Ce que représente pour moi le don de ma personne
“ Voici, je viens pour faire ta volonté. ” — Héb. 10:9.
1. Pourquoi est-il important de prendre en considération le don de soi ?
IL EST requis de tous ceux qui aspirent à vivre dans le monde nouveau de se vouer à Jéhovah Dieu. Cependant des milliers de personnes associées à la société du Monde Nouveau n’ont pas encore fait ce pas. Cela est également vrai de millions de lecteurs de La Tour de Garde. Avez-vous jamais réfléchi profondément à ce sujet ? En règle générale, les non-voués appartiennent à l’un des trois groupes suivants.
2. Pourquoi certains ne se sont-ils pas voués ? Que leur faut-il faire ?
2 En premier lieu il y a le groupe de ceux qui, étant de tout petits enfants dans la vérité, n’ont encore ni la force ni la connaissance nécessaires pour faire ce pas. On ne peut que les engager à se montrer assidus à l’étude pour qu’ils apprennent à discerner toutes les exigences de Jéhovah à leur égard.
3. Qu’est-ce qui empêche certains de se vouer ?
3 Il y a ensuite le groupe de ceux qui savent qu’il faut se vouer à Dieu et qui ont le désir de faire ce pas, mais, étant relativement jeunes dans la vérité, ils n’ont pas encore réussi à rompre avec leurs habitudes impures ou à régler leur situation conjugale. Qu’ils agissent sans tarder et se conforment aux exigences divines afin de goûter les privilèges liés au don de soi.
4. Décrivez la situation périlleuse d’une troisième classe de personnes non vouées.
4 Il y a enfin le groupe de ceux qui, ayant assez de connaissance, savent que l’offrande de soi entraîne des responsabilités ; mais pour une raison quelconque, ils essaient de passer à côté de cet engagement ou bien de le repousser à une date ultérieure. Ils aiment la vérité, apprécient le message relatif au monde nouveau et les bienfaits promis, ont de l’affection pour les témoins de Jéhovah et assistent même aux réunions. Cependant ils donnent l’impression de temporiser. Les uns croient qu’il est plus sûr de ne pas se vouer, par crainte de manquer à leur engagement. D’autres cherchent, pour des raisons d’affaires ou à cause de leurs associés, à éviter la flétrissure que le présent monde attache aux témoins de Jéhovah. D’autres encore aiment les plaisirs et les voies faciles de notre siècle. Il en est même, semble-t-il, que la fierté empêche d’aller de maison en maison et qui croient pouvoir se dégager de cette responsabilité en évitant de se vouer à Dieu, sans renoncer pour cela à l’espoir d’entrer malgré tout dans l’Arche du salut avant le déchaînement des eaux diluviennes d’Harmaguédon. Que de prétextes ! Et qui sont tous inadmissibles ! Ces faux raisonnements sont dangereux. Ne vous y trompez pas, la question de se vouer ou non à Jéhovah, le Dieu du Royaume triomphant, est aujourd’hui une question de vie ou de mort ; on ne peut la laisser indéfiniment en suspens ! S’il est important de faire don de sa personne, il est tout aussi important d’observer son vœu envers Jéhovah. Posons-nous donc tous cette question : Que représente pour moi le don de ma personne ?
5. Selon les Écritures, qu’est-ce que Jéhovah exige de chacun de nous ?
5 Jéhovah réclame un dévouement exclusif. Cette grande vérité est soulignée dans les premières paroles écrites du doigt de Dieu : “ Je suis Jéhovah ton Dieu... Tu n’auras jamais d’autres dieux devant ma face (ou d’autres dieux opposés à moi)... Tu ne te prosterneras pas devant eux et tu ne te laisseras pas inciter à les servir, car moi, Jéhovah, ton Dieu, je suis un Dieu exigeant un dévouement exclusif. ” (Ex. 20:2-5, margin. ; Deut. 9:10, NW). Le Dieu exclusif nous dit encore : “ Tu ne te prosterneras pas devant un autre dieu, car Jéhovah est exclusivement attaché à son nom. Il est un Dieu exigeant un dévouement exclusif. ” (Ex. 34:14, NW). Si à un moment de l’histoire de la nation d’Israël, Phinées, le petit-fils d’Aaron, n’avait pas agi avec promptitude, “ en ne tolérant aucune rivalité ” envers Jéhovah, les Israélites auraient été exterminés, parce que Jéhovah mettait l’accent sur le dévouement exclusif (Nomb. 25:11, NW). Si donc vous voulez éviter que la colère de Dieu s’enflamme contre vous, pour vous exterminer de dessus la terre, n’allez pas, comme l’ordonne Deutéronome 6:14, 15 (NW), “ après d’autres dieux, d’entre les dieux des peuples qui sont autour de vous, (car Jéhovah, ton Dieu au milieu de vous, est un Dieu exigeant un dévouement exclusif) ”.
