Kedorlaomer y était réellement
Beaucoup d’hommes aiment à se moquer de la Bible, du livre de la Genèse en particulier. Par exemple, dans Genèse 14, il est parlé du roi Kedorlaomer d’Élam faisant la guerre aux rois de Sodome, de Gomorrhe et à quelques souverains voisins, emmenant Lot comme captif, et de la délivrance de ce dernier par Abram. La Interpreter’s Bible, Bible moderne qui se plaît à critiquer, appelle ce qui précède un “ conte dépourvu de tout caractère historique ”, un “ récit ” d’un temps où “ le sens historique du judaïsme était tombé presque à zéro ”.
Le 25 juillet 1954, le bruit courut que l’archéologue Nelson Glueck, président du Collège de l’Union hébraïque, était désormais convaincu d’avoir retrouvé la trace des ruines laissées par Kedorlaomer à travers le Négueb, région désertique du sud de la Palestine. Il a découvert les ruines d’une douzaine de communautés de l’“ âge de bronze ”, s’étendant du désert de Sodome à la frontière israélite actuelle près de Kadès Barnéa. Il dit que le genre de poterie en usage dans ces communautés les fait remonter au temps d’Abraham, et il croit que tous les habitants furent anéantis vers l’époque de l’attaque de Kedorlaomer. “ Cela prouve l’authenticité de la Bible ”, affirma-t-il. “ Je n’ai pas l’intention de prouver l’exactitude de la Bible, pas plus que je ne veux en démontrer l’inexactitude. Mais le récit de cette invasion a dû être écrit 1 000 ans après qu’elle eut lieu. Les preuves que je découvre dans le Négueb la justifient assez bien. ” La probabilité que cette information fut préservée par écrit pendant la majeure partie de cette période plutôt que d’être confiée à la mémoire, comme le pensait le Dr Glueck, prouve davantage encore l’authenticité du récit biblique. L’un après l’autre, les arguments des critiques s’effondrent.