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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
w54 1/6 p. 175-176

Questions de lecteurs

● Viole-​t-​on des principes bibliques en se livrant au jeu ? Un chrétien peut-​il travailler dans un établissement s’occupant de loteries autorisées ou dans une maison de jeu ? — V. W., Haïti, Indes occidentales.

Les chrétiens doivent travailler pour subvenir à leurs besoins. “ Travaillez de vos mains, comme nous vous l’avons recommandé, en sorte que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux du dehors, et que vous n’ayez besoin de personne. (de rien, La, note marg.) ” “ Lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément : Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. Nous invitons ces gens-​là, et nous les exhortons par le Seigneur Jésus-Christ, à manger leur propre pain, en travaillant paisiblement. ” “ Nous recherchons ce qui est bien, non seulement devant le Seigneur, mais aussi devant les hommes. ” “ Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. ” “ Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. ” (I Thess. 4:11, 12 ; II Thess. 3:10, 12 ; II Cor. 8:21 ; Rom. 12:17 ; I Tim. 5:8). On ne fournit aucun travail en gagnant de l’argent au jeu, mais on acquiert quelque chose sans effort d’une personne qui ne désire pas que nous l’obtenions. De plus, chez certaines gens ces jeux de hasard deviennent une vraie passion, et elles font de si lourdes pertes qu’elles ne sont plus en mesure de prendre soin des leurs.

Mais qu’en est-​il d’un joueur subissant des pertes sans pour autant être empêché de s’occuper de sa famille ou de faire face à d’autres obligations ? S’il peut se permettre de perdre de l’argent, ne peut-​il pas en faire un meilleur emploi que celui d’enrichir des joueurs professionnels, des gangsters, des extorqueurs et des criminels ? Même si le gain sert à soutenir l’État, le mobile du joueur n’est-​il pas condamnable ? Son désir n’est-​il pas de gagner de l’argent sans fournir un travail quelconque ? Il ne veut pas donner quelque chose à l’État mais recevoir. La plupart des gens se plaignent des impôts et ne sont pas disposés à donner davantage à l’État. Le chrétien peut faire un meilleur emploi de son argent que de s’adonner au jeu de hasard. S’il est assez riche pour perdre de l’argent, il l’est aussi pour en donner. Aussi longtemps qu’il a des frères spirituels pauvres il peut utiliser son argent superflu pour s’acquitter d’un devoir : “ S’il y a chez toi un pauvre d’entre tes frères, dans l’une de tes portes, au pays que Jéhovah, ton Dieu, te donne, tu n’endurciras pas ton cœur et tu ne fermeras pas ta main à ton frère pauvre. ” (Deut. 15:7, Cr). Il est préférable de le donner à son frère que de le perdre au jeu. Il est préférable aussi d’en faire don à l’œuvre de Jéhovah au lieu d’enrichir les joueurs : “ Honore l’Éternel avec tes biens. ” (Prov. 3:9). Un chrétien ne désire donc pas jouer et gagner quelque chose sans fournir un travail honorable, il ne veut pas jouer et perdre de l’argent qu’il pourrait utiliser dans l’œuvre chrétienne.

D’autres raisons bibliques nous interdisent le jeu de hasard. Jésus dit : “ Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-​t-​on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez (que vous reconnaîtrez ces hommes, NW). ” (Mat. 7:16-20). Le jeu fait appel à l’égoïsme et affaiblit la résistance morale, il incite un grand nombre à la tromperie et à la perversité. Les établissements de jeu sont généralement dirigés ou surveillés par des gangsters et des extorqueurs. Cette société de parasites produit une moisson de violence et de meurtres. Les chrétiens ne désirent pas participer à leurs péchés ou avoir part à leurs fléaux. “ Car l’amour de l’argent est une racine de toutes sortes de choses pernicieuses, et en atteignant cet amour, quelques-uns ont été égarés de la foi et se sont transpercés eux-​mêmes de beaucoup de maux. ” — I Tim. 6:10, NW.

