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  • Dieu intervient-il dans les guerres des hommes ?

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  • Dieu intervient-il dans les guerres des hommes ?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
w54 1/8 p. 227-229

Dieu intervient-​il dans les guerres des hommes ?

LORSQUE des nations entrent en guerre et que leurs armées en viennent aux mains, quelle est l’attitude de Dieu à leur égard ? Les audacieuses prétentions des chefs politiques et religieux ont engendré de sérieux doutes dans l’esprit de beaucoup d’hommes. Quelques-uns se demandent même si Dieu s’intéresse d’une façon quelconque aux affaires des hommes. Citons à ce sujet la déclaration parue dans le Star de Muncie, Indiana (mars 1952), où nous lisons : “ Un évêque voit Dieu se servir des États-Unis pour rendre la liberté au monde. ” Tout en considérant cette affirmation, réfléchissons aussi au fait qu’au cours des années de la Deuxième Guerre mondiale s’élevèrent non seulement les prières des églises américaines pour une paix victorieuse, mais simultanément des prières aussi ardentes faites par les conducteurs des mêmes organisations religieuses en Allemagne et chez ses alliés pour le succès des puissances de l’Axe. Mais Dieu ne prenant certainement pas parti pour les deux camps, quelle est son attitude à l’égard de la guerre ?

Les principaux attributs de Dieu, la sagesse, la justice, l’amour et la puissance, déterminent sa manière d’agir envers ses créatures (Deut. 32:4 ; Ps. 104:24 ; 62:12 62:11, NW ; I Jean 4:8). Il a révélé ces attributs dans les délivrances qu’il a opérées pour son peuple. Seize siècles avant la naissance de Jésus-Christ Dieu entendit le cri d’angoisse des enfants d’Israël esclaves dans l’Égypte totalitaire. Défiant les dieux païens de l’Égypte et sa force militaire, Dieu révéla sa puissance en affranchissant le peuple d’Israël. Celui-ci n’avait rien à lui réclamer, mais lui était à juste titre son Propriétaire, son Rédempteur. Il le rappela aux Israélites lorsqu’ils se rassemblèrent au pied du mont Sinaï, le troisième mois après leur sortie d’Égypte : “ Vous avez vu ce que j’ai fait à l’Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d’aigle et amenés vers moi. Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi ; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. ” Il leur donna encore ce conseil : “ Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. ” — Ex. 19:4-6 ; 20:3.

Ces principes étant leur guide, ce peuple fut connu comme celui pour lequel Jéhovah combattait. En lui accordant sa faveur, il montrait son amour pour lui. La sagesse de ses actes était manifeste car tout servait à réaliser son dessein, comme il l’avait déclaré peu avant à Pharaon par Moïse, son porte-parole : “ Je t’ai laissé subsister, afin que tu voies ma puissance, et que l’on publie mon nom par toute la terre. ” La miraculeuse délivrance du peuple d’Israël à travers la mer Rouge et l’anéantissement des troupes égyptiennes prouvèrent incontestablement sa puissance. Il en résulta qu’on parla de lui et que son nom fut connu partout. — Ex. 9:16 ; Josué 2:10, 11.

Mais est-​il juste de dire que cette première délivrance, opérée dans l’intérêt de la nation, prouvait que Dieu continuerait à délivrer chaque membre de la nation ? Non, car de ceux qui furent sauvés au travers de la mer Rouge trois mille furent anéantis ultérieurement pour s’être montrés rebelles en pratiquant l’idolâtrie en l’absence de Moïse sur la montagne (Ex. 32:1-4, 27, 28). Nous ne pouvons pas dire non plus que le fait pour Jéhovah de combattre une ou plusieurs fois pour la nation signifiait qu’il combattrait toujours pour elle. Il libéra la nation d’Israël de l’Égypte, il la sauva de la puissance des Philistins lorsque David était un enfant, il combattit pour les Israélites contre Madian et contre les forces coalisées d’Ammon, de Moab et du mont Séir. Cependant leurs prières adressées à Jéhovah en vue d’obtenir la délivrance restèrent sans effet lorsque, en 607 av. J.-C., les armées babyloniennes de Nebucadnetsar assiégèrent Jérusalem. Pourquoi ? Parce que leur manière d’agir n’était pas conforme à leurs prières. Ils ne gardaient pas l’alliance que Dieu avait conclue avec eux. Ils n’écoutaient pas sa voix. — Ex. 14:30 ; I Sam. 17:46 ; Juges 7:19-23 ; II Chron. 20:22, 23 ; Jér. 9:12-16.

