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  • Un film biblique révèle le manque de connaissance biblique

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  • Un film biblique révèle le manque de connaissance biblique
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1957
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1957
w57 15/6 p. 185-188

Un film biblique révèle le manque de connaissance biblique

L’EXACTITUDE biblique du film hollywoodien “ Les Dix Commandements ” a été proclamée à son de trompe par son metteur en scène et directeur Cecil B. DeMille. Nombre d’ecclésiastiques se sont rangés de son côté et joignent leurs louanges à celles des publicistes payés. Les critiques cinématographiques en général font chœur avec eux.

Mais les faits nous obligent à conclure que ces hommes sont indifférents à la vérité ou ne la connaissent pas.

La première partie du film est en grande partie imaginaire, bien qu’on prétende qu’elle repose sur un fondement historique. La seconde partie, relative à la période de la vie de Moïse que la Bible embrasse, est annoncée comme étant fidèle à l’Écriture. DeMille dit : “ Toutes ces choses sont comme je les ai trouvées dans les saintes Écritures. ”

Le rabbin Magnin de Los Angeles déclara : “ Je ne me rappelle pas avoir été aussi ému et enthousiasmé (...) Le sujet dans son entier est traité avec respect, dignité et spiritualité. ” Le rabbin Pressman de Los Angeles affirma que cette histoire “ avait été narrée de la façon la plus puissante et la plus respectueuse ”, et ajouta : “ Je prie le Créateur suprême d’accepter l’offrande que vous lui faites comme un sincère tribut sur l’autel du service et de la diffusion de la vérité. ”

L’évêque méthodiste Kennedy de Los Angeles dit à DeMille : “ Votre contribution à cette génération au moyen de ce film sera l’une des plus significatives de notre époque. ” George Heimrich, affilié au Conseil National des Églises du Christ, écrivit : “ Dieu a vraiment employé M. DeMille à un moment où la compréhension spirituelle parmi les peuples du monde entier doit recevoir une nouvelle impulsion si nous voulons échapper au chaos total (...) M. DeMille, votre film peut influencer et influencera la paix mondiale. ” Le président McKay, de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, l’approuva comme “ un récit sacré traité de main de maître et avec respect ”.

Le cardinal Francis Spellman de New-​York dit : “ La représentation filmée des “ Dix Commandements ”, de M. DeMille, enrichira spirituellement la vie de tous ceux qui la verront. ” Le cardinal McIntyre de Los Angeles déclara : “ Nous la considérons comme une grande mission confiée à M. DeMille (...) Je suis sûr que le Seigneur, dans sa bonté et sa miséricorde, le bénira abondamment ainsi que ceux qui l’ont aidé dans cette grande production. ”

Le Dr William Lindsay Young, vice-président de la Conférence nationale des chrétiens et des juifs, écrivit : “ De temps en temps au cours de l’histoire, des hommes parurent, qui ont fait une impression durable et significative sur la vie spirituelle et morale de leur temps. L’apôtre Paul au premier siècle, Saint-François au treizième et Martin Luther au seizième. Chacun d’eux, à sa façon, réveilla la conscience de sa génération. Il se peut bien que Cecil DeMille, grâce à la production du film “ Les Dix Commandements ”, s’affirme comme l’un des grands prophètes du XXe siècle. ”

EXAMEN DES CRITIQUES DU FILM

Bosley Crowther du New York Times écrivit : “ Il est évident que M. DeMille et son corps de chercheurs et d’écrivains s’en sont tenus à l’Ancien Testament pour obtenir les détails des événements fondamentaux et les informations dramatiques de leur intrigue. Ils ont suivi l’histoire de Moïse, comme elle est racontée dans le livre de l’Exode, avec une foi absolue dans les événements et la littéralité des péripéties. ”

C’est tout le contraire qui est évident, savoir le fait que DeMille ne s’est pas attaché au récit biblique. Il apparaît également que ce critique et la plupart des autres n’ont pas pris le temps de le lire. S’ils avaient consacré une heure à le faire après avoir passé quatre heures à regarder le film, ils ne se seraient pas trompés aussi grossièrement et n’auraient pas dévoilé leur ignorance de la Bible.

