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  • Adoration des animaux — ancienne et moderne
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1956
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1956
w56 15/1 p. 20-27

Adoration des animaux — ancienne et moderne

La Parole de Dieu déclare que Jéhovah Dieu seul doit être adoré. Dans quelle mesure l’homme a-​t-​il violé ce commandement dans le culte qu’il a rendu aux animaux, dans le passé et le présent ? Ce sujet n’offre pas seulement un intérêt académique.

LA SCÈNE se passe dans une rue de l’ancienne Égypte. La foule, irritée, se rassemble et descend la rue en toute hâte pour se rendre devant la demeure d’un étranger, d’un citoyen romain, invité du roi. Le bruit de l’attroupement parvient aux oreilles de ce dernier, qui envoie des princes pour essayer de calmer la foule, mais en vain. La meute, exaspérée, envahit la maison, saisit l’homme et, dans sa fureur folle, le met littéralement en pièces.

Qu’avait fait ce Romain pour mériter ce sort ? Quel était son crime ? Par mégarde, il avait tué un chat dans une ruelle ! Incroyable, absurde, direz-​vous ! Pas du tout. Par suite de leur culte pour la déesse chatte Pasht, qui était pour les Égyptiens ce qu’Artémis était pour les Grecs et Diane pour les Romains, tout chat était sacré. Quand un chat mourait, toute la maison était dans le deuil et on faisait aux chats de grandioses funérailles.

Ce qui arriva au Romain n’était pas rare, et le chat n’était pas non plus le seul animal adoré ainsi. “ La chose la plus révoltante de la religion égyptienne était le culte des animaux. Pour chaque déité, l’un des animaux était sacré ”, et les Égyptiens excellaient pour ce qui est du nombre de leurs dieux. Chat, chien, vache, taureau, mouton, loup, lion, milan, ibis, faucon, crocodile, hippopotame, ichneumon, grenouille, anguille, serpent et loutre, étaient tous des objets d’adoration. Hérodote raconte qu’un homme qui, de propos délibéré, tuait un animal sacré, était mis à mort ; s’il le tuait accidentellement, les prêtres infligeaient une amende ; mais, dans le cas d’un ibis ou d’un faucon, la mort était le châtiment de celui qui tuait même par accident et, généralement, c’était la foule exaspérée qui le mettait à mort. En temps de famine, on laissait mourir les gens de faim, on recourait même au cannibalisme plutôt que de manger un animal sacré.

Pourquoi ce culte des animaux, qui ne se limitait pas aux Égyptiens, se répandit-​il davantage parmi eux ? L’enseignement de la métempsychose, d’après lequel, à la mort, une “ âme ” transmigre dans d’autres créatures, en est, sans aucun doute, le grand responsable. Les traditions et la mythologie jouèrent aussi un rôle ainsi que le fait que certains animaux étaient utiles, par exemple en protégeant l’homme des insectes ou en lui donnant de quoi se nourrir et se vêtir.

L’historien Rawlinson déclare : “ La pire forme du culte des animaux consistait à croire qu’une divinité s’incarnait complètement dans un animal particulier et y demeurait jusqu’à la mort de ce dernier. Il en était ainsi des taureaux Apis. ” Ces animaux “ étaient perpétuellement adorés, des milliers leur adressaient des prières pendant leur vie, et, lorsqu’ils mouraient, ils étaient ensevelis avec le plus grand soin dans des sarcophages immenses, tandis que toute l’Égypte était plongée dans le deuil ”.

Cependant, l’apôtre Paul indique la véritable cause sur laquelle repose le culte des animaux : “ Ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles. ” — Rom. 1:21-23.

La connaissance de ces conditions dans l’ancienne Égypte fait ressortir la grandeur de la victoire de Jéhovah quand il envoya les plaies sur les Égyptiens et délivra son peuple. Cela explique aussi pourquoi les Israélites succombèrent si facilement à l’adoration du veau et à d’autres formes d’idolâtrie, telles que l’adoration du serpent d’airain que Moïse avait fait dans le désert. — Ex. 32:24 ; II Rois 18:4.

L’ADORATION DES ANIMAUX DANS L’INDE, AUJOURD’HUI

Il en est de l’Inde actuelle comme de l’ancienne Égypte qui excellait dans le culte des animaux. Avant que le gouvernement indien offrît une prime pour chaque tête de singe, ces animaux mangeaient pour 2 millions de dollars par jour et détruisaient chaque année des quantités de céréales. Les gens mouraient de faim, mais non les singes, ni les paons, sacrés eux aussi. Les serpents, considérés comme sacrés, continuent à faire mourir chaque année 50 000 personnes.

Le 2 avril 1955, le premier ministre de l’Inde, Nehru, dut aller jusqu’à menacer de démissionner pour empêcher le vote d’un projet de loi qui aurait rendu illégal le fait de tuer des vaches, projet présenté par un membre de son parti, du parti du Congrès. Le New York Times du 3 avril 1955 déclara à ce sujet :

“ La question relative à l’interdiction d’abattre des vaches est celle qui revient presque toujours dans de nombreux coins du pays. À peu près chaque semaine, dans New Delhi, de petites bandes d’Hindous religieux défilent dans les rues, portant des bannières jaunes réclamant qu’on cesse de tuer les vaches. Des millions de vaches, trop vieilles pour être utiles à quelque chose, errent dans les rues, grignotant la nourriture des étalages. Nombre d’Hindous ont l’habitude de conserver des aliments pour les leur donner. Les vaches de l’Inde sont parmi les races laitières les plus médiocres du monde. ” Dans l’impossibilité de tuer des vaches inutiles et malades, le gouvernement a eu recours à des centres de ségrégation pour elles, mais les progrès ont été lents.