Cependant Dieu les avait délivrés antérieurement bien qu’ils l’eussent irrité. Il en fut ainsi lorsque, se trouvant dans le désert après être sortis d’Égypte et avoir été témoins de la glorieuse puissance de Jéhovah en infligeant les dix plaies aux Égyptiens, les enfants d’Israël, “ saisis d’une grande frayeur, poussèrent des cris vers Jéhovah. Ils dirent à Moïse : N’y avait-​il donc pas des sépulcres en Égypte, que tu nous aies menés mourir au désert ? Que nous as-​tu fait, en nous faisant sortir d’Égypte ? N’est-​ce pas là ce que nous te disions en Égypte : Laisse-​nous servir les Égyptiens, car il vaut mieux pour nous servir les Égyptiens que de mourir au désert ? ” Plus tard, le psalmiste y fit allusion en ces termes : “ Nos pères en Égypte ne furent pas attentifs à tes miracles, ils ne se rappelèrent pas la multitude de tes grâces, ils furent rebelles près de la mer, près de la mer Rouge. Mais il les sauva à cause de son nom, pour manifester sa puissance. ” — Ex. 14:10-12, Cr ; Ps. 106:7, 8.

La rébellion de quelques hommes ingrats pouvait-​elle modifier le dessein de Dieu ? Absolument pas ! Il avait promis en Éden de susciter une postérité ou un libérateur. À Abraham, il annonça que ce serait un de ses descendants, et au chef de famille Juda il fut dit prophétiquement qu’il descendrait de sa lignée (Gen. 3:15 ; 22:15-18 ; 49:10). Rien ne pouvait faire échouer ce dessein de Dieu de bénir toutes les nations. “ Ainsi en est-​il de ma parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. ” (És. 55:11). Le psalmiste met en évidence la sagesse de Dieu en disant : “ Mais il les sauva à cause de son nom ”, mettant ainsi l’accent sur la réhabilitation du nom de Jéhovah et de son dessein comme étant beaucoup plus importants que le sort d’hommes ou de nations quelconques. Mais cette génération d’Israélites ne put entrer dans la Terre promise ; elle fut anéantie pour sa constante désobéissance. Le dessein de Jéhovah n’avait cependant pas échoué.

CE MONDE N’EST PAS DE DIEU

Gardant à l’esprit la façon dont Dieu agit avec son peuple dans les temps passés, nous constaterons que quelques autres déclarations tirées de sa Parole font apparaître clairement la position qu’il prend à l’égard des institutions de ce monde. Dans sa prière Jésus-Christ dit à son Père : “ Je suis venu comme ton représentant. ” Lorsqu’il parlait, il ne le faisait pas de son propre chef, mais racontait ce qu’il avait vu et entendu de son Père dans les cieux. Voici ce qu’il dit du Royaume qu’il devait recevoir de Jéhovah Dieu : “ Mon royaume n’est pas de ce monde... Mais mon royaume n’est pas d’ici. ” L’apôtre Paul identifia le dominateur de ce monde en désignant Satan comme étant “ le dieu de cet ordre de choses ”. Et Jésus dit : “ Le prince de ce monde est en marche. Il ne peut rien contre moi. ” Si le dieu ou chef de ce monde n’a pas prise sur Jésus, les factions divisées de ce monde n’en ont pas non plus. Il n’est pas de leur côté ni ne l’est son Père, car Jésus dit : “ Moi et le Père nous sommes un. ” — Jean 17:8, NW ; 14:10 ; 18:36, Jé ; II Cor. 4:4 ; Jean 14:30, Jé ; 10:30 ; Dan. 7:13, 14.

