BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w58 15/10 p. 312-313
  • Aucune excuse pour le traître !

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Aucune excuse pour le traître !
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1958
  • Intertitres
  • Document similaire
  • JUDAS DEVINT GRADUELLEMENT MAUVAIS
  • IL NE MÉRITE PAS DE PITIÉ
  • Judas
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
  • Judas
    Étude perspicace des Écritures (volume 2)
  • La cause de Judas Iscariote est-elle défendable?
    Réveillez-vous ! 1979
  • Qu’est-ce que l’« Évangile de Judas » ?
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2013
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1958
w58 15/10 p. 312-313

Aucune excuse pour le traître !

Aujourd’hui, beaucoup de personnes font des conjectures sur le sort de Judas. Mais cela n’est pas nécessaire, eu égard au témoignage explicite de la Bible, comme le montre l’article suivant.

QUAND leur bébé, un petit garçon, naquit, au début de notre ère, M. et Mme Simon Iscariot, du village judéen de Kériot, nourrissaient de grands espoirs à son sujet. En tant que parents craignant Dieu, ils le nommèrent Judas, ce qui signifie “ Loué ”, Judas étant la forme grecque de Judah. Mais Judas répondit si peu à leur attente que, depuis, jamais des parents, au courant de sa vie, ne songeraient à appeler un de leurs fils du nom de Judas.

Pourtant, il est beaucoup de personnes qui lui trouvent des excuses. L’opinion que l’on trouve dans l’Interpreter’s Bible caractérise bien celle que professent de nombreux chrétiens. Par rapport à Jean 18:2, elle parle du “ Mystère de Judas ” et continue en disant que “ sur ce point, le quatrième évangile devient (...) peu satisfaisant, particulièrement pour ce qui concerne Judas (...) N’y a-​t-​il pas pour lui un demi-espoir dans la grande horreur de l’homme pour lui-​même et pour son acte ? ” “ L’amour du Christ est absolument merveilleux. Et mon expérience à ce sujet fait que je nourris encore des espoirs pour Judas, et pour moi. ” — Tome 8, p. 754-757.

En vérité, la miséricorde est une vertu que nous devons tous posséder et démontrer si nous voulons recevoir miséricorde (Mat. 5:7). Mais, eu égard au fait que Jésus appela Judas “ le fils de perdition (de la destruction, NW) ”, et qu’il dit de lui : “ Mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne fût pas né ”, pouvons-​nous lui trouver des excuses ? Non, bien que nous ayons besoin nous-​mêmes de miséricorde. Jésus, qui comprenait le cœur des hommes mieux qu’aucun autre homme ayant jamais vécu sur la terre, tranche la question pour tous ceux qui croient en l’inspiration de la Bible. Un examen soigneux du témoignage de cette dernière révélera que Judas ne pose aucun mystère, quel qu’il soit. — Jean 17:12 ; Mat. 26:24.

Il est intéressant de noter que Judas Iscariot a été, semble-​t-​il, le seul des douze apôtres à ne pas être Galiléen, puisqu’il était de la Judée. De son temps, la Palestine comprenait la Judée, la Galilée et la Samarie. Les Judéens regardaient avec mépris les Galiléens, et Judéens et Galiléens considéraient les Samaritains avec plus de mépris encore. Aussi, les Galiléens avaient-​ils un dialecte ou accent plutôt grossier. C’est pourquoi certains ne crurent pas Pierre quand il renia Jésus, son accent trahissant son origine galiléenne. Il est donc fort probable que Judas se considérait comme meilleur que les autres. Le fait qu’il fut fait trésorier peut aussi impliquer qu’il avait une meilleure instruction que les autres. — Mat. 26:73 ; Luc 22:59.