Les établissements de jeux de hasard ne subissent, à la longue, jamais de perte, et les joueurs, dans leur ensemble, ne gagnent jamais rien. Le calcul des probabilités est tel que ces maisons empochent de gros gains. Pour gagner, les joueurs comptent sur leur chance et non pas sur leur habileté, sur des pressentiments et non sur la logique. C’est pourquoi la plupart des joueurs sont superstitieux, se laissent guider par leurs sentiments et mettent leur confiance en leur chance, leur bonne fortune et leur destin. Les anciens jouaient déjà et suppliaient leurs dieux et déesses de leur accorder le succès. Lorsque les Juifs apostasièrent ils s’adonnèrent aux pernicieuses coutumes des nations païennes et sacrifièrent aux faux dieux et déesses, dont quelques-uns étaient les divinités des joueurs. Jéhovah dit jadis à son peuple infidèle : “ Mais vous qui avez abandonné Yahvé, qui avez oublié ma montagne sainte, qui dressez une table pour (le dieu de la fortune, note marg.), qui remplissez une coupe pour (un dieu du destin, note marg.), je vous mène au glaive, vous tomberez tous à l’abattoir. ” (És. 65:11, 12, Jé). Ou selon la version de Lausanne : “ ... vous qui dressez la table à la Fortune et remplissez au Destin la coupe de vin parfumé. ” La version de Glaire & Vigouroux est ainsi conçue : “ Qui dressez une table à la Fortune, et (emplissez une coupe de libations pour le dieu du destin, note marg.). ” Les Juifs provoquèrent la colère de Jéhovah chaque fois qu’ils sacrifiaient aux dieux et déesses du jeu.

Les églises catholiques et protestantes organisent de nombreux jeux de hasard et cherchent à se justifier en faisant valoir différentes raisons. Elles prétendent que ces jeux ne portent pas préjudice à la morale. Maints gouvernements sont d’avis contraire et les déclarent illégaux. Dans certaines localités (aux États-Unis notamment) des groupes religieux ont bravé la loi et l’ont violée pour continuer leurs loteries. Au lieu de donner un bon exemple en matière de morale, plusieurs églises ont suivi un niveau moral fort bas et ont incité leurs membres à en faire de même. L’effet débilitant du jeu sur la résistance morale de l’homme est reconnu par quiconque n’est pas aveuglé par son propre égoïsme. Cette loi de Jéhovah fut donnée afin de maintenir un standard moral élevé : “ Tu ne convoiteras point. ” (Rom. 7:7 ; Ex. 20:17). Les joueurs convoitent de l’argent qui ne leur appartient pas, ils cherchent à obtenir de l’argent sans l’avoir gagné. La convoitise n’élève pas l’homme moralement mais l’avilit.

Les enjeux étant minimes, ils sont sans importance pour les joueurs, objectent les églises. Mais Jésus dit : “ Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes. ” (Luc 16:10). S’il est mal de jouer pour de l’argent, le montant engagé ne saurait être le facteur décisif. Nous ne devons violer aucun principe. À l’aide de petites violations, paraissant anodines, Satan ouvre la voie à de plus grands péchés. Certaines choses — comme le manger et le boire — ne sont inconvenantes que si l’on s’y adonne avec excès, sans modération. Il n’en est pas de même du jeu. Ces pertes minimes s’amoncellent et deviennent des sommes qui pourraient être dépensées plus utilement ou données au lieu de les soutirer à autrui par l’appât du gain. Mais il y a pire encore. Le jeu pratiqué en petit peut devenir une passion et avoir de funestes conséquences pour le joueur.

