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  • Une brebis perdue trouve le bon berger
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1952
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1952
w52 15/5 p. 147-148

Une brebis perdue trouve le bon berger

DANS La Tour de Garde du 1er février 1952 un entrefilet disait brièvement le cas d’un vieux moine qui avait accepté la vérité. Comme d’autres détails relatifs à cet événement nous sont parvenus depuis, nous les publions ici à l’intention de nos lecteurs, selon le récit d’un témoin de Jéhovah.

“ À 25 kilomètres de Jérusalem, de Bethléhem et de Jéricho, sur une haute montagne, s’élève dans le désert près de la mer Morte l’antique monastère grec de Saint Sabbas. Seuls des moines et des prêtres vivent dans ce monastère qu’ils n’ont pas le droit de quitter jusqu’à leur mort. Sabbas, son fondateur, fit une fois venir près de lui moines et prêtres et leur dit : Gardez-​vous des pommes et des femmes, parce que la pomme tenta Ève, et c’est Ève, la femme, qui séduisit Adam. À cause de cela, l’accès du monastère est interdit aux femmes. Tous les ans, il y a une fête de Saint Sabbas et à cette occasion une foule de gens de Jérusalem, de Bethléhem et de Jéricho montent au monastère.

“ Un matin de bonne heure je remarquai que beaucoup de gens sortaient de la ville et se dirigeaient vers la montagne. J’arrêtai quelques personnes de ma connaissance et leur demandai où elles allaient toutes ainsi. Nous allons à Saint Sabbas pour prier, me répondirent-​elles. Venez avec nous à Saint Sabbas et vous verrez quels saints prophètes vivent là-bas. Ils prophétisent beaucoup sur la fin du monde. Ils vivent dans des grottes et vont vêtus de robes misérables ; ce n’est pas comme vous, les témoins de Jéhovah, qui vous habillez avec élégance. Ils se nourrissent d’herbes et prient jour et nuit. Comme je leur demandai s’il me serait possible de parler avec eux de la Parole de Dieu, elles m’assurèrent que je le pourrais certainement. Je les accompagnai donc et, tout en cheminant, je leur parlai du royaume de Dieu.

“ Les murs entourant le monastère étaient très hauts et semblaient aussi vieux que l’enceinte de Jérusalem elle-​même. Lorsqu’une cloche sonna, les gens entrèrent dans l’église pour prier. J’avisai un vieux prêtre qui priait ainsi en russe : Sainte Mère de Dieu, sauvez-​moi, pauvre pécheur ! Puis il alla vers une croix de bois : Bois sacré, sauvez-​moi, pauvre pécheur ! Je le suivis et, dès qu’il eut fini de prier, je lui dis : Puis-​je vous parler un peu ? Il fut agréablement surpris de rencontrer quelqu’un parlant le russe et m’invita à l’accompagner dans la grotte où il vivait et priait depuis vingt-six ans. C’était une vieille grotte, son lit se réduisait à quelques planches nues et de nombreuses images saintes grecques étaient accrochées aux murs. J’appris que mon hôte avait quatre-vingt-un ans.

“ Je commençai à lui rendre témoignage : Je vous ai entendu prier la mère de Dieu. Écoutez-​moi mon ami et dites-​moi ce que vous en pensez. Comment Marie pourrait-​elle être la mère de Dieu, quand c’est Dieu qui l’a créée ? Non, cela n’est pas possible, répliqua-​t-​il. Alors je lui montrai par la Bible que Marie n’a pas donné naissance à Dieu, mais à Jésus-Christ qui fut la première création céleste de Dieu. Je lui fis voir les passages des Écritures qui interdisaient de faire et d’adorer des images, nous ordonnant d’adorer et de servir Dieu. Étudiez la Parole de Dieu, lui dis-​je, apprenez la vérité et la vérité vous affranchira.

“ Alors il se mit à pleurer comme un enfant et demanda : Que dois-​je faire ? Je lui montrai qu’il n’y avait pas de salut dans la grotte, que Jésus allait de maison en maison et y enseignait la Parole de Dieu. Je lui conseillai de demander une Bible et de l’étudier et ensuite je le quittai pour retourner à pied jusqu’à Bethléhem.