Ce n’était pas assez pour Crowther de patauger en tant que critique de film. Il essaya ses ailes en qualité de critique biblique et, là aussi, il fit la culbute. Il affirma que les livres de la Bible sont “ marqués de contradictions et, sur de nombreux points, ne s’accordent pas avec les connaissances archéologiques, mais nous ne voulons pas entrer ici dans les détails ”. Il ne connaît pas même l’élémentaire récit biblique pour savoir que DeMille l’a contredit maintes fois, et cependant il s’érige en critique de la Bible.

À l’instar de tant de personnes de notre époque, il s’imagine qu’il doit se poser en intellectuel moderne trop instruit pour croire naïvement en la Parole de Dieu. Trop de gens n’y croient pas actuellement, sans avoir des raisons valables pour leur incrédulité. Ils répètent simplement des expressions devenues courantes, comme s’il s’agissait des slogans ou directives d’un parti. La réalité, c’est que l’archéologie confirme la Bible et, plus elle est connue, plus les prétendues contradictions bibliques disparaissent. Mais Crowther salit la Bible, puis esquive le fardeau de la preuve, en disant spécieusement avant de passer outre qu’il ne veut pas “ entrer ici dans les détails ”. Sa rubrique est intitulée : “ Leçon pour aujourd’hui. ” Pauvre instructeur, vraiment !

Un autre critique, Kate Cameron du Daily News de New-​York, dit : “ La seconde partie du film, qui concerne Moïse en tant que patriarche hébreu, suit à la lettre le récit biblique. ” Elle est vraiment “ ignorante ”, pour s’exprimer comme les Écritures. Les critiques de cinéma devraient, semble-​t-​il, consacrer les quelques minutes nécessaires à lire le récit biblique impliqué avant de critiquer les films bibliques. Ne doivent-​ils pas cela à leurs lecteurs ? N’est-​ce pas une partie de leur travail de critiquer intelligemment plutôt que de répandre les assertions des agents de publicité du film ? Autrement, quelles sont leurs qualifications pour critiquer les films bibliques ? La plupart des critiques se sont émus de la splendeur extraordinaire et de la nature impressionnante et spectaculaire du film “ Les Dix Commandements ” de DeMille. Il est impressionnant et divertissant, mais, comparé aux Écritures, il est aussi criblé de fictions et d’erreurs. Le critique consciencieux doit mentionner les deux.

LES CRITIQUES NE SONT PAS TOUS NAÏFS

Les critiques de cinéma ne furent pas tous éblouis et induits en erreur par la réclame publicitaire de DeMille ou par les battements de tambour du clergé. Même si les plus perspicaces n’ont pas remarqué les inexactitudes bibliques du film, ils ont senti l’odeur du clinquant et du veau d’or hollywoodiens qui firent plus que neutraliser le parfum de spiritualité qui pouvait en émaner.

La revue Newsweek, du 5 novembre 1956, écrivit : “ DeMille, homme aux sentiments religieux profonds, a fait, sur la base de certains passages de l’Ancien Testament, différentes suppositions qui lui ont paru raisonnables (après avoir jeté un coup d’œil sur les anciens historiens Philo et Josèphe), et a développé une histoire, fidèle parfois au récit biblique mais souvent fidèle aussi à la propre et seule vision que se fait DeMille d’un “ film religieux ”. Il tire la plupart des matières bibliques de l’Exode. L’histoire qu’il nous raconte est principalement celle de la vie de Moïse, dès le moment où il fut trouvé dans les roseaux jusqu’à celui où il reçut les tables de la loi sur la montagne de Sinaï. Un aspect caractéristique de son œuvre est le fait que, parmi les nombreuses histoires que le film “ Les Dix Commandements ” nous raconte, aucune n’est mieux développée que l’intrigue amoureuse condamnée d’avance, et hypothétique, que DeMille a forgée entre Moïse et la séduisante princesse égyptienne, Nefretiri. ” Après d’autres observations critiques, l’écrivain conclut : “ S’il faut lui attribuer le mérite de ce qui impressionne dans son œuvre, il doit aussi accepter la responsabilité de ce qui ne fait aucune impression. ”

