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  • Les communistes convertissent le clergé catholique

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  • Les communistes convertissent le clergé catholique
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
w54 15/5 p. 156-157

Les communistes convertissent le clergé catholique

AUJOURD’HUI, nous assistons à une guerre ouverte entre la religion et l’irréligion, entre ceux qui professent leur foi en l’existence de Dieu et ceux qui la renient. Ce sont surtout les communistes qui comptent parmi ces derniers, tandis que la Hiérarchie catholique romaine figure parmi ceux qui dénoncent avec le plus de véhémence le marxisme matérialiste des communistes. Dans les pays ayant des minorités catholiques très marquées et où il n’y a aucune menace communiste, comme aux États-Unis, la Hiérarchie se fait passer pour un bastion contre le communisme. Avec fierté, elle met en évidence les activités de ses fils, laïques ou cléricaux, tels que McCarthy ou Sheen, qui combattent le communisme. Mais quels sont les succès de la Hiérarchie dans les pays ayant des majorités catholiques et où la menace est réelle ? Nous allons le voir.

En Italie, où plus de 99 pour cent de la population est catholique, les partis de l’extrême gauche et les communistes ont obtenu 35,5 pour cent des voix lors des dernières élections nationales, ce qui représente un gain. En France, où, d’après l’Almanach catholique, 85 pour cent de la population est catholique (d’autres statistiques indiquent même 97,5 pour cent), lors des dernières élections générales, les communistes ont obtenu cinq millions de voix, ou 26,5 pour cent des voix, donc plus que n’importe quel autre parti.

Le communisme fait non seulement des brèches dans la population catholique de tels pays, mais il affecte même le clergé, surtout en France. Selon le Dr W. O. Lewis, secrétaire adjoint de l’Alliance mondiale des Baptistes, dans ce pays, près de 2 000 prêtres auraient quitté l’église depuis 1945. Le périodique The Christian Century (Le Siècle chrétien) du 20 septembre 1953 parlait d’un prêtre catholique et moine dominicain français, Maurice Montuclard, qui fut proscrit par la Hiérarchie pour avoir publié un livre en 1952 exprimant des vues marxistes et pour s’être mis en tête du mouvement de la “ Jeunesse de l’Église ” qui montre une sympathie marquée pour le parti communiste français. Il demanda que son statut clérical soit changé en celui de laïque, ce qui lui fut accordé. Il préférait l’activité politique marxiste à celle de l’activité religieuse catholique.

Qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé ressort du fait que le pape a proscrit temporairement les “ prêtres-ouvriers ”. Depuis quelques années, depuis 1944 environ, certains prêtres catholiques ont essayé, avec l’autorisation de leurs supérieurs, de ramener des catholiques français du communisme en échangeant leur soutane contre des salopettes et en se joignant aux travailleurs français, catholiques, dans les usines, sur les bateaux, dans les docks et les fermes. Certains s’identifièrent comme prêtres, d’autres ne le firent pas. Le mouvement s’accrut de sept à environ cent jusqu’en 1953.

Ces prêtres se joignirent non seulement à la Confédération générale du travail, dirigée par les communistes français, mais ils acceptèrent des fonctions dans des syndicats locaux et des mouvements communistes en faveur de la paix. Un prêtre-ouvrier fut tué dans un piquet de grévistes, à Bordeaux. Le 28 mai 1952, deux prêtres furent arrêtés et frappés par la police avec les gourdins qu’elle avait enlevés aux manifestants parce qu’ils avaient participé à une très violente manifestation inspirée par les communistes contre la présence, en France, du général américain Ridgway, manifestation qui fut organisée en violation de la loi.

“ EN RÉALITÉ LES RÉSULTATS SONT NÉGATIFS ”

Selon le New York Times du 12 mars 1953, les prêtres-ouvriers ne s’attendaient pas à des résultats concrets avant plusieurs générations et certainement pas de leur vivant. Mais il y eut des résultats d’un genre inattendu, imprévu. Une dépêche de l’agence Associated Press dit à ce sujet que “ beaucoup de Français influents — hommes politiques et ecclésiastiques — furent choqués de trouver, au cours des grèves qui s’étendirent le mois dernier à toute la nation, quelques prêtres-ouvriers parmi les grévistes les plus ardents ”. Le périodique Time du 23 juin 1952 rapporte que “ parfois des critiques du système des prêtres-ouvriers disent que ce sont les prêtres et non pas leurs compagnons de travail qui sont convertis ”.

Reconnaissant cette situation, le rédacteur religieux du Mirror de Los Angeles, du 19 septembre 1953, dit que le mouvement des prêtres-ouvriers a non seulement manqué d’atteindre son but qui était de “ contrecarrer la propagande communiste dirigée contre l’Église et d’apporter une foi nouvelle aux fidèles indécis qui penchent vers le marxisme ”, mais a encore “ produit en réalité des résultats négatifs ” et que le “ Saint-Siège ” n’était pas content de la tournure qu’avait pris le mouvement des prêtres-ouvriers ”.

