pour lui-​même et pour ses disciples ? ” Jésus savait que toute accumulation de biens matériels autres que ce qui était strictement nécessaire pour subsister serait uniquement un fardeau supplémentaire qui entraverait la mission qu’ils avaient reçue de Jéhovah. Ces nombreux biens auraient retardé l’avancement du travail qu’ils se préparaient à accomplir. En conséquence, il leur recommanda dès le début de ne pas s’embarrasser de telles choses. Leur mission venait de Jéhovah qui leur avait assigné un travail très important ; toutes les charges inutiles qui empêcheraient son accomplissement devaient être rejetées. Ces choses n’auraient été qu’une cause de soucis, elles auraient divisé l’attention entre leurs biens matériels et la mission assignée par le Seigneur. Jésus désirait avant toute autre chose que leur esprit soit libre et entièrement consacré à leur mission, cela pour en assurer le succès. Jésus possédait la compréhension et aidait ses disciples à comprendre.

CE QUI RÉSULTE DE SON ABSENCE

26. Comment cela était-​il entièrement différent de la façon d’agir des hommes ?

26 Cette façon d’agir est totalement différente de celle des humains. De nos jours, même parmi ceux qui déclarent être chrétiens, il faut dire que presque tous, lorsqu’ils envisagent le service à temps complet, pensent d’abord à la chose suivante : “ Qu’ai-​je comme ressources matérielles, ai-​je quelque chose sur quoi m’appuyer ? Je puis tomber malade ou peut-être que tout n’ira pas pour le mieux dans ce travail. Que ferai-​je donc si je n’ai pas de maison ou d’autres choses où il me sera possible de me réfugier ? ” Tel est le mécanisme normal de la pensée humaine ; il tend à nous placer au premier plan ; Dieu et ses volontés ne viennent qu’en second lieu. Ce n’est pas un raisonnement en accord avec la compréhension de notre Seigneur Jésus-Christ. Par conséquent, il est charnel, terrestre, démoniaque. Dans cette alternative, la question qui se pose à tout humain qui déclare être chrétien est la suivante : Qui a raison ? Jésus-Christ, notre Seigneur et Chef ou moi-​même ? Tous conviendront que seul le Seigneur a raison. Alors, ai-​je en Dieu le Tout-Puissant une foi suffisante pour accepter les directives de notre Seigneur Jésus-Christ et suivre la voie qu’il a tracée pour tous ses fidèles disciples, voie qu’ils ont suivie au temps où il était avec eux lors de son premier avènement ? En somme, la question est celle-ci : Suis-​je prêt à vendre tout ce que je possède pour avoir part au Royaume de Dieu ?

27, 28. Pourquoi devrions-​nous accumuler la compréhension, et non des fardeaux ? Illustrez cela.

27 Connaissant nos entraves, la puissance de nos désirs matériels et la promptitude du diable pour nous pousser à les satisfaire, le Seigneur a mis en relief cette question d’acquérir la compréhension des Écritures. Il a montré qu’il est absolument nécessaire d’acquérir en premier lieu la compréhension ; quand nous avons atteint ce résultat, nous sommes en mesure d’apprécier que c’est en vérité une véritable folie que d’espérer atteindre le Royaume tout en portant une multitude de fardeaux inutiles qui nous empêchent de progresser et qui corrompent nos sentiments.

28 Voici une illustration : De nos jours, un homme ayant des propriétés d’une valeur de cent mille dollars est dans l’obligation de payer approximativement quatre mille dollars d’impôts annuels, soit plus de trois cents dollars par mois. Il ne peut emporter avec lui, dans les cieux, ses propriétés s’il est membre du corps de Christ. Que va-​t-​il en faire ? Même si c’est un Jonadab, il est peu probable qu’il puisse les préserver à travers la bataille d’Armaguédon. Alors, pourquoi gaspiller tout ce temps, cette énergie et cet argent pour essayer de conserver quelque chose qu’il ne pourra emporter dans le Royaume de Dieu ? Ce temps, cette énergie et ce mammon pourraient être utilisés dans le service du Royaume et être convertis en trésors dans le ciel en faveur de ce propriétaire. Sinon, tous ses efforts sont vains. Dans le même ordre d’idées, on raconte qu’un homme avait une grande fortune ; c’était un homme de bien selon les principes du monde, et il acquit une fortune supérieure à celle à laquelle ses désirs les plus chers l’avaient fait rêver. Il avait une maison en ville, une autre à la campagne et une autre encore au bord de la mer ; et dans l’une de ces nombreuses résidences, la mort vint le surprendre alors qu’il était seul. Toute sa fortune lui fut inutile ; aucun serviteur, aucune créature humaine n’était à proximité. Il mourut dans la détresse, sans aucun réconfort ; ses grands biens ne lui servirent de rien. Si cet homme s’était fait de véritables amis de Jéhovah Dieu et de son Roi Christ Jésus en utilisant son énergie dans le service du Royaume, en renonçant à tout ce qu’il avait en vue d’obtenir cette “ perle de grand prix ”, il aurait eu dans le ciel un trésor que la rouille et la moisissure ne peuvent endommager et que les voleurs ne peuvent atteindre pour le lui dérober. Et quand serait venue la fin, il aurait eu la paix, le contentement et le bonheur qui résultent de l’association avec ces grands amis que sont Jéhovah Dieu et Jésus-Christ, notre Seigneur.

29, 30. Pourquoi la ligne de conduite adoptée par les disciples de Jésus était-​elle sage ?