Après avoir mentionné la somme de temps, d’argent et d’efforts qu’avait exigés le film, la revue Time, du 12 novembre 1956, posa cette question : “ Quel est le résultat de ces prodigieux efforts ? Quelque chose d’à peu près comparable à une girl de music-hall, de deux mètres quarante, très bien faite, il est vrai, mais beaucoup trop grosse et beaucoup trop voyante. Et, parfois, DeMille se révèle pire que simplement pompeux ou superficiel. Il est difficile de trouver un autre exemple où un veau d’or de telles dimensions a été élevé sans objection de la part des chefs religieux. Avec une piété insurmontable, le ciné-mogol DeMille prétend qu’il a essayé “ de traduire la Bible en remontant à sa forme originale ”, celle dans laquelle elle fut vécue. Cependant ce qu’il a fait en réalité, c’est de jeter du sexe et du sable aux yeux des spectateurs pendant un temps presque deux fois plus long que personne d’autre n’a jamais osé le faire. ”

Time conclut sur une accusation très nette : “ En fait, il y a des moments où il semble que le septième commandement (“ Te ne commettras point d’adultère ”) est le seul auquel DeMille se soit réellement intéressé ; au point que l’Exode lui-​même semble presque une sorte de “ Sexode ”, résultat de la vie amoureuse malheureuse (et purement imaginaire) de Moïse. Est-​ce un blasphème ? Du point de vue technique, non ; mais il est parfois difficile de déterminer où l’on peut tirer la ligne subtile entre le mauvais goût et le sacrilège. Quand Dieu parle à Moïse du buisson ardent, une grosse voix de basse veloutée résonne comme celle d’un speaker de la TV faisant de la publicité pour une entreprise de pompes funèbres. À de tels moments, il est impossible d’éviter l’impression que le producteur du film, sans doute sans en avoir l’intention, a pris le nom du Seigneur en vain. ”

L’IGNORANCE BIBLIQUE DÉVOILÉE

Dick Williams, dans sa rubrique du Mirror-News de Los Angeles (14 novembre 1956), dit : “ Je ne suis pas expert en histoire biblique. Par conséquent, bien qu’ayant de sérieux soupçons à l’égard de certaines parties du film que j’ai déjà vues, je ne suis pas à même de contester la déclaration de DeMille selon laquelle le seul endroit dans le film où il ne croit pas être exact du point de vue scriptural est dans la scène du veau d’or. Mais d’autres, probablement plus instruits des faits, commencent à élever la voix pour donner tort à DeMille et pas simplement sur des questions de second ordre. L’un de ceux-là est le périodique religieux Awake !, publié par une société associée avec les témoins de Jéhovah. ” Il cite alors certains passages d’un article sur “ Version hollywoodienne des “ Dix Commandements ”, publié dans le Awake ! du 8 novembre 1956. Quelles sont les contradictions entre le film et la Bible révélées dans cet article ?

La Bible montre que Pharaon fit tuer les bébés hébreux pour mettre un frein à l’accroissement de la population israélite, mais le film de DeMille affirme que ce fut pour faire mourir le libérateur Moïse quand il était bébé. — Ex. 1:9, 10.

La Bible indique que Moïse a toujours su qu’il était Hébreu, et c’est parce qu’il le savait qu’il tua un Égyptien qui frappait l’un de ses frères hébreux. Il s’enfuit d’Égypte. Mais le film l’a exilé parce que, étant devenu adulte, on apprend qu’il est Hébreu et qu’il aime la même jeune fille que le fils de Pharaon. — Ex. 2:11, 12, 15.