6. À quelles choses les personnes de ce monde sont-elles attachées ?
6 Jetez un coup d’œil sur tous les dieux des peuples qui nous entourent. Il est des humains qui rendent un culte à leur propre personne. Orgueilleux et arrogants, ils placent leur honneur, leur réputation et leur dignité au-dessus de tout. D’autres, ayant pour dieu leur ventre, ne se préoccupent que d’eux-mêmes et de leurs plaisirs. D’autres encore apportent leur dévouement et leurs louanges à des créatures ou à des objets. L’argent, le pouvoir et l’influence sont pour beaucoup autant de “ tout-puissants ”, et ils s’imposent bien des sacrifices pour parvenir à leurs fins. Ainsi va le monde actuel. On s’y donne tout entier à ses intérêts, à ses affaires, à sa profession, à sa carrière, bref à tout ce que l’on aime, mais personne ne dispose d’une minute pour l’adoration et le service du seul vrai Dieu, qui seul a pour nom JÉHOVAH. — Ps. 83:19, Cr 83:18, NW.
7. Quel conseil renferme I Jean 2:15-17 ?
7 N’est-il pas naturel qu’une personne ayant renoncé au présent monde cesse d’aimer et de servir la foule de ses faux dieux ? Jéhovah est absolument dans son droit lorsqu’il exige que ses serviteurs lui soient exclusivement dévoués. L’apôtre Jean, appréciant la justesse de cette exigence divine, écrivit aux chrétiens : “ N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. ” Une telle personne, qui “ fait la volonté de Dieu ” au lieu de la sienne, s’est vouée à Dieu pour faire ainsi, car c’est ce qu’implique le don de soi. — I Jean 2:15-17.
POURQUOI BEAUCOUP REFUSENT DE SE VOUER
8. Pourquoi, lorsqu’on s’est voué à Jéhovah, la voie du compromis comporte-t-elle tant de périls ?
8 Il en est qui, en accueillant le message du Royaume prêché par les témoins de Jéhovah, sont heureux de goûter à cet échantillon des mets spirituels de l’abondante table de Jéhovah. Après l’avoir savouré, ils viennent à nos réunions pour se délecter encore de ces bonnes choses. Mais au lieu d’en faire leur régime exclusif, ils essaient de mêler aux plats servis à la table de Jéhovah des miettes prises à la table du Diable. Refusant de se vouer tout entiers au Dieu vivant, ils s’engagent dans la voie du compromis. Après avoir consommé à la table divine, ils vont dépenser leur force et leur temps à la poursuite de leurs intérêts et des plaisirs de ce monde, ce qui est contraire aux saintes Écritures. Mais pouvons-nous être amis de ce monde et en même temps amis de Dieu ? Non certes, nous ne le pouvons, “ car Jéhovah est un feu dévorant, un Dieu exigeant un dévouement exclusif ”. (Deut. 4:24, NW.) Jésus a déclaré avec vigueur : “ Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. ” (Mat. 6:24). Ou, selon les propres paroles du Tout-Puissant : “ Moi, Jéhovah, votre Dieu, je suis un Dieu ne tolérant pas de rivalité. ” (Deut. 5:9, NW, margin.). Ces paroles divines défendent tout compromis au voué.
9. Quel conseil Jésus donna-t-il aux personnes préoccupées des choses matérielles au point de ne pas se vouer ?
9 D’autres se laissent accabler par les soucis de ce monde, au point de ne plus pouvoir apporter un dévouement exclusif à Jéhovah. Dans une parabole, Jésus a annoncé que certains accueilleraient la parole de vérité avec empressement, comme le sol reçoit la semence du semeur. Ils la laisseraient prendre racine et germer, mais ne feraient aucun effort pour lutter contre les mauvaises herbes, c’est-à-dire contre les soucis du siècle et la séduction des richesses qui croîtraient jusqu’à étouffer la parole, la rendant infructueuse (Mat. 13:22). Quiconque s’identifie à cette catégorie de personnes ferait bien mieux d’obéir à ce conseil de Jésus-Christ : “ Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. ” Accordez aux intérêts du Royaume la première place, et non la deuxième ou la troisième, en d’autres termes, vouez-vous tout entier à Jéhovah. — Mat. 6:25, 31-33.
