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  • 4ème partie — Visite du président en Europe et au Moyen-Orient

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  • 4ème partie — Visite du président en Europe et au Moyen-Orient
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1957
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1957
w57 15/11 p. 347-349

4e partie — Visite du président en Europe et au Moyen-Orient

Cet article termine le récit, par N. H. Knorr, de son voyage circulaire de service.

L’ASSEMBLÉE nationale à Ceylan commença alors que j’étais encore en Inde. Un hall, récemment construit, fut utilisé pour les sessions générales de l’assemblée ; c’était le Red Cross Society Hall. Salle idéale, dont les proportions étaient juste ce qu’il fallait. À droite, à la porte suivante, se trouvait la Salle du Royaume du groupe de Colombo, transformée en cafétéria. Pendant l’assemblée, les assistants virent la première projection publique du film “ Le bonheur de la société du Monde Nouveau ”. Tous l’apprécièrent beaucoup mais leurs cœurs connurent un plus grand bonheur encore lorsque quinze nouveaux frères et sœurs furent baptisés. Le baptême eut lieu juste en face du home de missionnaires, situé au bord de l’océan Indien.

À cause des sessions de l’assemblée, il n’était pas du tout raisonnable que les frères vinssent à ma rencontre à l’aéroport, mais le serviteur de filiale et quelques autres frères étaient là. Peu après, j’étais à la Salle du Royaume où je devais parler. Les frères me réservèrent une chaleureuse réception. Ce fut un plaisir pour moi de me retrouver avec eux et de voir le merveilleux accroissement de l’organisation en cinq ans seulement. Les visages des 145 personnes assemblées là témoignaient d’une façon éclatante combien elles appréciaient cette visite et on pouvait se rendre compte aussi que la plupart de ces gens heureux n’appartenaient pas depuis longtemps à la société du Monde Nouveau.

Tandis que le vieux monde célébrait sa nouvelle année avec des pétards, beaucoup de bruit et des réjouissances insensées, le peuple de Jéhovah avait une assemblée remarquable. À 17 h 30, tous se réunirent à l’hôtel de ville afin d’entendre la conférence publique. Il y a cinq ans, 235 personnes seulement étaient présentes lorsque je parlai dans le même lieu. Aujourd’hui, le hall était rempli jusqu’à la dernière place, un certain nombre d’auditeurs devant rester debout. Finalement, on compta 435 auditeurs très attentifs au discours public. Juste avant le début de la conférence, un frère que je connaissais vint à moi et me dit : “ Frère Knorr, vous souvenez-​vous de moi ? Il y a cinq ans j’étais un jeune garçon et je vous posai une question. ” “ Eh bien ! ”, répondis-​je, “ je ne me rappelle pas la question, mais il est probable que je vous donnerais la même réponse aujourd’hui. ” “ Ma question ”, dit-​il, “ était celle-ci : Devrais-​je continuer à aller à l’école, je suis dans ma première année de collège, ou bien, devrais-​je entrer dans le service de pionnier ? ” Vous m’avez répondu : “ Cela dépend de ce que vous voulez être ; si vous voulez être un ministre, alors travaillez au ministère ; si vous avez l’intention d’être un homme important dans ce vieux monde, alors continuez à aller au collège. C’est à vous de décider. ” Il poursuivit, racontant qu’il était rentré chez lui, ce soir-​là, et qu’il avait fait connaître à son père son désir de quitter le collège pour entrer dans le service de pionnier. De ce que je lui avais dit, il avait compris que s’il voulait être ministre il ferait mieux de travailler dans ce sens. Ce fut une véritable joie de parler avec lui parce qu’il est dans l’œuvre de pionnier depuis ces cinq années et il a progressé dans l’activité de pionnier spécial. Il a épousé une fille très distinguée, pionnier elle aussi, et tous deux sont maintenant des pionniers spéciaux, travaillant dans un territoire isolé. Ils ont neuf personnes sur le point de se vouer à Jéhovah Dieu. Ils se sont fait inscrire pour l’École biblique de Galaad et il est probable qu’ils viendront suivre les cours en 1958. Il recevra alors une véritable instruction à l’école qui dispense la plus haute éducation. Il était très heureux et réjoui d’avoir suivi cette voie et voulait me remercier du conseil que je lui avais donné.