L’avertissement du pape adressé aux prêtres disant de ne pas considérer les théories communistes comme “ seules valables ou comme fournissant une contribution doctrinaire plus fructueuse ou une vigueur d’action plus grande ” révèle le mécontentement du “ Saint-Siège ”. (New York Times, 13 septembre 1953). Quatre jours plus tard, le Vatican ordonna à tous les séminaires catholiques romains de France d’interdire à leurs étudiants de travailler d’une manière ou d’une autre dans les usines en vue d’entrer en contact avec la classe ouvrière française. Quelques prêtres “ ont failli soutenir la ligne du parti communiste ”. Quel aveu de défaite !

Le New York Times du 3 octobre 1953 disait que les “ Français s’opposent à l’interdiction des prêtres-ouvriers. Des cercles catholiques défendent l’idée de missions industrielles critiquées par le Vatican ”. La proscription dictée par le Vatican se heurta à une vive résistance, l’objection la plus importante émanant d’une personnalité qui n’était autre que le cardinal et archevêque de Paris. Le nonce du pape avait exprimé le désir du Vatican de voir tous les prêtres-ouvriers — à présent une centaine — retourner dans leurs diocèses respectifs et reprendre la robe longue qu’ils avaient abandonnée en faveur des salopettes. Cependant, la décision finale fut retardée en raison d’une forte opposition venant de certains membres influents de la Hiérarchie française, qui attachaient de l’importance à l’effet produit sur les ouvriers catholiques. Toutefois, le cardinal adressa en même temps un avertissement sévère aux prêtres concernant le danger d’être englouti par le communisme. Il déclara de plus qu’un certain esprit d’indépendance commençait de se manifester parmi quelques prêtres-ouvriers au détriment de l’esprit d’obéissance à l’Église.

Le 14 novembre, trois cardinaux français annonçaient qu’ils avaient eu raison des objections du Vatican contre la mission des prêtres-ouvriers, mais que ce mouvement ne pouvait plus exister sous sa forme actuelle. Seuls des prêtres désignés pour cette tâche pourraient servir, pendant un temps limité, mais devraient s’abstenir des responsabilités de syndicats et vivre dans une communauté de prêtres. Ce n’est guère le même plan.

POURQUOI PAS UN BASTION CONTRE LE COMMUNISME

Jusqu’à quel point l’Église catholique romaine est-​elle un bastion contre le communisme si elle ne peut pas se permettre que ses propres prêtres s’exposent à la propagande communiste, ses prêtres qui sont imbibés du dogme catholique romain dès leur plus tendre enfance ? Pourquoi ces prêtres montrent-​ils plus d’intérêt pour les réformes sociales, politiques et économiques du marxisme que pour la prédication de leur religion ? Se pourrait-​il que certaines choses de leur régime spirituel laissent à désirer ?

Oui, il y a un point faible dans la manière dont l’Église catholique romaine fait face au problème communiste. Elle ne se rend pas compte que le vrai christianisme n’a rien de commun avec ce vieux monde, mais qu’il doit en rester séparé. C’est pour des avantages égoïstes que la Hiérarchie se lie d’amitié avec César, elle qui fit des concordats avec Hitler, Mussolini et Franco et dit être disposée à traiter avec la Russie communiste si, de cette façon, elle peut s’assurer des avantages ; oui, même avec le Diable, selon le pape Pie XI. — Brooklyn Eagle, 21 février 1943.

Mais Jésus-Christ ne collabora ni avec César, ni avec le Diable. Il ne conclut pas de marché avec Hérode Antipas, ni avec Pilate, mais il dit clairement : “ Mon royaume ne fait pas partie de ce monde. ” (Jean 18:36, NW). Ses disciples n’avaient, eux non plus, affaire avec ce monde. Ils en étaient séparés et avertissaient leurs auditeurs que pour les chrétiens, être amis de ce monde, c’était devenir ennemis de Dieu : “ Adultères que vous êtes ! ne savez-​vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? ” (Jacq. 4:4). Ils mettaient leur espoir et leur confiance non pas dans les projets ou les efforts des hommes, mais dans le royaume de Dieu. — Mat. 6:9, 10 ; I Cor. 15:25-28 ; II Pi. 3:13 ; Apoc. 21:1-4.

Il en est de même aujourd’hui. Les chrétiens dévoués, pleinement éclairés, n’auront rien affaire avec le communisme, ni avec n’importe quelle autre idéologie de ce monde. Ils ne se laisseront pas séduire par les belles paroles des communistes, car ils se rendent bien compte que, en réalité, le communisme cherche à nous offrir la prospérité matérielle au prix de notre intégrité et de notre loyauté envers Dieu, nous exposant ainsi à une tentation semblable à celle que le Diable fit subir à Jésus-Christ dans le désert en lui offrant tous les royaumes de ce monde et leur gloire à condition qu’il coopère avec lui. — Mat. 4:8-10.

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