10. Jusqu’à quel point devrions-nous aimer et servir Jéhovah ?
10 Adorer Jéhovah, c’est-à-dire lui apporter un entier dévouement, c’est le servir comme un esclave fidèle sert son maître. Servir, c’est obéir, et ceux qui obéissent à Jéhovah le font par amour (Jean 14:23, 24). L’amour est l’abrégé et l’essence de toute la loi et des commandements divins, ainsi que Jésus l’a reconnu en disant : “ Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force (vitale). ” (Marc 12:30 ; Deut. 6:5, NW). Ce commandement réclame notre tout. Aimer et servir Jéhovah dans cette mesure, c’est s’offrir tout entier à lui.
11. En fait de don de soi, quel exemple nous a laissé Jésus ?
11 Le Fondateur du christianisme ne convia pas seulement ses disciples à observer ce commandement fondamental de la loi divine, mais lui-même l’a mis en pratique en se vouant tout entier à la volonté de Dieu, ainsi qu’il est écrit : “ Alors, j’ai dit (Jésus) : Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) pour faire, ô Dieu, ta volonté. ” (Héb. 10:7 ; Ps. 40:8, 9 40:7, 8, NW). Après s’être voué à Dieu à l’âge de trente ans, Jésus ne dévia jamais de la voie qu’il avait choisie, il n’essaya jamais de substituer sa volonté à celle de Dieu. Il a dit : “ Je ne puis rien faire de moi-même... je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. ” “ Je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. ” Faire la volonté divine était pour Jésus tout aussi important que d’assurer sa subsistance. Il a dit : “ Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. ” — Jean 4:34 ; 5:30 ; 6:38.
12. Qu’est-il exigé des vrais chrétiens ?
12 Imaginez-vous Jésus-Christ invoquer son métier de charpentier pour refuser d’assumer les responsabilités liées au don de soi comme ministre de Jéhovah ? Imaginez-vous Jésus trouver offensant pour sa dignité la prédication de maison en maison ou bien que ce ministère réclamait trop d’efforts et trop de temps ? Au contraire, car voici les paroles que la prophétie prête au Fils de Dieu : “ Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur. J’annonce la justice dans la grande assemblée ; voici, je ne ferme pas mes lèvres. ” (Ps. 40:9, 10 40:8, 9, NW). Qui d’entre vous, s’il veut être chrétien, accepterait sans déplaisir les épithètes de païen ou d’athée ? Personne. Mais pour être un vrai chrétien, il faut marcher sur les traces de Jésus, lequel nous a laissé un modèle ou exemple, même lorsqu’il fit son tout premier pas en se vouant à Dieu pour faire sa volonté. Même dans ce premier pas important, il nous faut l’imiter (I Pi. 2:21). Pouvez-vous imaginer les apôtres Paul et Pierre alléguer des excuses pour repousser à une date ultérieure le jour où ils marcheraient sur les traces de Jésus ? Non, certes. Paul nous dit d’être ses imitateurs, comme il l’était de Jésus-Christ. — I Cor. 11:1 ; Phil. 3:17 ; II Thess. 3:7, 9.
SUIVONS LE PLUS GRAND EXEMPLE
13. Que signifie renoncer à soi-même ?
13 Que les vrais disciples de Jésus-Christ doivent eux aussi se vouer à Jéhovah pour faire sa volonté, cela ressort de ces paroles de Jésus : “ Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même. ” (Luc 9:23). Celui qui renonce à lui-même renonce à sa personne, à sa faculté de choisir une carrière, mais il cherchera à connaître la volonté et le dessein de Jéhovah par rapport à son avenir et se comportera en conséquence. Il cessera de faire sa propre volonté et s’appliquera assidûment à sonder la volonté divine et à l’accomplir. Si pour avoir renoncé à choisir une carrière ou à suivre telle voie, on vous couvre de ridicule et d’outrages, si l’on vous persécute et vous met, en pays totalitaires, dans un camp de travail, de concentration ou en prison, sachez que tout cela constitue, d’après la Bible, un culte raisonnable à Dieu, le culte que Jéhovah réclame. L’apôtre Paul a écrit en effet à ses frères chrétiens de Rome : “ Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. ” — Rom. 12:1, 2.
14. Faut-il hésiter à se vouer parce que certains ont rompu leur vœu ?
14 Le don de soi, il est vrai, entraîne de lourdes responsabilités. Il nous est demandé de les assumer fidèlement. C’est pour cette raison que quelques lecteurs non encore voués à la grande Personnalité, Jéhovah, hésitent à s’avancer et à dire, non aux hommes mais à Dieu, ces paroles d’Ésaïe : “ Me voici, envoie-moi. ” (És. 6:8). Craignez-vous de ne pas pouvoir remplir les conditions requises ? Vous connaissez peut-être des personnes, ou bien vous en avez entendu parler, qui se sont vouées et qui ont ensuite rompu leur vœu. Ce sont des hypocrites, dites-vous, et vous ne voulez à aucun prix leur ressembler. Vous haïssez l’hypocrisie (et vous faites bien), mais ne faites-vous pas l’hypocrite en vous disant chrétien tout en refusant de vouer votre vie à Jéhovah pour être l’esclave du Dieu vivant, comme a fait Jésus-Christ, le modèle de tous les vrais disciples ? Ou bien pensez-vous à la conduite de ces hommes pusillanimes pour vous donner raison d’avoir repoussé à plus tard le don de votre personne ? Dans ce cas, pensez aussi à Judas Iscariot : lui aussi s’est départi de sa fidélité sous le coup de l’épreuve. Songez aussi au Diable, qui s’est délibérément détaché de Jéhovah, tournant le dos à ses responsabilités. Satan, Judas et tous les infidèles ne sont certes pas des modèles à imiter.
15. Pourquoi faut-il bannir l’esprit de lâcheté ?
15 Vous aussi, par nature, vous êtes peut-être sans énergie, vivant continuellement dans la crainte d’un échec, d’une défaillance. Par nature, vous êtes peut-être pusillanime. Mais si vous voulez vivre un jour dans le monde nouveau éternel fondé par Jéhovah, il vous faut à tout prix bannir l’esprit de crainte et de lâcheté. Il ne peut y avoir de doute là-dessus, car Jéhovah lui-même a révélé ses pensées sur ce point. L’apôtre Jean a écrit : “ Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu... Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules... et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. ” (Apoc. 21:1, 7, 8). Si vous avez foi et que vous vous soyez voué tout entier à Jéhovah, un esprit de courage, le sien, vous couvrira, ainsi que Paul nous en donne l’assurance : “ Ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. N’aie donc point honte du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi son prisonnier. Mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu. ” (II Tim. 1:7, 8). Plutôt que de vous tourner vers l’exemple donné par les pusillanimes et par les lâches, fixez votre attention sur la longue lignée des fidèles conquérants mentionnés dans la Bible.
16. Citez des exemples, passés et présents, de serviteurs courageux voués à Jéhovah.
16 Jésus-Christ fut un conquérant, non un lâche. Pendant son séjour terrestre, il combattit contre le Diable et les démons comme un vrai lion, comme “ le lion de la tribu de Juda ”. Les premiers chrétiens, y compris les fidèles apôtres, ne furent pas des cœurs pusillanimes. Abraham, Isaac, Jacob et David, et des femmes comme Sara, Rahab, Débora et Jaël, ainsi que bien d’autres encore de cette longue lignée de témoins courageux et fidèles, qui remonte à Abel, ne furent pas non plus des lâches. Ils étaient voués à Jéhovah et combattirent avec vaillance, ne craignant pas d’exposer leur vie en face de l’ennemi. Leur vie fut-elle un échec ? Non, car ils avaient l’ancre de leur espérance fermement fixée dans la suprême puissance divine, capable même de ressusciter les morts. Il en est de même de nos jours, où les fidèles esclaves de Jéhovah, au nombre de plus d’un demi-million, sont sous l’action de l’esprit de force et d’amour de Dieu. Cet esprit les a affranchis de toute crainte et a fait d’eux des combattants zélés et courageux pour la vérité, en dépit des forces, numériquement supérieures, qui les affrontent. — Héb. 11:4-39 ; 12:1-2.