L’œuvre à Ceylan progresse donc. Je passai les deux jours suivants à la filiale, à régler les difficultés du pays et à contrôler le travail de la filiale. Le jeudi, 3 janvier, quand je me rendis à l’aéroport, de nombreux frères y vinrent aussi pour me dire au revoir. Je fus surpris d’en rencontrer une centaine (et même davantage, en comptant les enfants) ; pour exprimer leur joie, ils chantèrent les magnifiques cantiques du Royaume. Beaucoup de passagers furent charmés par leur chant et plusieurs interrompirent leur conversation uniquement pour écouter. Lorsque je me rendis une nouvelle fois au service de l’immigration, l’un des fonctionnaires, en timbrant mon passeport, me dit : “ Eh bien ! Mr Knorr, comment votre conférence publique a-​t-​elle marché ? Y avait-​il beaucoup de monde ? ” Les agents de la douane me reconnurent aussi pour celui qui avait parlé à l’hôtel de ville, et ils étaient tous très prévenants. Évidemment, les habitants de Ceylan savaient que les témoins de Jéhovah tenaient une assemblée. Ils savent que les témoins sont très énergiques et actifs dans la prédication de la bonne nouvelle ; et nous espérons et demandons que cette assemblée du peuple du Seigneur à Colombo en aide un grand nombre à prendre maintenant position pour le Royaume.

À Ceylan, je devais faire demi-tour ; c’est pourquoi, lorsque je dis au revoir, j’étais déjà sur le chemin du retour. Nous retournâmes à Karatchi, où nous nous posâmes pendant trois heures ; quelques frères vinrent à notre rencontre, ce fut un moment des plus agréables. Puis, je volai jusqu’à Beyrouth où nous arrivâmes à 4 h 30. J’adressai un appel téléphonique au serviteur de filiale ; il vint à cette heure-​là juste pour me dire quelques mots. Je me réjouis de le revoir et d’avoir des nouvelles de sa visite parmi les frères de Bagdad et de Téhéran. Puis, je continuai ma route, en avion, sur Rome (c’était uniquement pour y prendre une correspondance pour Barcelone, ma prochaine étape). En passant la nuit à la filiale de Rome, j’eus la joie de rencontrer de nombreux missionnaires venus des différentes parties de l’Italie et nous passâmes ensemble des moments charmants. J’eus la joie de leur parler de ma visite dans les autres pays et de répondre à leurs questions. Très tôt, le lendemain matin, je m’éloignai, survolant les belles eaux bleues de la Méditerranée, contemplant les Alpes méridionales et arrivai finalement à Barcelone.

ESPAGNE

L’œuvre en Espagne se développe d’une façon merveilleuse. Comme chacun le sait, ce pays est gouverné par des prêtres catholiques. Les protestants ou les non-catholiques n’y sont pas les bienvenus, mais les habitants de Barcelone sont très libéraux, semble-​t-​il, et beaucoup recherchent la vérité, désirant la connaissance de Jéhovah et de Sa Parole. Les personnes qui représentent la Société à Barcelone sont très énergiques et ont organisé les frères en petits groupes, désignant sur tous ces groupes des serviteurs. Ce fut pour moi un grand plaisir de parler à tous les groupes de Barcelone. Certains soirs, je parlai de dix-sept à vingt-trois heures, faisant cinq discours d’une heure dans des foyers différents, où je rencontrai de petits groupes. Quelle joie c’était de contempler le bonheur de ces frères et leur plaisir d’entendre parler de la vérité et de s’associer les uns avec les autres.

