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  • Dioclétien essaya de détruire le christianisme
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1958
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1958
w58 1/7 p. 204-205

Dioclétien essaya de détruire le christianisme

JÉSUS dit à ses disciples : “ S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi. ” Dès les temps primitifs, le Diable a usé de divers moyens pour détourner les hommes de leur adoration de Jéhovah Dieu. Subtilement, il a employé le matérialisme, s’adressant au désir de posséder les choses du monde ou l’approbation des hommes, ajoutant à cela l’opposition violente dans le dessein de frapper de terreur ceux qui tiennent ferme ; et lorsqu’il ne réussissait pas à les détourner par ces moyens il cherchait à les exterminer, comme dans le cas de Jésus-Christ. — Jean 15:20 ; Prov. 29:25.

Après que le Christ eut été mis au poteau, une violente persécution s’abattit sur l’assemblée chrétienne, à la fois de la part de la populace et de celle du gouvernement. De cruelles persécutions éclatèrent dans différentes localités, puis cessèrent. Mais, au quatrième siècle, sous l’empereur romain Dioclétien, un programme d’inspiration démoniaque fut exécuté à travers tout l’empire en vue d’effacer toute trace du christianisme. Une médaille de Dioclétien, attestant cette épuration, porte l’inscription : “ Le nom des chrétiens est éteint⁠1. ”

Les effets du christianisme ne pouvaient passer inaperçus dans le monde romain. La véritable adoration est plus qu’une simple forme de dévotion ; elle affecte toute la manière de vivre de ceux qui la pratiquent. Et ceux qui y adhèrent y croient et en parlent aux autres avec persuasion. “ Les prêtres païens, ayant des craintes bien fondées que le christianisme, pour leur grand et durable préjudice, étende partout ses victoires, s’efforcèrent d’exciter Dioclétien, qu’ils savaient timide et crédule, au moyen d’oracles inventés et d’autres supercheries, à persécuter les chrétiens⁠2. ” Quand leurs efforts échouèrent, ils influencèrent son beau-fils Galère qui gouvernait la partie septentrionale de l’empire sous la direction de Dioclétien.

Galère passa l’hiver dans le palais à Nicomédie avec l’empereur. Le 23 février 303, le jour de la fête du dieu romain Terminus, les efforts de Galère commencèrent à produire leurs mauvais fruits quand ses hommes prirent d’assaut le principal lieu de réunion des chrétiens de Nicomédie et, ne trouvant rien d’autre, brûlèrent des copies des Écritures. Le lendemain, un édit général était publié : toutes les églises chrétiennes devaient être démolies, les livres et les Bibles, brûlés. Les chrétiens étaient déclarés déchus des droits civils. Ceux d’entre eux appartenant au commun peuple, s’ils restaient fermes, devaient être réduits à l’esclavage. Les esclaves ne pourraient jamais être affranchis. Bien qu’au début “ on empêchât les juges de répandre le sang (...) toute autre mesure sévère était permise, voire recommandée ”, et, bientôt, le refus des chrétiens de livrer leurs livres fut considéré comme une raison suffisante de les punir de mort⁠3. Ce fut un effort vigoureux pour détruire la Bible et tout souvenir d’elle, si cela était possible.

Lorsqu’une personne, touchée par l’édit, déchirait par vengeance la proclamation, on la saisissait, la torturait de la façon la plus cruelle et finalement la rôtissait vivante en châtiment. Soit par hasard ou à dessein, le feu se déclara deux fois en deux semaines consécutives dans la chambre à coucher de Dioclétien. Il n’a jamais été prouvé si l’incendie fut provoqué par des prétendus chrétiens ou par le perfide Galère. Mais on se servit habilement de ces incidents ainsi que d’autres troubles pour soulever la haine de Dioclétien contre les chrétiens. L’empereur, qui avait tout d’abord laissé à Galère l’initiative des persécutions, y prit ensuite une part active. Un certain nombre de chrétiens servaient, semble-​t-​il, dans le palais même, quelques-uns étant chargés d’une grande responsabilité ; même eux ne furent pas épargnés.

Quand Dioclétien vit que ses lois n’avaient pas amené les chrétiens à abandonner leur culte, il entra en fureur. “ Le ressentiment, ou les craintes de Dioclétien, le firent sortir à la longue hors des limites de la modération dans lesquelles il s’était maintenu jusqu’alors, et il proclama, dans une série de sévères édits, son intention d’abolir le nom de chrétien (...) Il fut ordonné aux gouverneurs des provinces d’appréhender toutes les personnes d’ordre ecclésiastique ; et les prisons, destinées aux plus vils des criminels, furent bientôt remplies ” de ceux qui occupaient des positions de surveillance dans les groupes⁠3. Cet édit fut bientôt suivi d’un autre, qui “ ordonnait que tous ces prisonniers soient contraints, par les tortures et les châtiments, à offrir des sacrifices aux dieux⁠2 ”. Il espérait que s’il parvenait à leur faire violer leur intégrité, d’autres suivraient leur exemple.

Eusèbe relate comment certains frères furent martyrisés à titre d’exemples pour terroriser les groupes. Il dit que “ l’ordre avait été donné que ceux qui étaient en prison devaient être libérés s’ils offraient des sacrifices, mais qu’ils seraient mutilés par des tortures sans nombre s’ils refusaient ”. Dans un certain cas, l’homme reçut “ l’ordre de sacrifier ; et, comme il refusait, on ordonna de l’élever bien haut, nu, et de déchirer son corps à l’aide du fouet jusqu’à ce qu’il cède et de lui faire faire, même contre sa volonté, ce qu’on lui avait commandé. Mais, lorsqu’il restait inébranlable, même sous ces souffrances ”, on le soumettait à d’autres tortures trop diaboliques pour qu’on les raconte⁠4.

Ses efforts pour exterminer la foi chrétienne de cette manière ayant échoué, l’État tourna sa furie sauvage, non seulement contre les surveillants, mais contre tous ceux qui gardaient la foi. “ Au cours de la seconde année de la persécution, en l’an 304, Dioclétien publia un quatrième édit, à l’instigation de son beau-fils et des autres ennemis des chrétiens. Par cet édit, les juges reçurent l’ordre de contraindre tous les chrétiens à offrir des sacrifices aux dieux, et d’employer les tortures à cet effet⁠2. ” Les édits de l’empereur gravés sur métal et les décrets locaux furent affichés dans toutes les villes pour que tous les voient⁠1. Jamais auparavant Rome n’avait fait un tel effort concerté pour abolir la foi chrétienne. Maximien surtout, qui régnait dans la partie occidentale de l’empire, prit plaisir à l’épuration⁠3. Même en Espagne on a découvert un pilier portant les mots : “ Dioclétien (...) pour avoir éteint le nom des chrétiens⁠1. ”

Deux ans exactement après la publication du premier édit, c’est-à-dire en l’an 305, Dioclétien renonça à sa charge. Mais la persécution ne cessa pas. Galère, qui exerçait dès lors le contrôle suprême, assouvit complètement sa haine des chrétiens et son désir de cruauté. Avec une rigueur variant selon la disposition des gouverneurs régionaux, l’oppression se poursuivit sans interruption jusqu’à ce que, peu de temps avant sa mort, il publiât un édit de tolérance relative, suivi en 313 d’une proclamation de Constantin de Milan, accordant la liberté du culte.

Les chrétiens fidèles du quatrième siècle considérèrent leur situation comme les trois Hébreux, qui dirent au roi furieux, Nebucadnetsar : “ Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée. ” À son peuple, Jéhovah garantit la victoire continuelle en face de toute opposition jusqu’à leur délivrance et leur entrée dans le monde nouveau, quand il dit : “ Ils te feront la guerre, mais ils ne pourront rien sur toi, car je suis avec toi pour te délivrer, dit Jéhovah. ” — Dan. 3:17, 18 ; Jér. 1:19, AC.

RÉFÉRENCES

1 The History of the Church of Christ, par Joseph Milner, pages 258, 270.

2 An Ecclesiastical History de Mosheim, traduit par J. S. Reid, pages 114, 115.

3 History of Christianity, par Edward Gibbon, pages 270-275, 277.

4 The Ecclesiastical History d’Eusèbe, tome 2, traduit par J. E. L. Oulton, pages 265, 269.

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