Le royaume de Dieu est entré dans son règne — La fin du monde est-elle proche ?
1. Quel gouvernement peut seul convenir à la terre et pourquoi ?
SEUL le meilleur gouvernement de l’univers peut convenir à notre planète. Tel est le sentiment du Créateur de la terre à ce sujet. Les hommes de bonne volonté ont donc tout lieu de se réjouir. Témoignons notre reconnaissance pour le fait que Dieu n’oublie pas son œuvre, bien qu’elle paraisse un objet sans dimensions par rapport à l’univers. Il existe encore un motif de joie dans le fait que le Très-Haut respecte ce globe minuscule comme l’ouvrage sorti de ses mains et qu’il a l’intention de lui conférer de la dignité par la meilleure forme de gouvernement qui soit. Dieu veut voir notre planète porter le reflet de sa gloire, au même titre que le reste de l’univers. Il est écrit : “ Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains. ” — Psaume 19:2 19:1, NW.
2. Quel fait est indéniable à propos du gouvernement de la terre par l’homme ? Pourquoi ?
2 C’est un fait indéniable que le gouvernement de la terre par l’homme n’a pas été la meilleure forme de domination. On en voit aujourd’hui tous les résultats : ils ne sont guère brillants. On ne peut écarter cette question sans plus de réflexion et encore moins trouver des excuses en disant que mieux vaut un gouvernement humain qu’aucun gouvernement du tout. Il n’en demeure pas moins vrai que la manière dont l’homme a régi notre planète a abouti à un monde en proie à de graves divisions. Le genre humain est menacé de destruction par des armes de sa propre fabrication. Si le gouvernement du globe par l’homme a pu produire en notre temps un organisme de quatre-vingt-deux membres, dénommé les Nations unies, ses efforts n’ont pas créé l’union, la fraternité entre les races, les couleurs, les langues et les tribus. Non seulement la domination de l’homme n’a pas réussi à supprimer la mort par suite de causes naturelles, elle précipite encore l’humanité vers une éventuelle destruction soudaine et violente, déclenchée par les gouvernements militaires et politiques d’institution humaine, sans parler de l’hécatombe d’Harmaguédon effectuée par le Créateur de l’homme. Il n’est rien de plus évident, de plus indéniable que le fait que l’homme et sa multiplicité de dieux n’ont pas réussi à gouverner la terre.
3. En dépit de leurs échecs, à quoi s’obstinent les dirigeants ? Que doit faire chaque individu ?
3 Cet échec incontestable doit presser l’homme à tirer certaines conclusions et à adopter une ligne de conduite intelligente. Si les dirigeants refusent d’être de vrais guides pour le peuple, il faut que chaque individu détermine par lui-même le bon chemin à suivre. Les chefs politiques font des projets et prennent des dispositions en vue de perpétuer indéfiniment leurs gouvernements nationaux. Nullement convaincus de la faillite de l’homme, ils s’obstinent dans leurs efforts pour réussir et pour montrer au monde leurs capacités. Leur attitude révèle qu’ils ne connaissent pas ou se soucient peu de connaître le dessein du Créateur à l’égard de la terre, sa propriété. Ou bien elle démontre qu’ils n’ont guère de foi en la réalisation de ce dessein ; ils ne croient qu’à leur intelligence. Cela prouve qu’ils n’ont tiré aucun enseignement de l’histoire de l’homme. Leur orgueil est sans limite. Ils ignorent la sagesse et la justesse de ce conseil inspiré d’autrefois : “ Ne vous confiez pas aux grands, aux fils de l’homme, qui ne peuvent sauver. Leur souffle s’en va, ils rentrent dans la terre, et ce même jour leurs desseins périssent. ” — Psaume 146:3, 4.
4. S’ils ne sont pas emportés par une guerre mondiale, quel sera le sort inéluctable des dirigeants ? Par suite, quelle décision nous faut-il prendre ?
4 À moins d’être emportés par une troisième guerre mondiale, tous les dirigeants de notre époque critique prendront le même chemin que les grands et les chefs du passé. Leur souffle s’en ira, leur corps retournera à la poussière et leurs pensées périront. Quant à l’humanité, elle ne s’en trouvera pas mieux, vu la faillite de leurs tentatives de gouvernement. Il incombe donc à chacun de décider s’il est disposé à continuer de souffrir par l’effet des efforts gouvernementaux de l’homme mortel, lesquels sont voués par avance à l’échec.