L’œuvre en Espagne est bien organisée. Il y a des groupes dans plusieurs villes, les frères se réunissant régulièrement pour étudier la Parole de Dieu et, quand ils en ont l’occasion, pour prêcher la bonne nouvelle à leurs voisins et amis. Tandis que je me trouvais là-bas, les rapports nous parvinrent pour le mois de décembre, et grande fut notre joie de voir qu’ils avaient eu un accroissement de 47 pour cent sur la moyenne de l’année dernière, soit un total de 650 proclamateurs prêchant maintenant la bonne nouvelle.

Après avoir passé un moment très agréable avec nos frères de Barcelone, je continuai ma route sur Madrid, où je passai une journée avec nos frères. Je m’adressai à différents petits groupes, à quatre d’entre eux en une seule soirée. Je rendis visite aussi aux amis qui avaient été à l’école de Galaad et qui vivaient maintenant en Espagne. Quels gens heureux ils sont ! Grand est leur soulagement de s’être détachés de l’église catholique, d’avoir la liberté d’étudier leur propre Bible, de pouvoir parler librement des bonnes choses qu’ils ont apprises, apportant leur aide à d’autres. Oui, mon séjour en Espagne fut agréable. Bien que chaque minute ait été employée à parler à quelqu’un, aux personnes qui sont dans le service à plein temps, à ceux qui sont sortis de l’école de Galaad et à des serviteurs dans certains cas particuliers, tout était occasion de se réjouir. Une œuvre a maintenant commencé en Espagne pour ne jamais cesser, car les frères de ce pays sont remplis de zèle. Ils veulent prêcher, et Dieu les bénit. De Madrid, j’allai à Tanger, au Maroc ; quelques missionnaires vinrent au-devant de moi et nous passâmes un moment agréable.

MAROC

Après mon arrivée, ce soir-​là (10 janvier), une réunion fut organisée dans la maison d’un frère. À Tanger, l’œuvre a commencé il y a juste un peu plus d’un an, et à ma grande surprise, cinquante-huit personnes remplissaient les deux salles de l’appartement utilisé pour la réunion. Le vestibule était comble, des personnes debout, et chaque siège occupé.

Cela faisait tellement plaisir de parler à ces personnes. Leur intérêt est si grand. Naturellement, il me fallut parler avec l’aide d’un interprète qui traduisait en espagnol chaque phrase que je venais de prononcer en anglais. Au fond, dans un coin de la salle, se trouvait un petit groupe de personnes de langue française, serrées les unes contre les autres ; pour elles, un autre frère traduisait à voix basse ce que je disais en anglais. Ainsi tous comprirent et se réjouirent de pouvoir entendre la bonne nouvelle. Une personne travaillant dans l’organisation des Nations unies se trouvait aussi là ; elle avait affirmé aux missionnaires que son seul espoir de paix mondiale se fondait sur les Nations unies. À chacune des visites des missionnaires, cet homme leur avait parlé de la charte suspendue dans son appartement ; c’était la seule chose, leur avait-​il dit, qui apporterait réellement la paix au monde. Cependant, il vint à la réunion et écouta attentivement. Le lendemain matin, il alla vers les missionnaires et leur dit : “ J’ai ôté la charte parce que je ne crois pas que les Nations unies auront du succès. Je suis sûr que ce qui a été dit hier soir est la chose qui apportera la paix et le bonheur à l’humanité et j’aimerais en connaître davantage sur le royaume de Dieu. ”

Ici, beaucoup d’autres personnes s’intéressent vraiment à la vie et aspirent au bonheur, non dans ce vieux monde, mais dans le monde nouveau de la justice. Tanger est une ville curieuse et j’eus l’occasion d’en visiter une certaine partie avec quelques-uns des frères avant mon départ pour Lisbonne. Je ne passai qu’une seule journée à Tanger, mais ce fut pour moi un plaisir de m’associer avec les missionnaires, de connaître leurs difficultés, leurs joies, leurs expériences, et de voir les progrès réalisés en si peu de temps.