La Bible parle pour la première fois au temps du prophète Jérémie que la loi sera écrite dans le cœur des hommes, mais DeMille devance Dieu en cela de près de neuf cents ans, comme l’ayant déclaré à Moïse au buisson ardent. — Jér. 31:31-33.

Le récit biblique montre que les Israélites employaient le nom de Dieu, Jéhovah, et qu’il en fut parlé à Moïse d’une façon particulière, dans Exode 6:3, mais le film, à maintes reprises, se réfère au nom de Dieu comme étant inconnu des Israélites et il n’est jamais révélé dans le film.

Dans Actes 7:23-30, la Bible montre que Moïse s’enfuit de l’Égypte à l’âge de quarante ans et qu’il était âgé de quatre-vingts ans quand il revint de Madian. Mais le film n’indique aucun passage du temps, maintenant merveilleusement jeunes tous les personnages impliqués dans les épisodes d’amour, bien qu’il fût permis à Moïse de vieillir miraculeusement tout d’un coup au buisson ardent.

La Bible montre que les ennemis de Moïse en Égypte étaient morts quand il y retourna, mais le film montre son pire ennemi assis sur le trône comme Pharaon. — Ex. 4:19.

La Bible nous parle de la détermination de Dieu d’amener la dixième plaie, la mort des premiers-nés égyptiens. Mais, dans le film, cette mort des premiers-nés est l’idée de Pharaon qu’il avait l’intention d’appliquer aux Israélites, et c’est alors seulement que Dieu retourne la situation en l’appliquant aux premiers-nés égyptiens. — Ex. 11:1-5.

Le récit biblique précise que, plus tard, Pharaon poursuivit les Israélites pour retrouver ses travailleurs-esclaves, mais DeMille affirme que ce fut parce que Moïse dédaigna l’amour de la reine de Pharaon. — Ex. 14:5, 6.

Que Pharaon accompagnât ou non ses troupes jusqu’à la mer Rouge est contestable, mais s’il le fit, il y mourut, d’après la Bible. Mais le film le laisse survivre à cette catastrophe et retourner en Égypte. — Ex. 14:28.

Dathan fut-​il l’instigateur du culte du veau d’or au Sinaï, et la terre l’engloutit-​elle, lui et d’autres, à cause de cela ? DeMille prétend que oui, mais la Bible dit non. Les adorateurs du veau d’or moururent-​ils de cette façon-​là ? Non, ils périrent par l’épée et un fléau. Dathan ne se trouvait pas parmi eux, car lui et d’autres rebelles furent engloutis par la terre beaucoup plus tard et pour un péché absolument différent. — Ex. 32:27, 28, 35 ; Nomb. 16:1-3, 12, 25-32.

Par ironie, là où DeMille affirme qu’il s’éloigne de la Bible, il ne le fait pas. Il a dit que les hommes dansèrent nus au culte du veau d’or mais qu’il les revêtirait ; les traductions modernes montrent avec précision qu’ils ne dansèrent pas nus mais simplement sans retenue, sans frein et dans le dérèglement. — Ex. 32:25, AC, Jé, Li.

Maintenant, répondez aux questions suivantes vous-​même. De quelle façon DeMille fut-​il fidèle au récit biblique ? Dans quelle mesure les membres du clergé qui louèrent le film comme étant émouvant, respectueux, spirituel et encourageant, furent-​ils exacts ? Dieu a-​t-​il vraiment employé DeMille et l’a-​t-​il chargé d’accomplir cette mission, comme certains d’entre eux l’ont déclaré ? Et n’est-​ce pas ridicule que de le ranger dans la même catégorie que le fidèle apôtre Paul, comme l’a fait l’un des ecclésiastiques ? Que dire des critiques de films écrivant qu’il s’était manifestement tenu à la Bible avec littéralité et avait suivi à la lettre la ligne biblique ?

Ce film biblique révèle de toute évidence un manque de connaissance biblique !

[Illustration, page 186]

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