Le Dr Billington du temple baptiste d’Akron, Ohio, ne tint pas compte de ces faits scripturaux lorsque, parlant de la guerre de Corée, il dit : “ Lancez la bombe atomique et mettez ainsi fin à la guerre. C’est Dieu qui nous l’a donnée. Employons-​la afin de protéger nos Bibles, nos églises, nos écoles et notre manière de vivre américaine. ” Mais, si Dieu l’a donnée aux États-Unis, de qui la Russie l’a-​t-​elle reçue ? Ne serait-​ce pas plus raisonnable et plus conforme aux Écritures de dire que le “ chef de ce monde ” la rendit accessible aux deux côtés parce que les deux camps font partie de ce monde et sont membres de son organisation divisée et embrouillée ? La confusion religieuse par rapport à ce sujet s’accrut encore lorsque Mgr W. T. Green déclara dans la cathédrale St Patrick, à New-​York : “ La guerre fait partie du plan de Dieu pour peupler le royaume des cieux. ” Si tel est le cas, pourquoi prie-​t-​on pour que ceux que nous aimons reviennent du front ? Pourquoi prier pour la paix ? Il est évident que tous les efforts tendant à entraîner Dieu dans le conflit reposent sur un raisonnement fallacieux.

Et existe-​t-​il des nations réellement chrétiennes, de sorte qu’elles peuvent affirmer que Dieu est avec elles ? Puisque la majorité d’entre elles prétendent suivre la voie menant à la sécurité et à la prospérité, remplissent-​elles les exigences formulées dans II Chroniques 20:20 (Cr) : “ Confiez-​vous dans Jéhovah, votre Dieu, et vous serez inébranlables ; confiez-​vous en ses prophètes, et vous aurez du succès ” ? Le monde païen avoue ne pas se confier dans Jéhovah Dieu et ses prophètes ; mais qu’en est-​il de la chrétienté ? Non seulement elle ne se confie pas dans Jéhovah, mais ses porte-parole essayent même d’empêcher les hommes de le connaître. En rayant le nom de Dieu de son propre livre les traducteurs de la Bible Standard Révisée (anglais) ont cherché à faire de lui un “ Dieu ” ou “ Seigneur ” sans nom. De plus, le monde religieux persécute ceux qui portent ce nom. Ses membres ont “ une forme de pieux dévouement mais renient sa puissance ” en ajoutant foi à la théorie de l’évolution et en enseignant que l’homme n’est pas une “ création directe, mais qu’il descend du singe ”. (II Tim. 3:5, NW.) Jésus dit : “ Large et spacieux est le chemin qui mène à l’anéantissement, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et il en est peu qui le trouvent. ” (Mat. 7:13, 14, NW). Aujourd’hui, la chrétienté moderne et ses chefs politiques se sont engagés sur la voie de l’interconfessionnalisme. Elle accueille ainsi, fraternellement, tous ceux qui pratiquent une religion, sans égard à sa forme, aussi avilie soit-​elle.

“ Et Dieu dit au méchant : Quoi donc ! tu énumères mes lois, et tu as mon alliance à la bouche, toi qui hais les avis, et qui jettes mes paroles derrière toi ! Si tu vois un voleur, tu te plais avec lui, et ta part est avec les adultères. Tu livres ta bouche au mal, et ta langue est un tissu de tromperies. Tu t’assieds, et tu parles contre ton frère, tu diffames le fils de ta mère. Voilà ce que tu as fait, et je me suis tu. Tu t’es imaginé que je te ressemblais ; mais je vais te reprendre, et tout mettre sous tes yeux. ” (Ps. 50:16-21). Dieu affirme dans sa Parole qu’il n’est pas ligué avec eux et qu’il n’est pour rien dans leurs pratiques impies.

POSITION DE LA RELIGION DE CE MONDE

Des ecclésiastiques et des penseurs n’en continuent pas moins d’essayer d’associer Dieu aux affaires confuses de ce monde par les déclarations qu’ils font à l’intention du public. À ce sujet l’on peut mentionner l’ouvrage Loci Theologici, dans lequel John Gerhard cite Luther comme suit : “ La guerre sert-​elle à autre chose qu’à punir ce qui est faux et mal ?... Bien que tuer et piller ne semble pas être une œuvre chrétienne, c’est en réalité une œuvre d’amour... Dieu honore l’épée de telle façon qu’il déclare en avoir décrété l’usage et ne veut pas qu’on dise que l’homme l’ait inventée. Car la main qui brandit l’épée et tue n’est plus la main de l’homme mais celle de Dieu. Ce n’est pas l’homme mais Dieu qui pend, écartèle, décapite et fait la guerre. Toutes ces choses sont les œuvres de Dieu et ses jugements. ” The Philadelphia Independent du 12 août 1950 rapporte que l’évêque Nichols encouragea les membres de l’Église épiscopale méthodiste d’Afrique en ces termes : “ En qualité de disciples du Christ nous ne pouvons rester oisifs. La cause de la démocratie est celle de l’église. Nos buts étant identiques nous devons entreprendre quelque chose afin de nous faire remarquer... J’en appelle à tous les membres du premier district épiscopal de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour soutenir la cause de la démocratie et des Nations unies. ”

De quelque groupement qu’il s’agisse, ses représentants proclament que Dieu est avec lui. Mais ces déclarations publiques et ces prières leur valent-​elles l’amitié et la faveur de Dieu ? Sont-​elles la garantie qu’il est de leur côté ? Dans Jacques 4:4 il est écrit : “ Ne savez-​vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. ” Ceux qui louent et soutiennent les institutions du monde deviennent donc amis du monde et par là même ennemis de Dieu.

Au lieu de proclamer avoir Dieu de leur côté ou désirer le gagner à eux, ils feraient mieux d’aller à lui en étudiant sa Parole et en suivant ses préceptes. Au lieu de demander à Dieu de bénir leurs organisations politiques, militaires et religieuses, ils devraient apprendre à prier sincèrement comme Jésus l’enseigna : “ Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié ; que ton royaume vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. ” (Mat. 6:9, 10, NW). Ils feraient bien de diriger leur attention non pas sur un nouvel ordre de choses soutenu par la puissance militaire, mais sur les “ nouveaux cieux et la nouvelle terre ” créés par Dieu et qui subsisteront à jamais.

CAUSE DE LA DÉTRESSE

La Bible, qui nous montre comment on peut obtenir la faveur de Dieu, nous donne encore des explications détaillées sur les événements mondiaux actuels. Le douzième chapitre de l’Apocalypse Rév 12 révèle que depuis l’établissement du Royaume en 1914, pour lequel les chrétiens avaient prié pendant si longtemps, Satan a été chassé du ciel et banni sur la terre. “ C’est pourquoi réjouissez-​vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer ! car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps. ” (Apoc. 12:12). Il a, par des guerres plus destructrices que jamais, multiplié les malheurs de l’humanité affligée et en proie à la confusion parce qu’elle ignore les desseins de Dieu.

Les guerres du monde moderne étant soutenues par d’égoïstes éléments commerciaux et politiques, on ne saurait dire que leur issue est dirigée par Dieu. Le fait que de telles guerres détruisent également des hommes craignant Dieu et des méchants prouve que l’amour et la justice en sont absolument absents. Quand la terre s’ouvre à la suite de terribles explosions qui la rendent en partie inhabitable, il ne s’agit évidemment pas d’une démonstration de la puissance ou de la sagesse de Dieu. Car il ne l’a pas créée pour qu’elle soit déserte, mais pour qu’elle soit habitée (És. 45:18). Ces guerres ne servent pas davantage à faire connaître son nom en ce sens que par elles il délivrerait son peuple ou défendrait sa cause en combattant pour son peuple, pour la justice, parce qu’aucun des belligérants dans ces guerres n’est son peuple. Qu’il rejette catégoriquement leurs protestations de dévouement, cela ressort clairement de ces paroles : “ Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux ; quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas : Vos mains sont pleines de sang. ” — És. 1:15.

Les guerres des hommes, faites par égoïsme, ne révèlent pas les attributs ou les desseins de Dieu, mais les renient tous. Mais le moment approche où, à Harmaguédon, Dieu combattra pour la justice afin “ de détruire ceux qui détruisent la terre ”. (Apoc. 11:18.) Ensuite viendra un monde nouveau de paix dans lequel “ le pays (la terre, Segond) sera rempli de la connaissance de Jéhovah, comme le fond des mers par les eaux qui le couvrent ”. — És. 11:9, Cr.

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