Cependant, bien que ces faits puissent jeter une certaine lumière sur le caractère de Judas, ils n’excusent pas sa trahison. Les rédacteurs des évangiles ne lui trouvent certainement aucune excuse. Matthieu et Marc, en inscrivant les noms des douze, non seulement placent Judas à la fin mais ajoutent “ celui qui livra Jésus ” ; tandis que Luc insiste encore davantage, en disant : “ qui devint traître. ” En fait, leur juste indignation ressort pour ainsi dire de toutes les allusions qu’ils font à lui. — Mat. 10:4 ; Marc 3:19 ; Luc 6:16.

JUDAS DEVINT GRADUELLEMENT MAUVAIS

Jésus non plus ne trouve aucune excuse pour Judas. Outre ce qui précède, les seules autres mentions le concernant dans les récits des évangiles, jusqu’à la dernière semaine du ministère terrestre de Jésus, sont les paroles énergiques de condamnation prononcées par Jésus sur lui, comme elles sont rapportées dans Jean 6:64, 70. “ Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. ” Non pas que Jésus choisit un traître de propos délibéré, ce qui est absolument impensable, mais plutôt que, dès que le cœur de Judas commença à devenir mauvais, Jésus le remarqua. Sous ce même rapport, Jésus dit encore : “ N’est-​ce pas moi qui vous ai choisis, vous le douze ? Et l’un de vous est un démon (un calomniateur, NW). ” Sans aucun doute, Judas saisit la force de ces paroles même si les autres ne comprirent pas. Disons en passant que le mot traduit par “ calomniateur ” est diabolos, mot qui est rendu, à quelques exceptions près, par “ diable ” (démon).

Il est évident que Judas, de jour en jour, vivait un mensonge. Au début de son appel, il était heureux de connaître la bonne nouvelle du Royaume que Jésus prêchait. Et, comme les autres, il s’attendait à un royaume terrestre. Mais, dans son cas, dans le combat opposant son amour de la justice et son amour du gain égoïste, ce dernier l’emporta. Trouvant que suivre Jésus signifiait emprunter le chemin étroit et resserré des renoncements, Judas commença à tricher. Il refusa de payer le prix mais il se rémunéra en puisant dans la caisse commune qui lui était confiée ; c’est pourquoi, sans ménagements, Jean le qualifia de voleur. Les avertissements de Jésus contre la cupidité et l’amour de l’argent tombèrent dans les oreilles d’un sourd pour ce qui est de Judas. Il ne voyait pas non plus qu’il y avait quelque chose de contradictoire dans le fait qu’il s’appropriait l’argent de la caisse commune, argent qui avait été versé en appréciation de la guérison physique et spirituelle reçue, tandis qu’en même temps Jésus son Maître n’avait “ pas où reposer sa tête ”. En cela, Judas ressemblait à Guéhazi, serviteur d’Élisée, qui chercha à profiter de la guérison qu’avait opérée son maître sur Naaman et qui fut frappé de la lèpre. L’égoïsme de Judas l’amena à être frappé de la lèpre spirituelle incurable, de péché volontaire. — Mat. 8:20 ; II Rois 5:1-27 ; Héb. 10:26-29.

Mais “ il n’est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive être connu et mis au jour ”. C’est ainsi que, finalement, les circonstances firent comprendre à tous que, bien que Judas fût associé avec Jésus et ses apôtres, de cœur il n’était pas l’un d’eux. Le moment de la pâque, de l’an 33, arriva, et “ les principaux sacrificateurs et les pharisiens avaient donné l’ordre que, si quelqu’un savait où il était, il le déclarât, afin qu’on se saisît de lui ”. (Luc 8:17 ; Jean 11:57.) Jésus et ses disciples étaient en invités dans la maison de Simon le lépreux quand Marie, sœur de Lazare et de Marthe, s’approcha et “ ayant pris une livre d’un parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux ”. D’après les récits de Matthieu et de Marc, il semble qu’elle versa aussi cette huile parfumée sur la tête de Jésus. — Jean 12:1-3.

Mais c’était trop pour le cupide, le malhonnête et l’homme froid qu’était Judas, comme le prouve la suite du récit : “ Un de ses disciples, Judas Iscariot, fils de Simon, celui qui devait le livrer, dit : Pourquoi n’a-​t-​on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres ? Il disait cela, non qu’il se mît en peine des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu’on y mettait. (Jésus dit donc : Laisse-​la : c’est pour le jour de ma sépulture qu’elle devait garder ce parfum. Jé.) Vous avez toujours les pauvres avec vous, mais vous ne m’avez (m’aurez, Li) pas toujours. ” — Jean 12:4-8.

Bien que Matthieu et Marc en mettent d’autres en cause dans cette objection, d’après le récit de Jean il semble que ces autres pensaient avec Judas qu’elle était raisonnable, ne soupçonnant aucun motif secret. La morsure de la réprimande qu’il reçut pour avoir fait une objection en apparence raisonnable, remarquée par d’autres qui s’étaient rangés de son côté, fit que Judas laissa l’amertume, la haine et le Diable lui-​même entrer dans son cœur. “ Alors ”, comme Matthieu nous le dit, “ Judas Iscariot alla vers les principaux sacrificateurs, et dit : Que voulez-​vous me donner, et je vous le livrerai ? Et ils lui payèrent trente pièces d’argent. Depuis ce moment, il cherchait une occasion favorable pour livrer Jésus. ” — Mat. 26:14-16 ; Marc 14:3-11.

Le rôle que la cupidité joua dans la conduite de Judas sera mieux reconnu si nous notons précisément ce qui fut impliqué sous le rapport des valeurs. Il est vrai que les trente pièces d’argent ou sicles, prix d’un esclave, ne valaient qu’environ 12 dollars (Ex. 21:32). Et les 300 deniers sont évalués à 51 dollars. Mais, au temps de Jésus, un denier, d’après Clarke’s Commentary, était le salaire moyen d’une journée. À ce taux, la somme que Judas reçut équivalait à deux mois et demi de salaire, tandis que le prix de l’huile parfumée représentait la paye de toute une année, si l’on considère qu’on ne travaillait pas le jour du sabbat ou les jours de fête. — Mat. 20:2.

Ce qui montre une fois de plus la profondeur de la perversité de Judas, c’est qu’il fut capable de se réunir avec les douze pour célébrer la pâque annuelle, feignant hypocritement de participer comme les autres à l’esprit qui présidait à cette circonstance. Notez aussi son audace, ce soir-​là, quand il demanda à Jésus qui venait de dire que l’un d’entre eux le trahirait : “ Est-​ce moi, Rabbi ? ” La réplique de Jésus : “ Tu l’as dit ” a pu sembler énigmatique aux autres, mais sans aucun doute, Judas en comprit toute l’importance, tout comme il comprit les autres remarques que Jésus lui fit : “ Ce que tu fais, fais-​le promptement. ” — Mat. 26:25 ; Jean 13:21-30.

Après avoir congédié Judas, indigne d’être parmi eux, Jésus institua le mémorial de sa mort, “ le repas du soir du Seigneur ”, ou “ le souper du Seigneur ”, comme on l’appelle plus communément. Après ce repas et après leur avoir donné ses conseils d’adieu, Jésus et les onze sortirent dans le jardin de Gethsémané où Jésus pria. Peu de temps après, Judas “ arriva, et avec lui une foule nombreuse armée d’épées et de bâtons, envoyée par les principaux sacrificateurs et par les anciens du peuple. Aussitôt, s’approchant de Jésus, il dit : Salut, Rabbi ! Et il le baisa. Jésus lui dit : “ Mon ami, (pourquoi es-​tu venu ? Li). ” “ Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? ” — Mat. 26:47, 49, 50 ; Luc 22:48, Li.

IL NE MÉRITE PAS DE PITIÉ

Un meurtrier peut tuer de sang froid, puis, voyant les résultats de son crime, éprouver du remords. Il en fut ainsi de Judas. Son acte ne fut pas accompli sous l’impulsion du moment, due à la pression et à la faiblesse de la chair, comme ce fut le cas de Pierre quand il renia son Maître trois fois. Non ! Dans le cas de Judas, il entrait une intention criminelle, de l’orgueil, de l’hypocrisie, une machination et une obstination à suivre la voie décidée à l’avance. Il est nécessaire aussi de se souvenir que, par suite de la mauvaise condition de son cœur, Satan put entrer en lui et le pousser. Le fait qu’ensuite il éprouva du remords à cause du poids de sa culpabilité ou du châtiment qu’elle entraînait ne l’excuse pas. Comme Ésaü, il versa des larmes, mais en vain. Il s’en rendit compte, et étant incapable de vivre plus longtemps avec lui-​même, il se suicida, avouant sa faillite morale. C’est pourquoi nous lisons : “ Alors Judas, qui l’avait livré, voyant qu’il était condamné, se repentit, et rapporta les trente pièces d’argent. ” Les prêtres ayant refusé l’argent, Judas “ jeta les pièces d’argent dans le temple, se retira et alla se pendre ”. — Mat. 27:3-10.

Notons en passant que, bien que les critiques bibliques attachent beaucoup d’importance au fait que le récit de Matthieu, donné ci-dessus, diffère de ce que Pierre dit au sujet de Judas : qu’il “ est tombé la tête la première et a éclaté par le milieu, et toutes ses entrailles se sont répandues ”, ils ne se contredisent pas l’un l’autre. Il a été suggéré que Judas s’est pendu à un arbre sur un terrain rocailleux. La corde ou la branche s’étant cassée, la mort de Judas a pu se produire de la façon décrite par Pierre. — Actes 1:16-18, Jé.

Ainsi les faits, tels qu’ils sont rapportés dans les Écritures, nous aident à comprendre pourquoi Jésus se référait à Judas comme au “ fils de la perdition (destruction, NW) ” et pourquoi il dit de lui : “ Mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne fût pas né. ” Il n’est nullement justifié de théoriser sur “ le mystère de Judas ” ; et essayer de lui trouver des excuses nous conduira dans le double piège de la rébellion et de l’insouciance.

Puisque le jugement de Dieu rend le cas de Judas sans espoir, c’est de la rébellion de notre part d’étendre à lui notre sympathie. Cette règle, Dieu l’énonça à maintes reprises dans ses relations avec son peuple d’Israël. C’est ainsi que, lorsque Nadab et Abihu furent frappés de mort par Jéhovah pour avoir offert du feu non autorisé, Jéhovah avertit Aaron et les fils qui lui restaient de ne pas pleurer leur mort. Quand Samuel pleura sur le rejet de Saül comme roi, Dieu l’en réprimanda. Et, à maintes reprises, nous lisons à propos de Jérémie qu’il lui fut ordonné au sujet de son peuple volontairement méchant : “ Et toi, n’intercède pas en faveur de ce peuple, n’élève pour eux ni supplications ni prières, ne fais pas des instances auprès de moi ; car je n’écouterai pas. ” En tous temps, notre attitude doit être celle qui est exprimée comme suit : “ Grandes et admirables sont vos œuvres (Jéhovah) Dieu tout-puissant ! Justes et véritables sont vos voies, ô Roi des siècles ! ” — Jér. 7:16 ; Apoc. 15:3, AC.

En ce qui nous concerne, manifester de l’espoir pour Judas nous encouragerait à devenir insouciant. S’il existe un espoir pour l’architraître, celui qui trahit le Fils de Dieu, il y aura aussi de l’espoir pour nous, sans égard à ce que nous pouvons faire, puisque nous ne pourrions descendre plus bas, le Fils de Dieu ne devant plus jamais revenir sur la terre comme homme. Mais non, nous devons comprendre que Judas a dû avoir un bon départ, sinon Jésus ne l’aurait pas choisi. Mais il a permis à l’égoïsme de prendre le dessus et de le livrer au Diable. Par conséquent, sa fin devrait graver profondément en nous le conseil trouvé dans Proverbes 4:23 : “ Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. ”

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager