Une jeune Fidjienne se souvient de son Créateur
“ SOUVIENS-TOI de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse ” nous dit le sage dans l’Ecclésiaste, au chapitre 12, verset 3 Ec 12:1, NW. En suivant ce conseil nous nous assurons non seulement une récompense future mais aussi des bénédictions présentes, et c’est ce que semblent prouver ces quelques lignes qui nous ont été envoyées par une jeune Fidjienne de seize ans, qui consacre tout son temps au service de Jéhovah :
“ La semaine dernière, pendant que je présentais la bonne nouvelle dans la rue, je remarquai deux religieuses qui me surveillaient à quelque distance. Quelques instants plus tard elles vinrent vers moi et l’une d’elles me demanda : Ma petite demoiselle, n’avez-vous pas honte de rester ici à vendre des livres ? De quoi devrais-je avoir honte ? lui ai-je demandé à mon tour ; elle me répondit : Mais, des gens en général. Alors je lui expliquai : Non, nous gardons à l’esprit les paroles des apôtres. Nous ne craignons pas les hommes, mais Dieu seulement, et nous sommes ses témoins. Nous sommes sûrs qu’il est toujours là pour nous protéger. Si nous savions que notre œuvre n’est pas bonne et si nous-mêmes n’avions pas foi en ce que nous prêchons, alors oui, nous aurions de quoi être honteux. C’est pour cette raison qu’aucune autre religion ne fait cette œuvre. Les autres religions craignent les hommes et honorent Jéhovah des lèvres seulement.
“ Elle me demanda alors comment nous savions que nous étions le peuple de Dieu. Je citai Ésaïe 43:10 : Vous êtes mes témoins, dit Jéhovah. Mais comment savez-vous que ce passage des Écritures s’applique précisément à vous ? Par le fait, lui dis-je, que ce texte se trouve dans la Bible depuis plus de dix-neuf siècles et qu’aucune autre religion n’a voulu l’accepter. Certainement avaient-elles honte de porter ce nom.
“ Je suis très satisfaite des réponses que vous m’avez données, dit la religieuse. J’aimerais que les jeunes filles catholiques prennent ainsi fait et cause pour l’Église. Vous au moins, vous savez ce que vous dites. Elle me donna une tape sur l’épaule et ajouta ces paroles étonnantes : Continuez votre bon travail ! (Quant à moi, j’espère que j’aurai l’occasion de la revoir.)
“ Quelques semaines auparavant une infirmière fidjienne était venue à nos réunions et m’avait demandé de l’aider à étudier la Bible. L’étude devait avoir lieu le dimanche suivant. Jugez de ma surprise lorsque je trouvai ce matin-là, non pas une seule infirmière, mais aussi 39 de ses collègues, toutes désireuses d’en savoir davantage sur le Vola Taku (la Bible ou Livre sacré). Naturellement nous n’avons pas eu suffisamment de livres pour tout le monde et toutes m’ont demandé de leur apporter le livre “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ! ” la prochaine fois que je viendrai.
“ Durant notre étude l’infirmière en chef vint voir ce qui se passait ; elle se demandait pourquoi tout était si calme car d’habitude ses infirmières étaient très bruyantes. Lorsqu’elle vit la Bible, elle hocha la tête et sourit. Mais après l’étude, je suis allée la trouver pour lui expliquer ce que nous faisions. Elle me reçut très gentiment et m’assura qu’elle serait heureuse de me revoir la semaine suivante.
“ Je devais retourner dans le même hôpital pour étudier avec une autre infirmière qui ne travaillait pas dans la même division. Étant de service lorsque je suis venue, elle est allée demander un congé d’une heure à l’infirmière en chef. Elle revint, accompagnée de sa supérieure qui assista à la moitié de l’étude, et nous quitta seulement parce qu’on la demandait. Qui sait, peut-être est-ce une personne de bonne volonté ? L’avenir nous le dira. ”