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  • Vous faites de votre mieux. Est-ce suffisant ?

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  • Vous faites de votre mieux. Est-ce suffisant ?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1955
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1955
w55 1/6 p. 163-170

Vous faites de votre mieux. Est-​ce suffisant ?

L’UN des proverbes parle de quatre choses qui sont insatiables, qui ne disent jamais : Assez ! Quelquefois, les témoins de Jéhovah, lorsqu’ils entendent les serviteurs du groupe parler du service dans le champ, pensent qu’ils auraient pu être inscrits dans une cinquième classe qui ne dit jamais : “ Assez. ” Ils donnent l’impression de ne jamais être satisfaits, lorsqu’ils recommandent d’assister davantage aux réunions, de conduire plus d’études bibliques à domicile et d’intensifier l’activité de porte en porte. Mais il doit en être ainsi. Avoir des serviteurs qui disent : “ C’est assez ” avant que l’œuvre soit finie serait désastreux pour un groupe. Les serviteurs doivent nous encourager à une plus grande activité et nous exhorter à améliorer notre ministère, nous empêcher d’être contents de nous-​mêmes et présomptueux. Rappelez-​vous : “ Que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! ” — I Cor. 10:12 ; Prov. 30:15, 16.

Mais il se peut que vous disiez : “ Je fais de mon mieux. Comment puis-​je faire davantage ? N’est-​ce pas suffisant ? ” Il se peut que oui, il se peut que non. Vous faites de votre mieux ; mais ne pouvez-​vous faire davantage ? Votre mieux ne peut-​il devenir meilleur ? Il peut devenir médiocre parce que vous n’essayez pas de l’améliorer. Ne devriez-​vous pas faire des progrès vers une plus grande maturité afin que votre mieux à venir soit meilleur que votre mieux présent ? Quelquefois il s’agit de savoir si nous pouvons faire mieux ; mais le plus souvent c’est de savoir si nous voulons faire mieux. Tirons-​nous le maximum de nos capacités, ou notre mieux pourrait-​il devenir meilleur si nous nous appliquions avec plus de diligence ? Un médecin peut avoir de l’intelligence mais être médiocre parce qu’il ne s’est pas appliqué à l’école de médecine et pendant qu’il était interne. Il peut faire de son mieux avec toute la connaissance qu’il a, mais ses malades meurent parce qu’il n’a pas développé toutes les aptitudes qu’il possède. Son mieux ne suffit pas, puisqu’il aurait pu le rendre meilleur. Il en est ainsi du ministre engagé dans la guérison spirituelle. Il a certaines aptitudes. Les a-​t-​il développées par l’étude, en assistant régulièrement aux réunions, en participant au programme d’entraînement en vue de son perfectionnement ? Son mieux est-​il à la mesure de toutes ses aptitudes ? Si, par notre négligence ou notre paresse, nous ne développons pas notre mieux et qu’à cause de cela il est médiocre, alors, il est insuffisant. — Mat. 25:15.

Améliorer votre mieux, c’est accroître votre amour. Nous disons que nous aimons Jéhovah. L’aimons-​nous réellement ? Le véritable amour n’est pas de la simple sentimentalité, mais il trouve son expression dans l’action : “ Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. ” De même que le corps sans le souffle est mort, et que la foi sans les œuvres est morte, ainsi l’amour sans les œuvres est mort. Pour montrer un amour vivant pour Jéhovah, nous devons obéir à ses commandements, et ses commandements s’appliquent à tout ce que nous possédons, à toute notre personne : “ Jéhovah, notre Dieu, est le seul Jéhovah ; et : Tu aimeras Jéhovah, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. ” En réponse aux religionistes juifs, Jésus fit cette citation du Deutéronome (6:4, 5). Ils en connaissaient bien les paroles car elles se trouvaient dans les phylactères ou petites boîtes qu’ils liaient à leur bras et sur le front, et ils les répétaient dans leurs prières du matin et du soir. Mais Jésus déclara au peuple que ce n’était pas ceux qui disaient seulement “ Maître, Maître ”, qui entreraient dans le royaume des cieux, mais ceux-là qui faisaient la volonté de Jéhovah. C’est pourquoi leurs protestations d’amour pour Jéhovah, hypocrites et répétées, n’avaient aucune valeur lorsqu’elles n’étaient pas appuyées par l’obéissance aux commandements de Jéhovah. — I Jean 5:3 ; Marc 12:29, 30, NW ; Mat. 7:21, NW.