5. Que signifie une telle décision prise individuellement ? Vers qui faut-il se tourner pour être bien gouverné ?
5 Il ne faut pas interpréter une décision individuelle destinée à nous épargner les ultimes conséquences désastreuses des efforts gouvernementaux de l’homme comme une excitation à la révolte contre les autorités, comme une tentative de déclencher une révolution ou de passer à l’anarchie. Une révolution, violente ou pacifique, ne ferait que remplacer un gouvernement humain par un autre, le nôtre. Les résultats derniers seraient identiques ; ce serait toujours un gouvernement d’institution humaine. Nous en avons pour exemple le système gouvernemental communiste, inauguré par une révolution qui permit la prise du pouvoir politique. S’il est impossible de faire confiance à l’homme pour gouverner la terre, vers qui faut-il se tourner pour connaître une domination qui n’aboutisse pas à un échec ? Il n’est qu’une seule personne capable d’assurer un gouvernement qui réussisse : c’est le Créateur de la terre et de l’homme, autrement dit Dieu. “ Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. ” Telles sont les premières paroles des saintes Écritures.
6. Est-ce adopter une attitude positive que de se tourner vers cette Personne ? Pourquoi ?
6 Se tourner vers Dieu pour qu’il assure le gouvernement de la terre ! Est-ce là une attitude positive ? Sans aucun doute. Car les résultats obtenus par l’homme en ce domaine montrent qu’il est absolument inutile de lui faire confiance. Laisser à Dieu le soin de régir notre planète, ce n’est pas seulement se montrer positif mais encore intelligent, car son gouvernement doit apporter des bienfaits permanents. Cela est encore plus vrai de nos jours, car le royaume de Dieu est entré dans son règne — il a déjà commencé à dominer sur la terre. Tout cœur désireux de connaître une existence sans fin dans la paix et le bonheur doit se prosterner de bon gré devant cette puissance. Voilà ce que nous obtiendrons en nous tournant vers Dieu pour qu’il nous gouverne.
7. Depuis combien de temps Jéhovah est-il Roi ? De quelle manière ? Cependant quelle a été la réaction de l’humanité devant ce fait ?
7 Depuis quand le royaume de Dieu est-il entré dans son règne ? Plus de six cents ans avant l’ère chrétienne, le prophète Jérémie a déclaré : “ Mais Jéhovah est Dieu en vérité ; lui, il est un Dieu vivant et un Roi éternel. ” (Jérémie 10:10, AC). En effet, le vrai Dieu, qui a pour nom Jéhovah, est Roi de toute éternité. Il est le Souverain de l’univers et aucune de ses créatures n’a jamais pu renverser sa domination, pas même le Diable. Cependant, depuis six mille ans, très peu d’hommes l’ont reconnu pour Roi, très peu ont appelé son royaume de leurs vœux. Même quand vint le moment où le royaume devait exercer une domination directe sur la terre, l’humanité, dans sa grande majorité, ne l’a pas accueilli avec joie. Les hommes n’ont renoncé à aucune souveraineté au profit de ce royaume et ne lui ont pas rendu obéissance. C’est le nationalisme qui règne en maître.
8. Qui a reconnu de la manière la plus absolue la royauté de Dieu ? Que prouve la prière qu’il enseigna concernant le royaume de Dieu ?
8 Jésus-Christ fut l’homme qui reconnut de la manière la plus absolue la royauté de Jéhovah et qui désira avec le plus d’ardeur que son royaume vînt régir la terre. Il y a dix-neuf siècles, Jésus enseigna ses disciples à faire cette prière au Roi du ciel : “ Notre Père dans les cieux, que ton nom soit sanctifié. Que ton royaume vienne. Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. ” (Matthieu 6:9, 10, NW). Le fait que Jésus apprit à ses disciples à prier pour la venue du royaume céleste de son Père prouve que ce dernier n’était pas encore entré en fonction. L’empire romain, et non le royaume de Dieu, étendait alors sa domination sur la terre habitée. C’est le gouverneur romain de Jérusalem qui, sur la prière instante des conducteurs religieux de la ville, fit périr Jésus sur un poteau de supplice en dehors des murs de la cité. En effet, la Rome des Césars exerçait alors son autorité en tant que puissance mondiale, mais non le royaume de Dieu. Ce dernier était encore à venir, en réponse à la prière enseignée par le Christ. La question qui se posait était la suivante : Quand le royaume de Dieu devait-il entrer dans son règne ?