“ Environ un an plus tard, comme je revenais de Jéricho où j’étais allé exercer mon ministère, quelqu’un me saisit par l’épaule au moment où je descendais de l’autobus à Bethléhem, et me dit : Georges, je te cherche depuis deux jours dans Jérusalem. Te rappelles-​tu le jour où tu es venu à Sabbas dans le désert ? Je suis l’homme, l’ermite. Je le reconnus immédiatement et lui demandai ce qu’il voulait. J’aimerais beaucoup, répondit-​il, j’aimerais tellement en savoir davantage sur cette nouvelle doctrine. Depuis que tu as quitté le désert je n’ai pas cessé de penser à toi. Tu connais très bien les Écritures et Dieu est avec toi. Enseigne-​moi les Écritures. Bien que fatigué et affamé, je me suis assis avec lui sur le bord de la route de Bethléhem, et je lui parlai pendant deux heures et demie durant lesquelles il ne cessa de pleurer. Comme il me demanda ensuite si le lendemain il pouvait venir dans ma tente pour apprendre encore, je l’ai invité et lui ai donné mon adresse.

“ Il était six heures du matin, le jour se levait à peine, qu’il apparut à l’entrée de ma tente. Je lui demandai comment il avait pu quitter le monastère. Il me raconta alors que pour avoir demandé une Bible, pour avoir refusé de prier Marie, d’embrasser les images, etc., on l’avait jeté dans la prison du monastère et mis au pain et à l’eau, sans même lui en donner suffisamment. Aussi décida-​t-​il de s’échapper du monastère à la faveur de la nuit. Il découvrit de la corde et s’en servit pour escalader le mur. Mais en descendant, à la mi-hauteur du mur, la corde se rompit, il tomba, se cassa le nez et se blessa à la tête. Il avait avec lui un grand sac plein de livres saints que le monastère lui avait jadis remis pour sa bonne conduite. Nous avons ainsi causé durant toute la journée et jusqu’à quatre heures du lendemain matin.

“ Je lui ai procuré une Bible russe et il l’étudie avec beaucoup d’assiduité, du matin au soir. Plus tard il me montra ses livres en disant : Qu’en penses-​tu frère Georges ? Ces livres sont-​ils bons ou mauvais ? Après les avoir vus je lui dis : Non mon ami, ce sont des livres du monde. Alors il me demanda : Que dois-​je en faire ? Je lui suggérai de les reporter au monastère. Il les porta donc aux patriarches grecs du monastère et, en les posant sur le pupitre il leur déclara : Tenez, voici vos faux enseignements. J’ai prié pendant vingt-six ans dans le désert et je n’ai pas trouvé de salut en eux. Mais maintenant j’ai découvert le Livre du salut qui vient de Jéhovah, la Bible, et je l’étudie avec une grande joie. Quand il les quittait, ils lui dirent encore une fois d’emporter ses livres et d’aller où il voudrait. Il les emporta donc et se rendit au cimetière. Ayant trouvé un endroit où la terre venait d’être fraîchement remuée, il creusa un trou à l’aide de ses mains et y jeta les livres, puis il les recouvrit de terre et posa sur le tout une grosse pierre en disant : Que les morts les lisent.

“ Il avait néanmoins conservé un psautier et un livre de prières à couverture d’argent ; mais quand il apprit que cela non plus n’était pas la Parole de Dieu, il dit : Brûle ces livres, ils ont consumé ma jeunesse. Pendant vingt-six ans j’étais mort, mais maintenant je suis ressuscité, comme Lazare. Je lui dis aussi que la grosse croix de bois qu’il avait au cou c’était un bois maudit. Immédiatement il l’ôta et me dit : Brûle-​la également. J’ai prié ce bois maudit pendant vingt-six ans. Lorsqu’il sut que sa robe de moine était païenne elle aussi, il déclara : Dès que j’aurai trouvé d’autres vêtements je la rejetterai, je me ferai couper les cheveux, raser la barbe et devant tous les amis je brûlerai tout ce que j’ai de païen. Je veux seulement apprendre à vivre sur la terre.

“ À présent, il est chez des amis à Beit-Djala où nous lui préparons un abri, et depuis il a été baptisé. Tout le clergé orthodoxe de Beit-Djala, Bethléhem et Jérusalem, fut bouleversé en apprenant cet incident. ”

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