DE TOUTE TA FORCE ET DE TOUTE TA PENSÉE

Nous ne voulons pas être à double face comme les pharisiens hypocrites. Pouvons-​nous dire les paroles qu’ils citaient tant de fois et leur donner un sens ? Aimons-​nous Jéhovah de toute notre force, de toute notre pensée, de toute notre âme et de tout notre cœur ? Rappelez-​vous qu’aimer signifie obéir. L’aimons-​nous de toute notre force, ce qui veut dire que nous employons nos forces physiques dans son service ? En témoignant aux autres de la vérité, il se peut que nous nous épuisions à marcher, à frapper, à parler, et à faire cela porte après porte, pendant des heures. Nous aimerions Jéhovah de toute notre force, mais ce ne serait pas suffisant. Ce serait manifester un zèle physique louable, aussi ardent que celui des fourmis que les paresseux sont invités à considérer (Prov. 6:6). Mais il est exigé plus que la force physique. Par exemple, il existe un genre de fourmis qui marchent en files et, parfois, dans des circonstances exceptionnelles, en cercles, le chef de la colonne changeant brusquement de direction et suivant le dernier rang. Elles marchent d’elles-​mêmes vers la mort, tournant ainsi en rond pendant des jours jusqu’à ce qu’elles tombent raide mort. Elles épuisent toute leur force, mais d’une manière qui n’est pas sage. Nous devrions aimer Jéhovah de toute notre force, manifestant du zèle dans son service. Mais il ne suffit pas de nous épuiser à marcher, frapper et parler. Nous devons aimer également de toute notre pensée.

Jéhovah donne certaines directives pour nos pensées. Si notre esprit aime Jéhovah, il obéira à ces instructions. Il était ordonné à Josué de méditer la loi de Dieu jour et nuit. Les justes doivent y penser jour et nuit. Il est indiqué aux chrétiens ce dont ils doivent remplir leurs pensées : “ Que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. ” Votre esprit montre-​t-​il qu’il aime Jéhovah en ne cessant pas de considérer toutes ces choses dans l’obéissance et en méditant sur sa Parole jour et nuit ? — Phil. 4:8 ; Jos. 1:8 ; Ps. 1:2.

Ou bien votre esprit est-​il rempli des pensées de ce monde ? Satan lance sa propagande pour adapter l’esprit des hommes à ses desseins. Elle sort à flots des journaux et des revues, retentit à la radio, jaillit des écrans de télévision, et imprègne même les livres comiques. Satan cherche à baigner le cerveau de tous les humains dans les flots de la propagande, à extirper la piété dans l’esprit des hommes grâce à ses torrents boueux d’expressions démoniaques. En conséquence, les esprits qui se détournent du vieux monde pour mettre leur confiance dans le monde nouveau de Jéhovah ont besoin d’être purifiés “ par le bain de l’eau moyennant la parole ”. Votre esprit s’est-​il tourné vers le meilleur ? Alors, vous devez “ (cesser) de vous conformer à cet ordre de choses, mais (devez être) transformés en renouvelant votre esprit ”. Votre esprit résiste-​t-​il au flot envahisseur de Satan pour se tourner vers les eaux de la vérité qui le purifient des souillures et des mensonges ? A-​t-​il obéi au commandement de se renouveler et de se transformer, cessant d’être plus longtemps façonné et modelé par les pensées de ce monde ? Satan et son ordre de choses haïssent les esprits qui pensent par eux-​mêmes, qui ne se conforment pas à l’esprit de la masse façonné par la propagande. Si une personne pense profondément, elle s’expose à des injures. Mais ni la violence physique ni la guerre psychologique ne feront céder l’esprit qui aime Jéhovah, car “ la crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte, car la crainte suppose un châtiment ”. L’amour nous permet de triompher de la crainte paralysante et d’avoir de “ la franchise de langage au jour du jugement ”. — Éph. 5:26 ; Rom. 12:2 ; I Jean 4:18, 17, NW ; Apoc. 16:13, 14.