NON PAR L’ENTREMISE DES HOMMES POLITIQUES DE LA CHRÉTIENTÉ
9. Qu’enseigne depuis longtemps le clergé au sujet de la venue du royaume de Dieu ? Pourquoi l’application de cet enseignement déplaît-elle à Dieu ?
9 Le clergé de la chrétienté enseigne depuis longtemps que le royaume de Dieu est venu quand l’empereur romain Constantin le Grand revendiqua la qualité de chrétien et accepta dans le service gouvernemental des évêques du christianisme en vogue de ce temps-là. Ces hommes professent encore que le royaume de Dieu vient et règne par l’entremise de personnalités politiques, lorsqu’elles se convertissent au christianisme et se soumettent au clergé. Quand tous les hommes politiques et tous les gouvernements humains seront gagnés à la religion chrétienne, le royaume de Dieu sera pleinement établi. Ce règne ne serait donc pas un gouvernement direct s’exerçant du ciel. Cette doctrine, qui est fausse, a offert au clergé un bon prétexte pour se mêler de politique. Toute tentative d’instauration du royaume de Dieu par l’entremise des hommes politiques est vouée à l’échec. Cela équivaut à faire de ces gens des Messies ou Christs. Ce genre d’entreprise est en abomination à Jéhovah : c’est un rejet de son règne.
10, 11. Avec qui et comment Dieu montra-t-il que son royaume ne viendrait pas par l’entremise de gouvernements humains ?
10 Il y a plus de vingt-cinq siècles Dieu le Créateur a fourni la preuve que son royaume ne viendrait pas par l’entremise de gouvernements ou d’hommes politiques du présent monde. Au XIIe siècle avant notre ère, les chefs d’Israël, comme beaucoup de nos contemporains, pensaient qu’il n’était guère pratique d’avoir Dieu pour souverain direct de leur nation. Dieu avait délivré les Israélites de la servitude égyptienne pour les installer dans un pays de lait et de miel du Moyen-Orient. Il leur avait donné le plus remarquable code juridique qui fût. Par l’intermédiaire du prophète Moïse, il leur avait donné les Dix commandements avec des centaines d’autres lois. Il leur avait donné la preuve de sa toute-puissance et que son nom était Jéhovah. Le premier commandement du Décalogue s’énonce ainsi : “ Je suis Jéhovah, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. ” (Exode 20:2, 3, AC). Il les organisa en nation et leur fit conclure avec lui une alliance ou contrat solennel, leur promettant d’être un Dieu de bénédictions, de les accepter comme son peuple. Il fut leur Roi invisible (Deutéronome 26:17-19). Cependant les Israélites perdirent la foi. Ils entretinrent le désir d’avoir un roi humain, à l’exemple des nations non juives d’alentour. Ils s’en vinrent donc trouver le prophète Samuel et lui firent cette requête : “ Établis sur nous un roi pour nous juger, comme il y en a chez toutes les nations. ” — I Samuel 8:5.
11 Cette requête en faveur de l’instauration d’un roi humain n’était pas une demande sans importance. C’était une expression de démocratie qui ne méritait pas d’être reconnue et satisfaite. C’était un rejet de la royauté de Dieu, ainsi que Jéhovah le déclara lui-même. Le texte biblique rapporte en effet : “ L’Éternel dit à Samuel : Écoute la voix du peuple dans tout ce qu’il te dira ; car ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi qu’ils rejettent, afin que je ne règne plus sur eux. ” (I Samuel 8:7). Cependant Jéhovah ne rejeta pas aussitôt Israël en tant que peuple de Dieu. Il lui accorda le genre de roi demandé parce que, dans sa miséricorde, il restait fidèle à son alliance avec Israël.
