L’espoir d’une nouvelle terre
N’AIMERIEZ-vous pas voir un monde meilleur ? Un monde débarrassé de la cupidité, de la corruption et de la souffrance qui caractérisent le monde actuel ? Le fondement véritable de l’espérance en un tel monde n’apporterait-il pas une consolation réelle ? Si, certainement.
Il y a de sérieuses raisons d’espérer voir un monde meilleur parce qu’il y a un Dieu dans le ciel, comme la nature en témoigne. Dans sa Parole, la Bible, nous apprenons que c’est un Dieu aimant, juste, perspicace et tout-puissant. Puisqu’il en est ainsi, nous pouvons être sûrs qu’il remarque les conditions actuelles, et c’est pourquoi, dans sa juste indignation, il y mettra fin, comme il l’a prédit il y a quelque vingt-cinq siècles : “ Attendez-moi, dit Jéhovah, pour le jour où je me lèverai pour le butin ! Car ma justice est que j’assemble les nations, que je rassemble les royaumes, pour verser sur eux ma fureur, toute l’ardeur de ma colère. Car par le feu de ma jalousie toute la terre sera dévorée. ” (Soph. 3:8, Cr 1905). Cet événement est appelé ailleurs dans la Bible : Harmaguédon.
Peut-être direz-vous : “ Quel bien cela fera-t-il si, en faisant disparaître de la terre les conditions mauvaises, Dieu détruit en même temps la terre elle-même en la consumant par le feu, en la réduisant en cendres ? Toutefois, ne vous hâtez pas de faire une telle conclusion, car la Parole de Dieu emploie un langage autant symbolique que littéral.
Il ressort des nombreuses autres garanties que Dieu nous a données que nous ne devons pas penser que la terre littérale sera consumée par le feu. Par exemple, dans Ésaïe 45:18 (Cr 1905), nous lisons : “ Car ainsi parle Jéhovah, qui a créé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a achevée, qui l’a fondée lui-même et qui n’en a pas fait un chaos, mais l’a formée pour être habitée : Je suis Jéhovah, et il n’y en a point d’autre. ” Si Dieu créa la terre pour être habitée, elle doit donc subsister, n’est-ce pas ? Garantissant d’une manière particulière la stabilité de ce globe, le récit inspiré affirme : “ Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours. ” — Eccl. 1:4.
La raison seule devrait nous indiquer que tel doit être le dessein de Dieu concernant la terre, qui est, de toutes les planètes, autant que l’homme le sache, la seule où la vie soit possible. Un globe si beau, avec ses pics montagneux élevés et couronnés de neige, ses vallées verdoyantes, ses rivières sinueuses et ses lacs paisibles, ses grands océans et ses glorieux couchers de soleil ! Un Dieu sage et tout-puissant détruirait-il tout cela simplement parce que de nombreux exploiteurs de la terre n’apprécient pas à quel point Dieu est bon et qu’ils refusent même à leurs semblables la jouissance des choses qu’ils désirent tant pour eux-mêmes ?
N’est-il pas bien plus raisonnable de conclure que Dieu débarrassera simplement la terre de ceux qui la souillent de leur égoïsme et de leur méchanceté afin de pouvoir réaliser son dessein en ce qui concerne la terre, c’est-à-dire la remplir de créatures justes qui l’adorent et aiment leur prochain comme elles-mêmes ? Naturellement. Quel propriétaire brûlerait sa maison simplement parce que les occupants n’en ont pas pris soin ? N’en expulserait-il pas plutôt les locataires indésirables pour la louer à d’autres dont il a lieu de croire qu’ils seront des occupants désirables ? C’est ce que Dieu va faire comme il nous le déclare : “ Encore un peu de temps, et le méchant n’est plus ; tu regardes le lieu où il était, et il a disparu. Les misérables possèdent le pays, et ils jouissent abondamment de la paix. ” — Ps. 37:10, 11.
Vous rappelez-vous le récit biblique des jours mauvais antédiluviens ? En ce temps-là, Dieu détruisit-il la terre à cause de la méchanceté de l’homme ? Non. Il se débarrassa simplement des méchants qui corrompaient la terre, au moyen d’un déluge mondial, délivrant de la catastrophe ceux qui aimaient Dieu, la justice et leurs semblables, ainsi que des types des différentes espèces d’animaux, pour les amener sur une terre purifiée. Le déluge ne détruisit pas la terre, il la débarrassa simplement de ses occupants indésirables. Il en sera de même lors du cataclysme d’Harmaguédon qui approche rapidement ; les pervers habitants de la terre seront anéantis, mais la terre subsistera.
Quel lieu merveilleux ce globe deviendra alors ! Au sujet de ce temps-là, Dieu nous a fait la promesse suivante : “ Car je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se rappellera plus les choses passées, elles ne reviendront plus à l’esprit. ” (És. 65:17). Les nouveaux cieux ne se réfèrent pas à de nouvelles galaxies d’étoiles mais plutôt aux nouveaux gouverneurs invisibles qui remplaceront les gouverneurs actuels, le Diable et ses démons, tandis que la nouvelle terre ne signifie pas une nouvelle planète mais un nouvel ordre de choses sur cette terre, une société du Monde Nouveau, déjà en formation.
En ce qui concerne les conditions qui prévaudront sur cette nouvelle terre, le prophète de Dieu dit encore : “ Ils bâtiront des maisons et les habiteront ; ils planteront des vignes et en mangeront le fruit. Ils ne travailleront pas en vain, et ils n’auront pas des enfants pour les voir périr ; car ils formeront une race bénie de l’Éternel, et leurs enfants seront avec eux. Le loup et l’agneau paîtront ensemble, le lion, comme le bœuf, mangera de la paille, et le serpent aura la poussière pour nourriture. Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte, dit l’Éternel. ” (És. 65:21, 23, 25). La Parole de Dieu contient de nombreuses promesses formelles identiques.
Si nous voulons échapper à la destruction de ce vieux monde et entrer dans la nouvelle terre purifiée où la justice habitera, nous devons prendre garde à l’ordre prophétique de Dieu donné dans Sophonie 2:3 : “ Cherchez l’Éternel, vous tous, humbles du pays, qui pratiquez ses ordonnances ! Recherchez la justice, recherchez l’humilité ! Peut-être serez-vous épargnés au jour de la colère de l’Éternel. ”
C’est pourquoi, personnes au cœur honnête et de bonne volonté envers Dieu, vous qui désirez ardemment voir un monde meilleur, espérez, car la prophétie biblique montre que la nouvelle terre est non seulement une certitude mais qu’elle est toute proche. Dieu ne peut mentir et il est trop juste et trop aimant pour faire naître l’espoir en nous et nous décevoir ensuite en n’accomplissant pas ses promesses, ce que font les politiciens. Il affirme : “ Je l’ai dit, et je le réaliserai ; je l’ai conçu, et je l’exécuterai. ” — És. 46:11.