Ce qui suit illustre bien la sottise de ce culte de la vache et du système des castes : Quand un intouchable avait utilisé un puits, on devait le sanctifier en y jetant de la bouse de vache sacrée.

ADORATION DES ANIMAUX FAVORIS

Dans les pays occidentaux, tels que les États-Unis, le culte de l’animal prend la forme de la sentimentalité à l’égard des animaux favoris. Il y a quelques années, la presse a cité quelques exemples : “ Au Colorado, on enterre un chien dans une cassette ; prix 1 000 dollars. ” “ J’ai dépensé 200 000 dollars au cours des trente-cinq dernières années pour mes animaux familiers, mais je n’en regrette pas un cent ”, a déclaré Fred Schmitt du Colorado. “ Le pasteur fait l’éloge d’un chien-guide d’une femme aveugle, lors de sa cérémonie funèbre. L’animal favori et ami de l’auteur-conférencier est enterré dans un cercueil capitonné de soie. Un ministre bien connu d’Oak Park, le Dr Carl S. Winters, parla vendredi lors de l’enterrement de son chien qui remplaçait ses yeux. ” “ Personnage important, le chat Midgie est l’héritier d’une maison de 9 000 dollars à Omaha. ” Au moment de sa mort, le vieux Putnam,âgé de 74 ans, n’avait pour compagnons qu’une gouvernante entre deux âges et Midgie. Dans son testament, il fit don de la maison à Midgie. À la mort de cette dernière, la gouvernante hériterait de la maison à condition qu’elle exécutât explicitement les instructions relatives à la nourriture et aux soins à donner au chat !

Veuillez noter aussi l’appel lancé par la Société féline américaine, organisation internationale qui dépense annuellement près de 25 000 dollars pour rendre le chat populaire et encourager les gens à prendre soin des chats errants : “ Il nous faut une aide urgente : plus de volontaires, plus d’adhérents, plus de contributions importantes. ” La société “ vous prie instamment de devenir membre ou souscripteur, favorisant ainsi la cause du monde félin ”. Le président de cette société manifeste pour sa cause un zèle et un enthousiasme tels qu’ils revêtent un caractère nettement religieux et constituent par conséquent une forme d’adoration de l’animal.

Il y a encore d’autres adorateurs des animaux. Ceux qui croient qu’il doit exister un lieu au ciel pour les animaux familiers ; ceux que la condition des animaux inférieurs intéresse tellement qu’ils oublient les exigences divines ou les misères de leurs semblables. Parmi eux, on compte de nombreux végétariens et antivivisectionnistes. Leur zèle ressemble à celui des anciens Égyptiens.

LE POINT DE VUE BIBLIQUE

Dieu donna à l’homme la domination sur les animaux inférieurs. Les animaux doivent être utiles à l’homme et non pas l’homme aux animaux. Mais l’homme ne devait pas non plus abuser de ses fonctions comme le font les vivisectionnistes ni détruire les bêtes par amour du sport comme le font bon nombre de Nimrods modernes. “ Le juste regarde à la vie de sa bête. ” Alors que l’homme était encore en Éden, Dieu lui procura des peaux d’animaux pour se vêtir et, après le déluge, il donna à l’homme la chair des animaux pour nourriture. — Prov. 12:10, Da.

L’organisme des animaux inférieurs, et leur cerveau en particulier, sont très inférieurs à ceux de l’homme. Les animaux n’ont pas de compréhension, ils ne peuvent raisonner, n’ont pas de sens moral, sont incapables d’adorer Jéhovah, ce qui fait paraître d’autant plus absurde leur adoration par l’homme. C’est seulement lorsque l’homme s’avilit qu’il se ravale au niveau de la bête. “ J’étais alors stupide et je n’avais pas de connaissance ; j’étais avec toi comme une brute. ” Lorsque le roi Nebucadnetsar devint fou, il se conduisit comme une bête. — Ps. 73:22, Da.

Les animaux, dépourvus de raison, ne furent pas créés pour vivre éternellement mais pour mourir. C’est pourquoi les méchants leur sont comparés : “ Mais ceux-ci, comme des bêtes sans raison, purement animales, nées pour être prises et détruites, périront. ” “ L’homme qui est en honneur et n’a point d’intelligence, est comme les bêtes qui périssent. ” La Bible n’offre pas de résurrection ou d’espérance céleste à la création animale. — II Pi. 2:12, Da ; Ps. 49:20, Da.

L’homme fut créé pour adorer, non pour s’adorer lui-​même ni ses semblables ni, à plus forte raison, ses inférieurs, mais pour adorer un seul, Jéhovah Dieu : “ C’est Jéhovah ton Dieu que tu adoreras, c’est à lui seul que tu rendras un service sacré. ” Ceux qui manquent de dévouement sincère envers leur Créateur deviennent sentimentaux à l’égard des créatures et les servent. C’est une forme d’adoration. — Mat. 4:10, NW.

L’accomplissement de prophéties bibliques, telles que celles de Matthieu 24 et de II Timothée 3:1-5, montre que nous vivons dans les derniers jours. Tout ce qui a réellement de l’importance maintenant, c’est d’obéir au commandement de Jéhovah, de le chercher, lui, ainsi que la justice et l’humilité, et d’aider d’autres à faire de même en prêchant la “ bonne nouvelle du royaume ”. Les chrétiens n’abusent pas des animaux ni ne les détruisent inutilement par amour du sport, mais ils mettent en avant les choses qui doivent occuper la première place. Ils se dévouent entièrement à leur Créateur, Jéhovah Dieu, et continuent “ à chercher premièrement le royaume et sa justice ”. — Soph. 2:1-3 ; Mat. 24:14 ; 6:33, NW.

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