Certaines organisations religieuses ont cherché à justifier les jeux de hasard en faisant allusion au peuple d’Israël qui jeta le sort. Israël, en effet, jeta le sort, mais non pas pour en faire un jeu, par plaisir ou pour obtenir un gain matériel. Il n’y avait ni paris, ni enjeux, ni pertes, ni gains. Il ne le jetait pas pour enrichir le temple ou les prêtres ou pour un but de charité. Les sorts étaient jetés uniquement pour rechercher la décision de Jéhovah ou sa direction : “ On jette les sorts dans le pan de la robe, mais c’est Jéhovah qui décide. ” (Prov. 16:33, Cr). C’était un moyen utilisé pour mettre fin à certaines querelles : “ Le sort fait cesser les contestations et décide entre les puissants. ” (Prov. 18:18). On ne s’en servait pas pour les jeux, de sorte qu’il ne faudrait pas prétendre le contraire.

Beaucoup admettent que les jeux de hasard sont en général pernicieux mais pensent que tout est en ordre s’ils sont organisés par une église pour financer son œuvre ou exercer la charité. En réalité, c’est solliciter de l’argent sur une mauvaise base. Ils font appel à de mauvais mobiles parce qu’ils attirent et séduisent la victime par l’espoir d’un gain injuste. Le donateur ne veut pas faire un don, il veut gagner ; il désire acquérir l’argent d’autres joueurs au lieu de tout laisser à l’église. Si les joueurs donnaient sans espoir de gain, tout pourrait être utilisé par l’église sans en soustraire une partie pour les joueurs. Le jeu était en vogue dans la Rome païenne et dans tout son empire, mais ni Jésus, ni les apôtres, ni d’autres chrétiens n’autorisèrent les jeux pour procurer de l’argent à l’église.

La Bible montre comment il convient de recueillir des fonds pour des œuvres de bienfaisance : “ Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu’il travaille (assidûment, Li), en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. ” (Éph. 4:28). Nous devons donner par amour et non pas perdre au jeu. Lorsque Paul fit une collecte pour soulager les frères dans le besoin, il ne loua pas les perdants attristés mais dit : “ Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. ” (II Cor. 9:7). Jéhovah ne s’intéresse pas aux pertes subies au jeu, mais il aime ce qui est donné avec joie. Dans une loterie d’église ce sont les gagnants qui sont heureux parce qu’ils reçoivent de l’argent, de l’argent qui aurait dû être distribué aux nécessiteux. Ils se réjouissent, non pas pour avoir donné en perdant, mais pour avoir pu empocher les gains. Parce que les paroissiens ne donnent pas par amour chrétien, le clergé organise des loteries afin de surmonter l’égoïsme non chrétien et de faire sortir l’argent des poches fermées. Lorsque la bienfaisance est exercée en raison de l’attrait d’un gain quelconque, elle n’est plus chrétienne, elle n’est plus ce qu’elle devrait être, tel que Jésus le dit : “ Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu’ils ne t’invitent à leur tour et qu’on ne te rende la pareille. Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. Et tu seras heureux de ce qu’ils ne peuvent pas te rendre la pareille ; car elle te sera rendue à la résurrection des justes. ” (Luc 14:12-14). Les joueurs de la chrétienté demandent plus que d’être récompensés, ils veulent être rétribués pour rien. Ils n’ont pas la foi qui leur permettrait d’attendre la rétribution lors de la résurrection. Il n’est pas nécessaire d’obliger les vrais chrétiens à perdre pour leur faire donner quelque chose.

Un chrétien peut-​il travailler dans un établissement s’occupant de loteries autorisées ? Tel pensera pouvoir le faire s’il s’abstient de jouer ou d’inciter ses frères spirituels à jouer par son entremise ; sa conscience ne l’accusera pas. Tel autre ne pourra le faire en toute conscience. Chacun doit décider lui-​même s’il peut ou ne peut pas le faire. Quoi qu’il en soit, il est préférable de rester à l’écart de l’ambiance dans laquelle ces choses se font, et le chrétien travaillant dans un tel établissement agira sagement en changeant d’activité. Cette question devra être résolue par chacun en particulier, selon les circonstances et selon sa conscience. Comme cela a déjà été expliqué dans La Tour de Garde du 1er juillet 1952, page 207, la Watch Tower Society n’a rien à dire quant à l’occupation de telle ou telle personne.

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