PORTUGAL

Je pris l’avion pour Lisbonne où j’arrivai à l’heure. Sitôt après, je parlai deux fois en une seule soirée, dans des réunions où les frères s’étaient assemblés, la première fois à soixante-quinze d’entre eux, et à quarante-cinq dans un autre endroit. Le Portugal est aussi un pays catholique où les témoins de Jéhovah n’ont pas la liberté dont ils jouissent en maints autres pays du monde. Cependant ils se réunissent, ici, dans de belles salles du Royaume et en grand nombre. Ce n’est pas comme en Espagne, où le gouvernement autorise le rassemblement de vingt personnes seulement dans les maisons privées. Bien qu’au Portugal nos frères n’aient pas l’agrément du gouvernement pour se réunir, on ne les empêche pas et ils poursuivent l’œuvre avec une grande énergie et beaucoup de zèle.

Il me fut possible de parler plusieurs fois, en tout à environ 190 personnes, en dehors de mon travail consistant à contrôler la filiale de Lisbonne, à prendre des dispositions pour faire avancer l’œuvre, augmenter le nombre des pionniers spéciaux pour veiller à ce que la bonne nouvelle soit prêchée sur une plus grande étendue dans tout le pays. À Lisbonne, les rapports sur l’œuvre accomplie en décembre vinrent de toutes les parties du territoire, des Açores, de l’île Madère et du Portugal lui-​même ; l’accroissement était de 41 pour cent. Comme les frères étaient heureux ! Oui, dans ces pays où règne l’oppression, où l’on ne jouit d’aucune liberté de se réunir, nos frères continuent à travailler diligemment. Ils combattent la bonne sorte de combat.

CONCLUSION

C’était ma dernière étape avant de retourner en Amérique, mais j’avais à réfléchir sur les sept semaines de voyage écoulées. Je ne pouvais m’empêcher de penser au texte de II Corinthiens 10:3, 4 : “ Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. ” Nos frères de Grèce, de Turquie, d’Espagne, du Portugal et des pays comme le Pakistan, l’Inde et Ceylan, où les gens ne respectent pas Dieu ni ne croient en sa Parole, oui, ces frères livrent un véritable combat, mais non selon la chair. Et ils sont puissants par Dieu. Sur eux, Jéhovah a déversé abondamment son esprit et ils progressent malgré de grandes difficultés. Dans tous ces pays, les missionnaires du Royaume sont allés de l’avant, ouvrant de nouveaux champs, de nouvelles villes, de nouveaux territoires. Ils sont allés dans des lieux isolés et Jéhovah les a richement bénis. Leur seule arme, l’épée de l’esprit, ils la manient avec dextérité et ils renversent les choses fortement retranchées. Oui, les gens sont arrachés au paganisme, arrachés au culte idolâtre des églises catholiques et aux fausses doctrines des organisations protestantes. Ceux qui n’ont pas de religion sont arrachés au vieux monde et s’associent avec la société du Monde Nouveau. C’est le moment où la bonne nouvelle du Royaume doit être prêchée dans le monde entier pour servir de témoignage et elle est prêchée. Je suis très reconnaissant envers Jéhovah Dieu de l’occasion qu’il m’a donnée de servir ces frères et de travailler côte à côte avec eux.

Partout où je suis allé, les frères m’ont demandé d’emporter l’assurance de leur amour et leurs salutations et de les transmettre aux frères des autres pays. Je l’ai fait ; et maintenant j’ai l’occasion grâce à La Tour de Garde d’exprimer à tous les témoins de Jéhovah du monde entier le chaleureux amour, la joie et l’allégresse de nos frères des pays que j’ai visités pendant ces derniers mois d’hiver. Je prie pour que Jéhovah les fortifie tous, les édifie dans notre foi très sainte afin qu’ils puissent continuer dans cette grande œuvre de proclamation du Roi et du Royaume. Puissent-​ils tous rester fidèles. Ce fut un tel plaisir pour moi d’entendre les missionnaires et beaucoup d’autres dire : “ Nous espérons vous revoir en 1958 ! ” Si Jéhovah le veut, nous nous reverrons.

[Illustrations, page 347]

CEYLAN

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