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  • Souffrir en harmonie avec la volonté de Dieu

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  • Souffrir en harmonie avec la volonté de Dieu
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1958
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1958
w58 15/10 p. 316-317

Souffrir en harmonie avec la volonté de Dieu

EST-​CE la volonté de Dieu que tout le monde souffre ? Le tendre Créateur trouve-​t-​il du bonheur dans les tribulations et les épreuves de ses créatures ? Ces cruelles expériences peuvent-​elles servir un bon dessein ? Le faux consolateur de Job a-​t-​il dit toute la vérité quand il s’écria : “ Le malheur ne sort pas de la poussière, et la souffrance ne germe pas du sol ; l’homme naît pour souffrir, comme l’étincelle pour voler ” ? — Job 5:6, 7.

Quand les autorités politico-religieuses de la nation juive s’emparèrent de Pierre et de ses compagnons dans le ministère chrétien, les firent battre de verges et qu’elles leur eurent interdit de parler au nom de Jésus, ils “ se retirèrent (...), joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus ”. (Actes 5:41.) La majorité de leurs contemporains jugeaient sans doute qu’ils avaient agi d’une manière insensée, s’étaient attiré des ennuis et ne subissaient que le juste châtiment de leur folie. Personne ne les ennuierait s’ils gardaient leur religion pour eux-​mêmes. Mais ils ne le faisaient pas ; ils souffraient à cause de cela et, contrairement à toute attente, se réjouissaient de connaître ces souffrances.

Ces apôtres n’étaient pas des fanatiques, remplis d’émotions déraisonnables, irrésistibles, qui les rendaient insensibles aux cruautés et épreuves qui les assaillaient. Ce fait est attesté par leurs arguments clairs et l’intérêt plein de sympathie qu’ils manifestaient à l’égard de leurs compagnons chrétiens. Ils n’étaient pas invulnérables aux faiblesses et aux souffrances des autres hommes par des pénitences et des châtiments qu’on s’impose à soi-​même. Marchant sur les traces de leur Chef, ils ne cherchaient pas à s’attirer des ennuis ni ne recherchaient la couronne du martyr, mais quand des épreuves ardentes s’abattaient sur eux comme conséquence de l’accomplissement fidèle de leur ministère, ils tenaient ferme et se réjouissaient. Comment pouvaient-​ils le faire ?

Ces ministres chrétiens des temps primitifs savaient bien qu’en Éden Dieu avait décrété une guerre sans relâche entre la postérité (semence) du méchant et la postérité du juste (Gen. 3:15). Cet état de guerre permanent apporterait sa longue suite de souffrances, de chagrins et d’accidents, mais avec quels effets contraires ! À ceux qui épouseraient la cause de la méchanceté : l’incertitude, l’appréhension, l’amertume et le désespoir ; mais à ceux qui aimeraient et soutiendraient la justice : la confiance, la hardiesse, la force d’âme et une solide espérance avec la paix (Prov. 6:22, 23 ; Gal. 5:22). L’histoire continue à réaliser ce décret à longue portée. Depuis ce jour de jugement édénique, c’est la volonté de Dieu que les créatures qui tiendraient ferme dans leur obéissance à lui supportent la haine et l’opposition de ses ennemis et donnent la preuve de leur intégrité sous l’épreuve. Nous pouvons apporter le bonheur au tendre Père dans le ciel par une endurance fidèle dans les souffrances suscitées par le Diable, car voici le précieux conseil qu’il donne à ceux qui obtiendraient son approbation : “ Mon fils, sois sage, et réjouis mon cœur, et je pourrai répondre à celui qui m’outrage. ” (Prov. 27:11). Quelle meilleure réponse pour le grand Moqueur, Satan, que notre ferme endurance au travers de toutes ses influences diaboliques, le révélant ainsi comme fieffé menteur et démontrant par là notre amour et notre confiance dans le Souverain suprême !

EXAMINEZ LA CAUSE DE LA SOUFFRANCE

Il est donc essentiellement important d’examiner la cause et la source de nos souffrances afin de déterminer si nous souffrons conformément ou non à la volonté de Dieu. Si nous ne sommes pas heureux dans l’épreuve, alors il doit y avoir quelque chose qui ne va pas ; cela peut être une indication que nous ne souffrons pas pour la bonne cause. Jésus déclara : “ Heureux serez-​vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-​vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux. ” (Mat. 5:11, 12). Cela ne signifie pas que celui qui est heureux dans la souffrance aura toujours un large sourire éclairant son visage ou une expression enjouée sur les lèvres. Cependant, cela signifie qu’il éprouvera la satisfaction profonde que procure une conscience exempte de péché envers Dieu (I Pierre 3:21). Il doit avoir la conviction que ses tribulations viennent de l’appui chaleureux qu’il apporte à la cause de Jéhovah dans la question de la souveraineté universelle. Avez-​vous cette satisfaction et cette conviction ?

Une foule de gens se donnant le nom de chrétiens subissent des souffrances et des épreuves dans la vie, avec l’entière conviction qu’ils souffrent injustement. Certains sont tellement occupés à réformer les autres ou à leur donner des conseils experts qu’ils n’ont jamais le temps de considérer et de corriger leurs sottises manifestes. Comme ils sont scandalisés quand on les accuse, sans fard, de se mêler des affaires des autres ! D’autres débrouillent leurs questions domestiques, maritales, et celles qui touchent à leur santé de la manière qu’ils jugent bonne sans donner une pensée à ce que la Parole de Dieu a à offrir pour leur gouverne. En même temps, ils prétendront faire la volonté de Dieu. Quand leur conduite absurde mène à la souffrance, ils poussent des cris, se plaignent et sont fortement scandalisés quand cette même Parole de Dieu les identifie comme méchants.

Certains montrent de la haine pour leurs semblables, en paroles et en actes, et s’associent avec des mouvements politiques qui n’éprouvent aucun remords à faire du mal, voire à causer la mort des hommes qui entravent leurs projets égoïstes. Dieu range toutes ces personnes parmi les meurtriers (I Jean 3:15). D’autres prétendus chrétiens encore cherchent à intéresser leur prochain au développement de quelque projet égoïste, politique, commercial ou personnel. Beaucoup d’autres aussi manquent de rendre à Jéhovah Dieu l’honneur, le service et l’adoration qui lui sont dus. Toutes ces personnes sont considérées par l’Omnipotent comme des imposteurs et des voleurs. — II Sam. 15:6 ; Mal. 3:8, 9.

Toutes ces sortes de gens sont malheureux, pleins de dépit, aigris, quand l’adversité les atteint. Ils n’ont donné aucune attention à l’avertissement exprimé par l’apôtre Pierre : “ Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. ” (I Pierre 4:15). Alors qu’ils se moquent des lois de Jéhovah et rejettent son réconfortant message du Royaume, ils prétendent souffrir pour la cause de la justice. Par leur conduite insensée et leur attitude geignante, ils se plaignent du Souverain parfait et tendre de l’Univers. — Rom. 9:20.

SOUFFRIR POUR LA CAUSE DE LA JUSTICE

La réaction à la souffrance des véritables chrétiens offre un contraste réconfortant. Tout en faisant la volonté de Dieu et en servant son dessein, ils supportent toutes choses avec patience. Ils savent pourquoi ils sont appelés à souffrir, et devant leurs yeux, ils ont toujours le Chef et consommateur de leur foi, Jésus, qui “ dans les jours de sa chair ” a souffert beaucoup de choses et “ appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes ”, tout homme parfait qu’il fût (Héb. 5:7, 8). Et il présenta même ses peines, ses supplications et ses larmes au Dieu de toute consolation, son Père céleste. Quel grand exemple pour nous ! Voici une grande source de force dans la souffrance : une communion constante, étroite avec notre Père et notre Dieu. Rappelez-​vous qu’il est dit de Moïse qu’il “ se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible ”. — Héb. 11:27.

Nous ne pouvons nous permettre de fermer les yeux sur le merveilleux effet disciplinaire que produit la souffrance pour l’amour de la justice. Paul fit sans doute appel à son étude des anciennes écritures saintes quand il écrivit pour notre profit : “ Tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. ” (Héb. 12:11 ; Prov. 3:11, 12). Sommes-​nous formés par la discipline de Jéhovah ? La réponse est : Oui, si nous gardons un véritable bonheur à travers les épreuves de notre ministère et continuons à servir fidèlement et sans murmure. Quelle que soit la cause directe de nos souffrances — notre propre caractère, l’opposition de notre famille, les propos continuels et contraires des pécheurs, la haine du monde — nous garderons le bon esprit si nous souffrons réellement en harmonie avec la volonté de Dieu (Gal. 5:22). Sûrement, sa main puissante nous modèle et nous prépare pour des privilèges de service plus grands et encore plus précieux dans le monde nouveau. C’est pourquoi Pierre nous encourage comme il convient : “ Réjouissez-​vous de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. ” — I Pierre 4:13.

Cette révélation dans la puissance quand il tirera vengeance de ses ennemis est maintenant proche. Passé maintenant, le temps pour supporter avec patience ceux qui jettent l’opprobre sur son Père ! Dans la chair, Jésus accepta volontiers l’opprobre et la honte, mais aujourd’hui, les rôles sont renversés et l’armée entière des ennemis de Dieu disparaîtra dans une défaite honteuse et complète. La gloire de cette victoire semble déjà envelopper les vaillants guerriers du Roi du monde nouveau tandis qu’ils “ prennent leur part des souffrances ”, maintenant. — II Tim. 2:3, Jé.

Tandis que l’attaque finale de Gog et de ses forces s’approche et que s’approche par conséquent le temps des plus grandes souffrances, que tous les témoins de Jéhovah tiennent ferme. Puisez consolation dans la promesse qui nous est donnée : “ Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. ” — I Cor. 10:13.

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