BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w57 1/7 p. 202-203
  • Comment je poursuis le but de ma vie

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Comment je poursuis le but de ma vie
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1957
  • Document similaire
  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1957
  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1957
  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1959
  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1961
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1957
w57 1/7 p. 202-203

Comment je poursuis le but de ma vie

Raconté par Alma E. Parson

MON enfance a été assombrie par la mort de ma mère et ensuite par celle de mes grands-parents, qui m’ont élevée. Afin de trouver une espérance de vie future heureuse, je cherchai consolation dans la Parole de Dieu. En lisant le récit inspiré relatant la vie, les enseignements, les miracles, la mort et la résurrection de Jésus-Christ, combien de fois ai-​je désiré vivre dans ces temps merveilleux ! Jamais je n’aurais cru qu’un jour il me serait donné de poursuivre activement le but de ma vie et de vivre à une époque encore plus grandiose !

Nous étions à la fin de janvier 1918. À ce moment-​là je suivais les cours d’une école supérieure ; mes études et mon instruction m’intéressaient beaucoup. J’avais décidé de devenir missionnaire et de me rendre à l’étranger, où j’apprendrais une autre langue. Dans le courant de ce mois j’entrai en contact avec les témoins de Jéhovah, connus alors sous le nom d’Étudiants de la Bible. J’étais en pension chez une dame dont la fille faisait partie d’eux. Certaines circonstances obligèrent celle-ci à venir habiter chez sa mère avec ses enfants. Elle me rendit souvent témoignage. J’étais fort impressionnée et, ce qui me frappa, c’est qu’elle vivait conformément à sa religion, chose que je n’avais encore constatée chez personne d’autre. J’étais sûre qu’elle possédait “ la vérité ”. Toutefois, je considérais que mon instruction avait plus d’importance et je poursuivis mes études.

Au début du printemps 1922 je commençai ma deuxième année au “ collège ” (école supérieure). Depuis quelques mois j’assistais aux réunions des Étudiants de la Bible. Mon association avec le peuple de Jéhovah et l’étude de sa Parole me firent comprendre que le moment était venu où je devais prendre une décision. Je désirais parfaire mon instruction, mais j’avais de moins en moins d’intérêt pour mes études. Seule l’espérance en le Royaume et en la vie éternelle remplissait mon esprit. Mon sort était en jeu et je devais en décider moi-​même. Que fallait-​il choisir ? En continuant mes études ne serais-​je pas mieux équipée pour suivre une voie chrétienne ? Oui, peut-être dans ce vieux monde, mais me permettraient-​elles de gagner la vie dans le monde nouveau de justice de Jéhovah ? J’examinai soigneusement la question. J’avais surtout le désir d’obtenir la vie et de me procurer l’équipement spirituel me permettant d’aider d’autres à l’obtenir aussi. Ma résolution était prise : Je me vouai à Jéhovah pour le servir.

Lorsque, l’été suivant, je me retrouvai dans la ferme, je consacrais chaque minute libre à l’étude de la Bible et des écrits bibliques. Le congrès de Cedar Point avait été annoncé. Mes amis étaient enchantés à la pensée de s’y rendre et moi de même. Mon père, par contre, s’y opposa, mais je tins bon. À l’occasion de ce congrès je symbolisai par le baptême le don de ma personne à Dieu pour faire sa volonté. La joie que j’éprouvai lors de mon premier congrès ne saurait être exprimée avec des paroles. Il en allait de moi comme de Pierre, de Jacques et de Jean sur la montagne de la transfiguration — j’eusse aimé y rester.

En automne de cette année, je ne retournai pas au collège car je n’éprouvais plus que peu d’intérêt pour la sagesse de ce monde. Je me préparai à entrer au service de pionnier au printemps prochain. Mon père, courroucé de ma décision, commença à me faire une vive opposition. Dès lors il s’agit de prendre une nouvelle décision. Il fallait choisir entre la vérité et ma parenté, abandonner l’un ou l’autre. Mon choix se fixa sur la vérité et je fus contrainte de quitter la maison. En avril 1923 j’entrai au service à plein temps. La joie de pouvoir raconter le merveilleux dessein de Dieu aux personnes affamées surpassa le chagrin causé par la rupture avec les miens. De temps à autre mon cœur se gonflait d’orgueil et, pour un instant, j’avais l’impression que j’aurais tout de même dû terminer mes études au collège. Mais, grâce à l’esprit de Jéhovah, à sa Parole et à son organisation, grâce aussi aux encouragements de nos fidèles frères, je persévérai dans cette voie.

Mon appréciation et ma joie s’accrurent à mesure que l’organisation progressa — surtout depuis 1925. À cette époque le service n’était pas aussi varié ni aussi facile qu’aujourd’hui, car nous allions seulement de maison en maison. Nous ne faisions pas encore de visites complémentaires, ni d’études. Nous plantions, d’autres arrosaient et Jéhovah faisait croître.

En 1931 j’eus une dépression nerveuse qui m’obligea à abandonner le service. Deux ans et demi plus tard j’entrai de nouveau dans les rangs des pionniers, avec une reconnaissance encore plus grande qu’auparavant. L’œuvre était mieux organisée, on insistait sur l’importance des visites complémentaires, on s’occupait de la semence. Ainsi, on aidait personnellement les “ brebis ” à entrer dans la bergerie.

Les persécutions généralisées de nos frères pendant les années de guerre furent pour moi une confirmation supplémentaire qu’il s’agissait bien de l’organisation et du peuple de Jéhovah. L’introduction du service de pionnier spécial fournit aux pionniers l’occasion de se rendre dans d’autres territoires. J’eus le privilège de prendre part à ce service. Combien ma reconnaissance était grande d’avoir été aidée, conduite et bénie par Jéhovah, de ne pas avoir rebroussé chemin ni de m’être relâchée.

En été 1944 je fus invitée à me rendre à Galaad. Je désirais ardemment visiter cette école, cela va de soi, mais étais-​je disposée à quitter mon pays pour ne plus y revenir, peut-être ? L’esprit de Jéhovah, sa Parole et son organisation m’aidèrent une fois de plus à prendre une décision.

L’instruction que je reçus à Galaad et le séjour que j’y fis n’avaient vraiment rien à faire avec ce vieux monde. Un des instructeurs nous dit un jour que depuis le temps des apôtres les serviteurs de Jéhovah n’ont jamais reçu une instruction aussi poussée. Mon cœur fut rempli de reconnaissance quand je compris que Jéhovah fait proclamer son royaume dans le monde entier en témoignage, afin de rassembler des hommes de toutes les nations dans son organisation théocratique et former avec eux le noyau de la société du Monde Nouveau qui survivra à Harmaguédon et vivra éternellement sous la domination du royaume.

Au temps voulu, mes compagnes et moi reçûmes notre attribution à l’étranger : la république Dominicaine. Nous y arrivâmes le 1er mars 1946 et fûmes accueillies chaleureusement par les quelques missionnaires s’y trouvant depuis peu de mois et une foule considérable d’hommes de bonne volonté qui s’étaient joints à eux dans le service. Notre territoire se trouvait à l’intérieur du pays, Santiago, la deuxième ville quant à la grandeur. Quelle satisfaction que de travailler dans un territoire dans lequel le message n’a jamais été proclamé pendant toute l’histoire de la Théocratie ! Quelle joie de parler, bien qu’imparfaitement, une nouvelle langue ! Dans la première maison visitée je pus remettre un livre. Les gens étaient avides d’entendre la bonne nouvelle que nous leur apportions. Ce fut facile de commencer des études. Jéhovah nous avait équipés de façon à pouvoir faire fructifier les intérêts théocratiques dans un territoire étranger. Bientôt le territoire ne nous était plus “ étranger ”, car nous le “ conquerrions ” ou le prenions en possession au nom de la Théocratie. Je me sentais comme à la maison.

Au cours du premier mois je tombai de nouveau gravement malade. Mais, grâce à un régime approprié et aux soins dévoués de mes compagnes, je me rétablis au bout de quelques mois et pus reprendre le service.