CHOIX PERSONNEL
17. D’où vient la vie ? À qui est-elle offerte ? Comment l’acquérir ?
17 Nés pécheurs, tous les humains passent leur existence sous le coup de la sentence de mort et sans droit à la vie, par suite de l’infraction de la loi divine commise par le premier homme Adam. La vie éternelle est donc un don non mérité que nous fait Jéhovah, le Donateur de vie. Dieu a choisi de faire ce don à tous les humains disposés à l’accepter, mais seulement par Jésus-Christ (Actes 3:23 ; 4:12 ; Rom. 5:19 ; 6:23 ; I Cor. 15:22). Le seul moyen d’acquérir la vie est donc d’accepter ce don aux conditions qu’y a mises Jéhovah, c’est-à-dire qu’il faut s’approcher avec confiance du Donateur de vie et se vouer à lui pour le servir éternellement. Cette offrande de soi doit se faire avec joie et de plein gré. C’est une décision personnelle que nul ne peut prendre pour un autre. Ce n’est pas non plus une décision qu’il faut prendre par contrainte. Personne ne devrait se vouer pour avoir la paix chez soi ou parce qu’il se croit obligé de le faire à cause de son entourage. Nul n’est tenu de choisir le seul chemin menant à la vie. Ce choix est notre responsabilité personnelle. Moïse a dit : “ J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. ” Comment choisir la vie ? Le verset suivant nous l’explique en ces termes : “ En aimant Jéhovah ton Dieu, en obéissant à sa voix et en t’attachant à lui ; car il est ta vie et la prolongation de tes jours. ” Autrement dit, vous choisissez la vie en vous vouant tout entier à Jéhovah pour lui obéir éternellement. — Deut. 30:19, 20, NW.
18. Quel choix doit faire chaque personne informée ?
18 Josué a également souligné le fait que l’offrande de soi pour servir Jéhovah est un choix personnel. Il a dit : “ Et si vous ne trouvez pas bon de servir (Jéhovah), choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons (Jéhovah). ” (Jos. 24:15). Ceux d’entre nous qui n’ont pas encore fait don de leur personne ont aussi cette faculté de choisir, de choisir entre la vie et la mort. Si vous ne voulez pas vous vouer à Jéhovah au jour de jugement où nous sommes, votre existence prendra fin à Harmaguédon, si ce n’est avant, et vous périrez comme un pécheur condamné, privé du droit de vie et sans espoir de résurrection. D’autre part, en choisissant le chemin qui mène à la vie, vous offrirez de plein gré et avec joie votre cœur, vos pensées, vos forces et votre énergie à Jéhovah Dieu et à son royaume triomphant.
19. Le don de soi vaut-il le prix qu’il exige ?
19 Surtout n’oubliez pas d’en bien calculer le prix ! Réfléchissez à ce que cette décision exigera de vous en ce monde (Luc 14:26-33). Mais mettez en parallèle ce que vous donnez avec ce que Jéhovah vous promet. Que possédez-vous que vous n’ayez reçu de Jéhovah, à l’exception du pouvoir de vous dévouer, de louer et de servir de plein gré ? Ainsi donc tout ce que vous avez, vous l’offrez avec joie à Dieu. Ce que vous avez reçu de lui, vous le lui donnez en échange des privilèges et des bienfaits qui ne cessent de combler les serviteurs voués de Dieu ! Il leur confère son esprit et sa force et leur donne qualité pour porter son nom, pour parler en son nom en tant que témoins. Au sein de ce monde condamné, ces serviteurs voués de Dieu constituent le peuple le plus heureux de la terre. Leur espérance de survivre à Harmaguédon, pour la justification de la parole et du nom de Dieu, bannit toute crainte de la tempête menaçante, et ils sont assurés de vivre éternellement dans un monde nouveau composé de nouveaux cieux et d’un paradis planétaire. Beaucoup de choses sont liées au don de soi ; tout est lié à notre fidèle observation des clauses de notre vœu. — Luc 9:59-62.
20. Pourquoi faut-il se vouer aujourd’hui à Jéhovah ?
20 Depuis quelques années des foules d’humains, au rythme de cinquante mille par an, sont venues se vouer au seul vrai Dieu vivant. Demandez-vous ce que représente pour vous le don de votre personne. Harmaguédon approche à grands pas et c’est aujourd’hui et non demain le temps du salut. C’est aujourd’hui et non demain que Dieu, dans sa patience, attend que ceux qui aspirent à la vie le cherchent tant qu’il se laisse encore trouver. C’est aujourd’hui et non demain qu’il faut s’enfuir vers les montagnes théocratiques de la sécurité. Ne repoussez pas à une date ultérieure le moment de vouer votre vie à Jéhovah Dieu. Ne repoussez pas à demain ce que vous pouvez faire aujourd’hui, maintenant que vous comprenez ce que représente le don de votre personne et les bienfaits qu’il comporte. Si vous avez une foi et une espérance réelles, si vous êtes de bonne volonté envers Dieu, si vous comprenez et appréciez le don de soi, si vous êtes pur moralement et scripturalement, alors, dans le secret de votre prière, vouez-vous solennellement aujourd’hui à Jéhovah Dieu pour l’adorer et le servir éternellement, exclusivement, conformément à sa volonté consignée dans les Écritures et en dépit de tous les obstacles. Si vous faites cela, pourquoi ne pas vous faire baptiser ensuite ? Jéhovah vous comblera alors de bénédictions !