29 La majorité des prétendus “ chrétiens ” suit la manière d’agir que cet homme riche adopta par manque de compréhension. Satan le diable les rend aveugles envers les choses véritables et vitales, se servant pour cela d’instruments dociles tels que des prédicateurs infidèles, des politiciens sans foi ni loi et des profiteurs avides. Ils périssent par manque de compréhension. Cette compréhension doit bannir toute tradition humaine, ainsi que les bas désirs de la chair que la créature humaine a cultivés pendant les 6 000 ans écoulés. Elle doit nous éclairer sur le fait qu’il ne peut y avoir de sécurité et de sauvegarde qu’en Jéhovah Dieu et en son Roi Christ Jésus.

30 Quand nous possédons cette compréhension, nous apprécions pourquoi les disciples de Jésus choisirent cette sage conduite. Ils acceptèrent joyeusement leur mission. Ils réalisèrent que seul le Seigneur pouvait diriger leurs pas. Ils acceptèrent volontairement cette voie et ne s’appuyèrent pas sur leur propre compréhension. — Prov. 3:5, 6.

POUR QUI NOUS TRAVAILLONS

31. Pour qui travaillaient-​ils ? Et avec quelles ressources ?

31 Considérez à présent la conclusion du conseil du Seigneur : “ L’ouvrier mérite sa nourriture. ” Pour qui les disciples travaillaient-​ils ? Pour un conducteur humain quelconque, fut-​il même Jésus de Nazareth ? Pour les personnes de bonne volonté qu’ils visitaient et desservaient ? Non ! Ils étaient serviteurs de leur Père céleste, Dieu le Tout-Puissant. Lui-​même leur avait assuré la nourriture. Par conséquent tout effort déployé en vue d’accumuler des richesses matérielles aurait été un manque de foi et de confiance en Jéhovah, jusqu’à la fin. Les disciples ne furent jamais entravés à ce point de vue ; ils mirent leur confiance en Jéhovah. Ils avaient une foi basée sur la compréhension ; ils agirent en conformité de cette compréhension et furent récompensés. Comme David, ils rendirent par l’exemple de leur vie ce témoignage : “ J’ai été jeune, j’ai vieilli ; et je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. ” — Ps. 37:25.

32. Quelle foi devaient-​ils posséder ? Qui doit encore avoir cette foi ?

32 Pour Jésus et ses disciples, il n’était pas impossible d’obtenir ces avantages matériels. Jésus pouvait tous les avoir ; plus qu’aucun autre homme qui ait jamais foulé la terre, il en avait les possibilités. Mais ce n’était pas en cela qu’il plaçait sa joie. Il avait la foi basée sur l’assurance que, dans le service du Seigneur, son Père veillerait à ce qu’il ait assez de nourriture, qu’il trouve le sommeil nécessaire et qu’il ait de quoi se vêtir convenablement. Il en est de même pour ses disciples. Aucun échec n’était possible car le Dieu tout-puissant de l’univers garantissait ces choses. Ce ne fut pas là un cas isolé, ni quelque chose qui s’appliquait à une époque particulière. C’était un ensemble de principes que le Seigneur se fixa pour lui-​même et qu’il fixa pour ses disciples, afin que ces derniers puissent les suivre à présent aussi bien qu’alors, s’ils voulaient atteindre le Royaume. Plus tard, lorsqu’il envoya les soixante-dix évangélistes, des instructions semblables leur furent données. “ Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-​même devait aller. Il leur dit : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. Partez ; voici, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers, et ne saluez personne en chemin. ” (Luc 10:1-4) Le même principe fut accepté alors, comme il l’avait été par les douze précédemment et c’est ce même principe qui doit s’appliquer aujourd’hui aux fidèles disciples du Seigneur Jésus-Christ.

33. Pourquoi devons-​nous “ laisser les morts enterrer leurs morts ” ?

33 Une illustration de l’application littérale de ces principes nous est donnée en Luc 9:59, 60. L’un des disciples de Jésus vint à lui et lui dit : “ Permets-​moi d’aller d’abord ensevelir mon père. ” Le conseil de Jésus fut le suivant : “ Non, viens et suis-​moi. Laisse les morts enterrer leurs morts ; c’est leur travail. C’est là qu’ils placent leurs préoccupations. Mais tu as pris en main d’autres intérêts, et tu ne peux te charger de ces choses. Tu es appelé à présent à quelque chose de plus haut, pour servir Dieu et avoir part à son Royaume pendant l’éternité. ”

34, 35. Comment “ éprouvons-​nous ” alors convenablement Jéhovah Dieu ?

34 Si nous pouvions seulement garder ces quelques points présents à l’esprit, ils nous seraient d’une valeur incomparable. Comprendre que notre Dieu pourvoira à nos besoins par Christ Jésus notre Seigneur, comprendre qu’en toutes circonstances nous pouvons nous fier à lui, nous aidera à concevoir la vie chrétienne dans toute l’acception du terme.

35 Dans le dessein de nous aider à acquérir cette compréhension, Jéhovah nous adresse par son prophète l’invitation suivante : “ Éprouvez-​moi par ce moyen, dit l’Éternel des armées, si je ne vous ouvre pas les écluses des cieux, et ne verse pas sur vous la bénédiction, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus assez [de place]. ” (Mal. 3:10, Darby) Comment éprouverons-​nous Jéhovah si ce n’est en allant au-devant de ses promesses ? Si ce n’est en apportant toutes nos dîmes à la maison du trésor et en lui faisant confiance ? Si nous agissons ainsi, le Seigneur se révèlera lui-​même et nous rendra capables d’apprécier, à l’aide de la compréhension, combien vraies sont ses promesses et combien sage est son conseil. W 1/5/50.

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