Il faut que la franchise de langage soit de la bonne sorte, et non de la simple verbosité. Jéhovah ordonne à notre esprit d’être à même de répondre : “ étant toujours prêts à vous défendre... devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. ” Notre esprit a-​t-​il montré son amour pour Jéhovah en obéissant à ce commandement, en assimilant la connaissance nécessaire pour défendre nos croyances et donner de fortes raisons de l’espérance que nous avons concernant le monde nouveau ? Pouvons-​nous répondre, non pas à notre satisfaction mais à la satisfaction de celui qui nous interroge ? Avons-​nous appliqué notre esprit le plus possible à l’étude de sorte que nous pouvons nous servir de la vérité avec efficacité, sans que nous ayons motif d’être honteux pour avoir été incapable de réfuter les adversaires ? “ Efforce-​toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de vérité. ” Notre esprit nous fournit-​il des réponses approuvées par Dieu ou des réponses qui nous attirent la honte ? Notre esprit contient-​il les paroles de vérité et les dispense-​t-​il droitement ? Un esprit qui aime réellement Jéhovah sera formé de cette façon. — I Pi. 3:15 ; II Tim. 2:15.

À quoi sert-​il d’employer toute notre force à aller dans le service si notre esprit ne peut amener notre langue à dire les bonnes choses lorsque nous arrivons aux portes ? La bonne volonté ou un mieux inexercé n’est pas suffisant. L’empressement à prouver que la trinité est fausse ne suffit pas, mais il est également indispensable d’avoir la connaissance pour montrer qu’elle est fausse. Quand nous témoignons, nous ne voulons pas aller sans cesse de maison en maison, monter les escaliers, frapper aux portes, parler aux gens, et ne pas arriver à les convaincre. Nous voulons marcher, monter, frapper, parler et convaincre. Nous devons entraîner notre esprit à amener notre langue à renverser les fausses doctrines, à montrer que la trinité est fausse, l’immortalité de l’âme, païenne, que le purgatoire n’existe pas, à donner une description glorieuse du monde nouveau, à offrir l’espoir et la consolation. Peut-​il faire cela ? Son mieux reste-​t-​il au-dessous de cela ? S’il en est ainsi, son mieux ne suffit pas. Le mieux de notre esprit doit devenir meilleur, être amélioré, entraîné par la méditation, l’étude et l’instruction, de sorte que les paroles qu’il amène la langue à prononcer déracineront les dogmes traditionnels retranchés et rendront les pensées conformes à la vérité biblique. Notre esprit peut faire cela s’il obéit aux commandements de Jéhovah concernant son entraînement, et l’esprit qui aime obéira. — II Cor. 10:4, 5.

DE TOUTE TON ÂME ET DE TOUT TON CŒUR

Quelqu’un pourrait employer la plus grande partie de ses forces dans le service de Jéhovah, se servir avec efficacité d’un esprit bien entraîné pour dispenser la vérité, et cependant annuler tout cela en se laissant aller de temps en temps à une conduite inconvenante. Une telle personne n’aimerait pas Jéhovah de toute son âme. Le terme “ âme ” se réfère à la vie de quelqu’un, à sa conduite en tous temps. Nous devons aimer Jéhovah de toute notre âme ou vie. Un chrétien n’est jamais libéré du christianisme ; c’est un service de vingt-quatre heures. Nous devons non seulement prêcher et assister aux réunions et étudier, mais encore nous conformer aux lois morales de Jéhovah et nous montrer à la hauteur de ses principes dans notre vie de tous les jours. L’apôtre Paul ne l’ignorait pas et dit : “ Je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-​même rejeté, après avoir prêché aux autres. ” Son œuvre de prédication ne le sauverait pas de la désapprobation s’il ne vivait pas une vie moralement pure en tous temps. Il y a lutte entre l’esprit instruit selon la loi de Jéhovah et le corps de chair né avec ses tendances et désirs coupables. Paul traitait durement son corps pour le tenir assujetti à la loi divine dans son esprit. Les vêtements symboliques qui nous identifient comme témoins de Jéhovah ne peuvent être rejetés pendant que, momentanément, nous nous revêtons des œuvres immorales de ce monde. Notre amour ne ressemble pas à un vêtement clérical que le porteur peut quitter tout en endossant des habits civils pour faire la noce. Ce ne serait pas aimer Jéhovah de toute notre âme, de toute notre vie. — I Cor. 9:27 ; Rom. 7:15-25.

Il semblerait que cela comprenne tout, mais il n’en est rien. Non seulement nous devons aimer Jéhovah de toute notre force, de tout notre esprit et de toute notre âme, mais nous devons l’aimer encore de tout notre cœur. Le cœur se réfère symboliquement aux sentiments ou affections, il est appelé le centre moteur, la source qui nous pousse à agir d’une manière ou d’une autre. Et puisque l’amour est exprimé par l’action, puisqu’il nous pousse à agir de certaines manières, le cœur symbolise le siège de l’amour. C’est pourquoi aimer Jéhovah de tout son cœur signifie l’aimer, poussé par un motif d’amour, d’amour pour lui ou pour notre semblable. On pourrait employer sa force, son esprit, se conduire comme Jéhovah l’ordonne, mais le faire par égoïsme. Cela ne serait pas acceptable. Le service doit venir du cœur, être fait par amour et avec un esprit plein de joie et d’entrain. “ Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. ” — II Cor. 9:7.

De même que l’amour sans les œuvres est mort, ainsi les œuvres sans l’amour sont mortes. Paul affirmait que s’il parlait les langues des hommes et des anges, cela ne servirait de rien s’il n’avait pas l’amour. S’il prophétisait et avait toute la connaissance, la compréhension et la foi jusqu’à transporter les montagnes, et s’il n’avait pas l’amour, cela ne signifierait rien. S’il donnait tous ses biens pour nourrir les autres, épuisait son corps dans le service, ou le livrait aux persécuteurs pour être détruit, et que l’amour fasse défaut, cela ne lui serait d’aucun profit. L’amour doit être le mobile de notre service. — I Cor. 13:1-3, La.

De nouveau, la question se pose : Aimons-​nous réellement Jéhovah ? De toute notre force, de toute notre pensée, de toute notre âme, de tout notre cœur ? Accordons-​nous au service le premier droit sur notre force ? Notre esprit est-​il rempli de textes bibliques ? Si ces derniers sont dans la Bible, pourquoi ne sont-​ils pas dans notre esprit ? Trop de matières ? Peut-être. Trop peu d’étude ? C’est plus probable. Notre vie de chaque jour reflète-​t-​elle notre amour pour Jéhovah ? Et cela vient-​il du cœur ? Les exigences sont sérieuses quand on les analyse avec soin, n’est-​ce pas ? Même notre mieux ne suffit pas toujours, et nous devons faire encore mieux. Par exemple, en 1918, quand le Christ vint au temple, les oints essayaient de faire de leur mieux, mais ce n’était pas suffisant. La Bible dit même que si la tribulation d’Harmaguédon était venue alors, aucune chair n’aurait été sauvée ! Mais, parce que les oints essayaient sincèrement de faire de leur mieux selon leur connaissance, Jéhovah étendit sur eux sa miséricorde, les corrigea, les purifia des idées fausses et leur accorda le temps d’améliorer leur service pour qu’il soit acceptable. Leur mieux devait devenir meilleur avant qu’il pût l’accepter. — Mat. 24:22.

Faites donc toujours de votre mieux et essayez sans cesse de le rendre meilleur. Appréciez les serviteurs qui vous encouragent à faire davantage, plutôt que de vous bercer d’un faux sentiment de sécurité en vous disant que vous en faites assez maintenant et de vous en contenter. Soyez diligent à améliorer votre mieux présent, car nous pouvons faire mieux encore jusqu’à ce que nous devenions parfaits, et la perfection pleine et entière aux yeux de Jéhovah ne viendra pas, pour les habitants de la terre, avant la fin du règne millénaire du Christ. Alors notre mieux suffira toujours.

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