Les succès obtenus et la foule des “ autres brebis ” qui affluait suscitèrent une grande persécution. Le clergé se ligua contre nous. Puis ce fut l’interdiction, une interdiction totale. Nos Salles du Royaume furent fermées et l’œuvre interdite. Cet état de choses occasionna bien des épreuves et des souffrances aux fidèles, nombre d’entre eux furent privés de travail et emprisonnés. Tout cela contribua toutefois à amener les “ brebis ” à maturité. Souvent nous discernâmes comment Jéhovah nous dirigeait et nous protégeait. L’œuvre se poursuivit clandestinement. Afin de rester aux côtés des fidèles “ brebis ”, les missionnaires reçurent l’ordre de travailler dans le monde. Un peu plus tard la Société transféra quelques missionnaires de cette ville dans d’autres territoires, j’étais parmi eux. Le départ fut un des événements les plus pénibles de ma vie. Mais, convaincue que Jéhovah sait en tout temps ce qui est le meilleur, je suivis ses directives et partis en avril 1953 pour rentrer aux États-Unis après une absence de sept ans.

Quelle joie de retourner dans mon pays et de constater que, pendant mon absence, le nombre des proclamateurs s’était accru de plus de 80 000 ! Les fidèles du pays ne s’étaient pas relâchés. La Théocratie progressait et Jéhovah accordait l’accroissement.

Après une absence de plus de vingt-cinq ans j’osai visiter mes parents. À cause de l’opposition faite par mon père, eu égard à la vérité, pourrais-​je rester plus de deux à trois jours auprès d’eux ? Je décidai tout de même de les voir et s’il m’était impossible de séjourner plus longtemps je passerais le temps dans ma parenté et chez des amis. À ma surprise, on m’accueillit royalement. On m’emmena chez de nombreux amis et voisins auxquels je pus rendre témoignage, toutefois pas autant que je l’eusse désiré. Mon frère et ma belle-mère paraissaient être fiers de moi. Je restai environ six semaines parmi eux.

Puis je me rendis au grandiose festin spirituel au Yankee Stadium. Combien il était différent du premier congrès auquel j’avais assisté en 1922, au cours duquel la grande foule, selon la conception d’alors, se montait à 20 000 visiteurs le dernier jour ! Nous avions compris à ce moment-​là qu’une grande œuvre devait encore être accomplie, car une grande multitude d’“ autres brebis ”, des millions de personnes, devaient être rassemblées. Aujourd’hui elles étaient là, le Yankee Stadium comble en était la preuve. Cependant il fallait retourner dans le champ car des milliers de brebis devaient encore être trouvées.

Me voici maintenant dans mon deuxième territoire à l’étranger, au Guatemala. J’y trouve aussi de nombreuses “ brebis ” égarées, désireuses d’entrer dans la bergerie. C’est un agréable privilège de leur enseigner le chemin menant à la vie sans fin dans le monde nouveau de justice, sous la domination du Berger et Roi Jésus-Christ.

En songeant aux années écoulées et à ce qui aurait pu arriver si, à un moment quelconque, j’avais rebroussé chemin ou si je m’étais lassée, je suis reconnaissante d’avoir persévéré à faire le bien et d’avoir poursuivi le but de ma vie. Seul celui qui persévère jusqu’à la fin sera sauvé.

Dans les siècles à venir, quand Harmaguédon aura passé depuis longtemps, je serai heureuse d’avoir pris part, en ce “ temps de la fin ” de ce vieux monde, à l’œuvre salvatrice de rassemblement des “ autres brebis ” dans la bergerie théocratique. À cette époque je me réjouirai encore plus qu’aujourd’hui d’avoir choisi l’instruction théocratique et non pas celle du vieux monde. Oui, je serai heureuse d’avoir pris position pour la vérité et non pas pour mes parents, car, ainsi, je crois être mieux équipée pour les aider à acquérir la vie, si toutefois il se trouve des brebis parmi eux. À Jéhovah soient louanges et gratitude pour tous les privilèges de service qui seront mon partage dans les siècles à venir !

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager