BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w58 15/8 p. 252-253
  • “ Confessez vos péchés ”

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • “ Confessez vos péchés ”
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1958
  • Document similaire
  • La confession: D’origine humaine ou divine?
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1991
  • Devons-nous nous confesser ? Si oui, à qui ?
    Réveillez-vous ! 1975
  • Confession
    Comment raisonner à partir des Écritures
  • Dieu exige-t-il la confession des péchés ?
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2010
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1958
w58 15/8 p. 252-253

“ Confessez vos péchés ”

L’APÔTRE inspiré Jean déclara : “ Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. ” (I Jean 1:9). Confessez-​vous vos péchés ? Le faites-​vous de la manière que Dieu a stipulée, dont il nous instruit dans sa Parole ? Des millions de personnes dans le monde entier entrent dans un confessionnal et font leur confession à un prêtre. Des millions d’autres ne le font pas. La préférence personnelle, l’usage traditionnel et les opinions des hommes ne devraient pas être les facteurs déterminants de nos actions. C’est la Bible qui guide un chrétien dans le sentier approuvé par Dieu. “ Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. ” — Ps. 119:105.

The Catholic Encyclopedia explique la confession de cette manière : “ La confession ne se fait pas dans le secret du cœur du pénitent ni à un laïque en tant qu’ami et défenseur, ni à un représentant de l’autorité humaine, mais à un prêtre dûment ordonné possédant la compétence requise et le “ pouvoir des clefs ”, c’est-à-dire, le pouvoir de pardonner les péchés que le Christ a octroyé à Son Église. ” En réponse à ceux qui soutiennent que Dieu seul peut pardonner les péchés, cette même encyclopédie cite les paroles de St Pacian, évêque de Barcelone : “ Cela (le pardon des péchés), dites-​vous, Dieu seul peut le faire. Tout à fait vrai : mais ce qu’Il fait par Ses prêtres, c’est l’œuvre de Son propre pouvoir. ” Et St Augustin proclame énergiquement l’étendue de cette autorité de pardonner quand il dit : “ N’écoutons pas ceux qui nient que l’Église de Dieu a le pouvoir de pardonner tous les péchés. ” — Tome XI, pages 619-621.

Il est fait appel aussi à la Bible en tant qu’autorité pour appuyer la coutume de la confession parmi la population catholique. Jésus n’a-​t-​il pas dit à Pierre : “ Je te donnerai les clefs du royaume des cieux. Tout ce que tu lieras sur terre, sera lié au ciel, et tout ce que tu délieras sur terre sera délié au ciel ” ? (Mat. 16:19, Li). Et la version catholique de Douay dit en note marginale : “ Le relâchement des liens des châtiments temporels dus aux péchés s’appelle une indulgence ; le pouvoir en est ici accordé. ” Par cette manière d’agir, nous affirme-​t-​on, à la fois l’offense causée par le péché et le châtiment éternel pour le péché mortel sont remis. Les paroles de Jésus à ses disciples, dans Jean 20:23, sont aussi invoquées : “ Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; et à ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. ” (Li). Et, afin que personne ne puisse ne pas saisir le point souligné par l’église, la note marginale de l’Édition Murphy de la Version catholique de Douay déclare : “ Voyez ici la mission, marquée du large sceau des cieux, en vertu de laquelle les pasteurs de l’église du Christ absolvent les pécheurs repentants au moment de leur confession. ” Que le Christ eut la puissance de pardonner les péchés est montré clairement dans les Écritures (Marc 2:7-11). Les preuves invoquées ci-dessus montrent-​elles que les prêtres ont pareil pouvoir pour “ absoudre les pécheurs repentants au moment de leur confession ” ?

Il existe au moins trois facteurs dont dépend la puissance des arguments présentés dans The Catholic Encyclopedia et les notes marginales des Bibles catholiques. Tous les péchés sont-​ils pardonnables ? Y a-​t-​il un châtiment temporel après la mort pour l’âme de celui qui pèche ? Les prêtres catholiques sont-​ils les prêtres de Dieu ?

Quand St Augustin dit que nous ne devrions pas écouter ceux qui nient que l’église a le pouvoir de “ pardonner les péchés ”, il parlait inconsidérément, nous conseillant de ne pas écouter le Christ. Car Jésus-Christ déclara, dans Matthieu 12:31, 32, selon la Bible catholique de Jérusalem : “ Aussi je vous le dis, tout péché et blasphème sera remis aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas remis (...) Cela ne lui sera remis ni en ce monde ni dans l’autre (dans le monde à venir, Catholic Confraternity). Tous les péchés ne sont pas pardonnables.

Il est vrai qu’on peut souffrir à la fois mentalement et physiquement pendant sa vie à cause des péchés commis, mais cette souffrance cesse à la mort. “ Là ne s’agitent plus les méchants, et là se reposent ceux qui sont fatigués. ” (Job 3:17). Mais l’âme n’est-​elle pas encore en vie ? “ L’âme qui pèche, c’est elle qui mourra. ” (Ézéch. 18:4, Li). En conséquence, c’est à l’homme, à l’âme, que s’appliquent encore les versets suivants : “ Car les vivants savent qu’ils mourront, tandis que les morts ne savent rien. ” (Eccl. 9:5, Li). “ Son souffle s’en va, et lui rentre dans sa poussière, en ce même jour périssent ses pensées. ” (Ps. 145:4, Li). Il y a un châtiment pour les méchants, il est vrai. “ Et ceux-ci iront au châtiment éternel. ” Mais ce châtiment, assimilé au fait d’être jeté dans un lac de feu, c’est la mort : c’est “ la seconde mort ”. — Mat. 25:46 ; Apoc. 21:8, Li.

Dans le confessionnal lui-​même, la façon d’agir n’est pas en accord avec le conseil du Christ, et n’est donc pas exercée par des hommes montrant par leur obéissance qu’ils sont prêtres de Dieu. Quand la pénitente entre dans le confessionnal, elle dit : “ Bénissez-​moi, père, car j’ai péché. ” On lui a enseigné à commencer ainsi. À qui parle-​t-​elle ? Interrogez un catholique et il vous affirmera que c’est au prêtre, naturellement. Or, selon les paroles de Jésus cette coutume est mauvaise. Il dit : “ N’appelez personne votre Père sur la terre : car vous n’en avez qu’un, le Père céleste. ” (Mat. 23:9, Jé). Ceux qui ne tiennent pas compte de son conseil n’agissent pas en son nom.

Par conséquent, où cette coutume de la confession auriculaire (“ à l’oreille ”) prit-​elle son origine ? Alexander Hislop montre que, dans la Babylone et la Grèce de l’Antiquité, la confession secrète à un prêtre était exigée de tous ceux qui étaient admis aux Mystères, des questions sur les mœurs étaient posées, comparables à celles que l’on pose dans le confessionnal, aujourd’hui. On prétendait que la confession était nécessaire pour purger la conscience de culpabilité afin d’éviter la colère des dieux. Le fait est qu’elle conférait un grand pouvoir à la prêtrise païenne sur la vie de ceux qui venaient à elle et à qui l’on demandait de divulguer leurs pensées intimes. La doctrine de la pénitence fut réaffirmée dans l’église catholique par le Concile de Trente en 1551, et elle a servi, elle aussi, à donner au clergé un pouvoir formidable sur la vie des hommes.

La mise en vigueur de la confession auriculaire posa un piège moral pour les prêtres assujettis au vœu de célibat. Il était demandé à des jeunes gens, en qui le désir du mariage, don de Dieu, était étranglé, de s’informer minutieusement des mœurs des pénitentes qui venaient à eux pour se confesser. Il n’y avait, pour leurs sentiments, aucun moyen convenable de s’exprimer, moyen que le mariage leur aurait procuré, à eux qui devaient constamment avoir conscience de l’intimité des relations sexuelles. Est-​il étonnant que l’église ait été obligée de donner naissance à un recueil de lois restreignant l’usage abusif du confessionnal ? La corruption des prêtres était si étendue en Espagne que le pape Pie IV invita l’Inquisition à s’occuper de la question. Quand on les menaça d’un châtiment si elles manquaient de rapporter de tels actes, les femmes de la seule ville de Séville déposèrent tant de plaintes contre le clergé que l’affaire dut être abandonnée.

Mais que dire de Jean 20:22, 23, cité plus haut ? N’autorise-​t-​il pas la confession ? Non ; il n’en parle même pas. Si ce texte avait trait à la confession auriculaire et que le pardon des péchés en dépendît, n’est-​il pas étrange que nous ne lisions aucun mot relatif à la confession auriculaire de Matthieu 1:1 à Apocalypse 22:21 ?

Il ne serait pas juste non plus de conclure, d’après Matthieu 16:19, que les ministres chrétiens prennent des décisions sur le pardon des péchés que le ciel est ensuite appelé à ratifier. Ce texte parle des clefs (ou moyens d’ouvrir ou de révéler la connaissance) du royaume des cieux et de l’occasion d’y entrer. Pierre utilisa la première de ces clefs en révélant cette connaissance aux Juifs à la Pentecôte. Trois ans et demi plus tard, il fut amené par décision céleste à révéler la connaissance de cette occasion au gentil Corneille et à sa famille. — Actes, chapitres 2, 10.

Le pronom “ tu ”, dans le texte grec de Matthieu 16:19, s’adressait à Pierre, et les clefs furent utilisées par lui seul. La New World Translation traduit ce texte convenablement en harmonie avec le texte grec et en accord avec le principe biblique de la suprématie de Dieu, en disant : “ Tout ce que tu lieras sur la terre aura été lié dans le ciel, et tout ce que tu délieras sur la terre, aura été délié dans le ciel. ”

Matthieu 18:18 contient une déclaration similaire, mais avec le pronom pluriel “ vous ”. Là, les versets précédents montrent que la question en discussion implique une décision de la part des anciens dans l’assemblée sur le fait de garder ou d’exclure de l’assemblée un individu qui a péché contre son frère. Mais, là aussi, la question est déjà tranchée dans le ciel. Comment ?

Les surveillants chrétiens sont désignés par le saint esprit de Dieu, par le fait qu’ils sont nommés surveillants par l’organisation sur laquelle l’esprit de Dieu opère, en harmonie avec les conditions inspirées requises des surveillants et trouvées dans la Bible, et eu égard au fait que leur vie porte la marque des fruits de l’esprit de Dieu (Actes 20:28). C’est ce même esprit qui rend possible le pardon des péchés (Jean 20:22, 23). Le surveillant chrétien, rempli de l’esprit, sait quelles décisions ont été prises dans le ciel sur la question du pardon, parce que ces décisions sont rapportées dans la Bible, et il sait que ces principes justes continuent à s’appliquer et à servir de règles pour les écarts de conduite actuels (Mat. 18:15-17 ; Luc 24:27 ; Gal. 6:1). En conséquence, il est exigé de lui qu’il applique les principes bibliques aux cas se présentant à lui, et toute décision en accord avec cette Parole écrite qu’il peut imposer alors aux individus intéressés est celle qui est imposée dans le ciel.

Cela est en accord avec le conseil trouvé dans Jacques 5:14-16 : “ Quelqu’un parmi vous est-​il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom de (Jéhovah) ; la prière de la foi sauvera le malade, et (Jéhovah) le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. ” Cela ne décrit en aucune façon la confession auriculaire catholique. C’est un conseil salutaire pour des chrétiens qui deviennent malades spirituellement, les invitant à rechercher l’aide d’hommes mûrs de l’assemblée et à confesser ouvertement leur péché. Ces anciens ne sont pas autorisés à faire des recherches minutieuses sur tous les aspects de la vie privée de l’individu.

La personne égarée est devenue si malade spirituellement qu’elle ne sent plus l’efficacité de sa prière. Aussi, le surveillant mûr, ayant appliqué fidèlement l’huile adoucissante de la Parole de Dieu à celui qui demande l’aide et l’ayant fortifié, l’assiste en exprimant à Dieu, à sa place, sa demande de pardon. C’est Son pardon qui compte. “ Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai point caché mon iniquité ; j’ai dit : “ Je veux confesser à Jéhovah mes transgressions. ” Et toi, tu as remis l’iniquité de mon péché. ” (Ps. 32:5, AC). Le surveillant ne prétend pas assumer le rôle de Dieu, ni être le médiateur entre Dieu et les hommes. Plutôt, comme un frère chrétien affectueux, il s’approche de Dieu dans la prière en même temps que le malade spirituel, et le fait par l’intermédiaire du seul Médiateur, Jésus-Christ, faisant remarquer la tendre disposition que Jéhovah a prise en vue du pardon. C’est Jéhovah qui rétablit le repentant véritable.

Confessez-​vous vos péchés ? Vous le devriez, mais de la façon que la Bible recommande.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager