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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1956
w56 1/7 p. 207-208

Questions de lecteurs

● Dans quelle mesure un hôte est-​il obligé de faire attention que la viande qu’il achète soit saignée ? Si un invité se trouve dans un pays dans lequel il est d’usage de ne pas saigner certains animaux, tels que la volaille et les lapins, devrait-​il en manger sans rien dire ou faire remarquer que cette coutume est anti-biblique et n’en pas manger ? — D. W., Grande-Bretagne.

Dans les pays où l’on a l’habitude de saigner les animaux, il ne semble pas qu’il soit nécessaire de se renseigner à ce sujet en achetant de la viande, ni au moment où l’on mange de la viande préparée dans un appartement ou un restaurant de ces pays. Si, dans un pays, on a coutume de ne pas saigner certaines viandes, l’acheteur s’en apercevra et ne pourra guère se soustraire à la responsabilité d’avoir mangé du sang. On fera toutes sortes d’excuses et de raisonnements frivoles pour justifier la consommation de viande provenant d’animaux étouffés ou non saignés, mais aucune excuse n’est valable, comme le montre cette règle biblique explicite : “ L’esprit saint et nous-​mêmes avons décidé de ne pas vous imposer d’autres charges que celles-​ci, qui sont indispensables : vous abstenir des viandes immolées aux idoles, du sang, des chairs étouffées et de l’impudicité. Vous ferez bien de vous en garder. Adieu (Portez-​vous bien, note marg.). ” — Actes 15:28, 29, Jé.

Si vous êtes invité dans une famille dans laquelle on sert “ des chairs étouffées ”, vous ne devriez pas en manger. Si l’hôte ou l’hôtesse n’est pas un témoin de Jéhovah, vous pouvez en donner la raison ou non, selon les circonstances. Mais si celui qui offre la viande est un témoin de Jéhovah, il est bon de le rendre attentif à cette mauvaise coutume, pour son bien-être spirituel et pour expliquer pourquoi vous vous en abstenez.

Ce cas n’est pas semblable à celui où il s’agit de viandes sacrifiées aux idoles. Lorsque de la viande sacrifiée aux idoles était servie à un repas sacrificiel dans un temple païen ou ailleurs et qu’en manger signifiait participer avec les dieux-démons représentés par les idoles, il était interdit aux chrétiens d’en manger. Il arrivait parfois que la viande d’un animal sacrifié n’était pas entièrement utilisée de cette manière. Le reste était livré à des boucheries ou au marché, pour y être vendu. Dans ces conditions les chrétiens pouvaient acheter et utiliser cette viande ou en manger lorsqu’on leur en offrait. Il n’était pas nécessaire qu’ils se renseignent à ce sujet. C’est uniquement pour ne pas faire trébucher un chrétien n’ayant pas atteint la maturité et ayant l’impression que ce n’était pas bien de manger de cette viande, qu’un chrétien mûr s’en abstenait. Ce n’était pas mal de manger de cette viande qui ne faisait pas partie d’un repas sacrificiel. Cela ne saurait être comparé à la manducation de chair étouffée, car manger de la viande non saignée est toujours mal. — I Cor. 8:1-13 ; 10:25-33.

● Quelques lecteurs ont posé cette question : Comment pouvons-​nous harmoniser le texte de Genèse 1:11-13, où il est dit que lors du troisième jour de la création, la terre produisit des plantes, avec Genèse 2:5, 6 ? La version Segond rend ce dernier texte ainsi : “ Aucun arbuste des champs n’était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait (poussait, Jé) encore : car l’Éternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait point d’homme pour cultiver le sol. Mais une vapeur s’éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol. ”

La version Segond est d’accord avec le Nouveau commentaire sur la Genèse (allemand) de F. Delitzsch, docteur en théologie, qui rend ce texte comme suit : “ Aucun arbuste des champs n’était encore sur la terre et aucune herbe des champs ne poussait encore, car Yahweh Élohim n’avait pas encore fait pleuvoir sur la terre et il n’y avait pas d’hommes pour cultiver le sol. Et un brouillard s’élevait de la terre et arrosait toute la surface du sol. ” (Page 76). Dans la Textbibel des Alten Testamentes de l’hébraïsant E. Kautzsch, nous lisons ce qui suit (traduit en français) : “ Il n’y avait sur la terre aucun arbuste dans les champs et aucune plante ne poussait encore dans les champs ; car Yahweh Dieu n’avait pas encore fait pleuvoir sur la terre et il n’y avait pas encore d’hommes pour cultiver le sol ; mais une brume (brouillard, Perret-Gentil ; exhalaison, Zadoc Kahn) s’élevait de la terre et imbibait toute la surface du sol. ”

A. Crampon traduit ces versets comme suit : “ Il n’y avait encore sur la terre aucun arbrisseau des champs, et aucune herbe des champs n’avait encore germé, car Jéhovah Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait pas d’homme pour cultiver le sol. Mais une vapeur montait de la terre et arrosait toute la surface du sol. ” Dans les Notes critiques et pratiques sur le Livre de la Genèse (angl.) de George Bush, page 53, tome I, nous lisons, dans la note marginale, au sujet du mot “ avant que ”, qui figure dans la Version du Roi Jacques (angl.) et dans les versions de Lausanne, de Darby et de Glaire & Vigouroux : “ La particule hébraïque terem rendue par “ avant que ” peut aussi signifier “ pas encore ”, c’est-à-dire : “ il n’y avait encore aucun arbuste des champs sur la terre et aucune plante des champs ne germait encore ”, ce qui, en substance, s’accorde avec la Version du Roi Jacques. Une Traduction Américaine (angl.) et Une nouvelle traduction de la Bible (angl.) de Moffatt rendent ce texte de façon similaire.

Les textes susmentionnés ne contredisent pas celui de Genèse 1:11-13 ; ils ne le peuvent pas. Jésus-Christ cita les chapitres 1 et 2 de la Genèse et l’apôtre Paul en fit de même. Deux témoins confirment ainsi la véracité et partant la conformité de ces deux récits. — Mat. 19:4-6 ; Marc 10:3-9 ; I Cor. 15:45, 47 ; 6:16 ; II Cor. 4:6 ; Éph. 5:31 ; Col. 3:10 ; Héb. 4:4, 10.

Le texte susmentionné de Genèse 2:5, 6 doit donc se rapporter au troisième jour de la création, décrit dans Genèse 1:9-13. Il mentionne d’abord l’état dans lequel se trouvait la terre après que Jéhovah Dieu eut fait apparaître le sec et avant d’avoir ordonné que la terre produise de l’herbe, des plantes portant de la semence et des arbres portant des fruits. Les personnes considérant que la leçon que donne de ce texte la Bible du Roi Jacques ou une autre version semblable est correcte interprètent cette leçon comme disant que Dieu a créé la vie végétale parfaite, c’est-à-dire qu’elle était entièrement développée dès le début, sans avoir germé grâce à la semence. Toutefois, selon la Traduction du Monde Nouveau et d’autres versions, il n’a pas dû en être nécessairement ainsi. La terre, en tout cas, fut pendant un certain temps sans vie, sans vie végétale, animale ou humaine. Il ne pleuvait pas ici-bas. Afin de rendre possible la vie végétale, Jéhovah établit — outre les fleuves cités dans Genèse 2:10-14 — un système d’irrigation s’étendant à la terre entière, non par la pluie mais par une vapeur d’eau. Ainsi, lorsque Dieu recouvrit le sol de végétation, il n’y eut aucun changement dans les conditions générales relatives à la grande voûte d’eau tournant dans l’espace, au-dessus de la terre.

La pluie n’était pas nécessaire pour faire croître la végétation, pas plus que l’homme n’était nécessaire pour cultiver la terre et faire croître la végétation ou la maintenir. Genèse 2:5 ne dit pas que la végétation ne pouvait croître parce que Dieu ne faisait pas pleuvoir et qu’il n’avait pas encore créé l’homme pour cultiver le sol. Dieu créa la végétation alors qu’il n’y avait ni pluie ni homme. Il produisit l’humidité nécessaire, rendant ainsi la pluie et l’homme inutiles. C’est pourquoi le verset suivant commence par la conjonction “ Mais ” et relate qu’une vapeur montant régulièrement de la terre arrosait toute la surface du sol. Cela eut lieu, bien entendu, sous la grande voûte d’eau située à une certaine distance, dans l’espace, voûte qui devait s’effondrer beaucoup plus tard, au temps de Noé, après quoi apparurent la pluie et l’arc-en-ciel. Nous ne savons pas la densité de cette vapeur, elle provoquait toutefois plus d’humidité que la rosée. Elle en contenait suffisamment pour arroser la terre, dans le jardin d’Éden et en dehors, quand l’homme fut créé et placé là vers la fin du sixième jour de la création. Cette vapeur ne rendit pas l’atmosphère désagréable pour l’homme.

Outre les fleuves qui existaient, cette vapeur à elle seule, sans l’aide de la pluie, était à même de maintenir la végétation dans une condition sans cesse florissante jusqu’au déluge. La Tour de Garde du 15 janvier 1955, page 26, paragraphe 38, mentionne comment la rosée elle-​même ranimait certaines plantes mieux que si le sol avait été arrosé et comment ces plantes absorbent de l’eau et en accumulent autour de leurs racines pour atteindre et même dépasser leur poids. À combien plus forte raison en est-​il du troisième jour de la création, quand une vapeur se dégageait régulièrement de la terre entière, révélant ainsi combien sa surface était humide. La Parole de Dieu dit, non pas que l’eau est descendue des nuages pour arroser la terre, mais qu’une vapeur s’élevait. Cet état de choses subsista jusqu’au jour où le pécheur Adam fut chassé du jardin d’Éden pour cultiver la terre en qualité d’agriculteur, même jusqu’au déluge du temps de Noé et de l’apparition du premier arc-en-ciel.

Le verset suivant, Genèse 2:7, passe sous silence l’histoire de Genèse 1:14-25 relative à la lumière qui apparut à la surface de la terre et à la création des animaux aquatiques, des oiseaux et des créatures vivant sur la terre et qui sont inférieures à l’homme. Il décrit la création de l’homme plus en détail que ne le fait Genèse 1:27. Cependant, nous ne pouvons pas déduire de Genèse 2:5 qu’il commença à pleuvoir sur la terre dès que l’homme fut créé et placé dans le jardin d’Éden et que l’homme commença à travailler en tant qu’agriculteur en labourant le sol, en semant et en récoltant le produit. Il se mit à cultiver la terre après avoir été chassé du jardin d’Éden. Caïn imita Adam et “ devint un cultivateur de la terre ”. (Gen. 4:1-3, NW.) Ainsi donc, l’homme et la pluie ne précédaient pas la création, par Dieu, de la végétation, et par conséquent Genèse 1:9-13 et 2:5, 6 s’accordent.

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