12. Ce règne fut-il un bienfait ? En dépit de quels avantages ?
12 Ce règne fut-il un bien ? La domination des rois israélites fut-elle un succès ? Pourquoi les Israéliens de notre temps ne possèdent-ils pas au Moyen-Orient autant de territoire que leurs pères ? Pourquoi ne se trouvent-ils pas sous le règne d’un souverain humain installé par Dieu ? Il suffit de consulter les Écritures hébraïques pour connaître la réponse, à laquelle les Israéliens eux-mêmes ne peuvent opposer de démenti. Ces derniers n’ont pas de roi pour cette raison que l’expérience de la royauté humaine faite par leurs pères, qui voulaient être sages selon ce monde, se solda par un échec désastreux. Leur expérience aboutit à un insuccès en dépit du fait que Dieu fit conférer par onction la royauté à un berger fidèle, David de Bethléhem, et fonda une dynastie ou lignée royale dans sa famille. Ce fut un insuccès en dépit du fait que les souverains de la maison de David exerçaient leur règne à Jérusalem, ville que Dieu s’était choisie pour y attacher son nom de Jéhovah et dont les rois siégeaient sur un trône dénommé le “ trône de Jéhovah ”, en tant que représentants visibles du Très-Haut. L’expérience israélite avec la royauté humaine se solda par un échec en dépit du fait que la nation d’Israël tout entière, y compris ses rois, se trouvait dans une alliance spéciale avec Jéhovah, son Dieu, qui lui avait donné ses lois et lui envoyait ses prophètes.
13. Pendant combien de temps Dieu laissa-t-il les Israélites faire des expériences avec leurs rois humains ? Qu’en est-il maintenant du “ trône de Jéhovah ” à Jérusalem ?
13 Dans sa miséricorde, Dieu accorda aux Israélites un peu plus de cinq siècles pour faire des expériences avec leurs rois humains, installés, à Jérusalem, sur le trône dit de Jéhovah. Cependant le Tout-Puissant, qui avait donné satisfaction à leur requête, éprouva un tel courroux devant les actes de la nation et de son gouvernement royal qu’il fit renverser la royauté en 607 av. J.-C. par les armées de Nebucadnetsar, roi de Babylone. Soixante-dix années plus tard, un reste fidèle revint de son exil dans le pays lointain de Babylone, mais le trône de Jéhovah ne fut pas restauré à Jérusalem. Il n’y fut jamais rétabli et ne le sera jamais.
14. Concernant la venue du royaume annoncé par Jésus, que prouve l’expérience juive faite avec la royauté ? Que font les hommes politiques de la chrétienté ?
14 Qu’en est-il, alors, du royaume de Dieu annoncé par Jésus et pour lequel il enseigna ses disciples à prier ? À la lumière de l’expérience juive, existe-t-il quelque raison historique, sans parler des prophéties bibliques, pour croire et professer que le règne de Dieu viendra par les hommes politiques de la chrétienté, avec l’aide du pape romain et du clergé du protestantisme ? Non ! Peut-on croire un seul instant que le Tout-Puissant, qui connaît toutes ses œuvres longtemps à l’avance, se soit lancé dans une nouvelle expérience semblable à celle faite avec la nation juive ? Non ! La propre Parole de Dieu répond par la négative, ainsi que le Fils de Dieu, Jésus-Christ. Mais les hommes politiques de la chrétienté, instruits et appuyés par le clergé, tant catholique que protestant, ont résolu que telle était la manière dont le royaume de Dieu devait venir et exercer sa domination. Ils se sont, par suite, mis en devoir de gouverner selon la théorie du droit divin des rois ou d’après la conception qui affirme que, en qualité d’“ autorités supérieures ” “ ordonnés par Dieu ”, ils représentent le Très-Haut pour toute âme qui leur est soumise. Cependant ces hommes ne siègent sur aucun “ trône de Jéhovah ”. — Romains 13:1.
15. Quels avantages les dirigeants de la chrétienté ont-ils eus sur les Juifs ? Qu’est-ce qui indique à présent si le royaume de Dieu est plus proche qu’aux jours de Constantin ?
15 De l’empereur Constantin le Grand à nos jours, les dirigeants de la chrétienté ont disposé de plus de seize cents ans, soit de trois fois plus de temps que les rois d’Israël. Ont-ils mieux fait que le royaume dont la capitale était Jérusalem, la ville sainte ? En plus d’un temps très long, ils possédaient davantage que la simple religion des Juifs. Ils avaient à leur disposition une aide plus grande, la sainte Bible complète avec ses enseignements chrétiens. Cependant, avec tous ces avantages, ont-ils réussi ? Par l’entremise des hommes politiques, soutenus par le clergé, le règne de Dieu est-il plus proche qu’aux jours de l’empereur Constantin ? La domination du royaume de Dieu s’exerce-t-elle aujourd’hui par les rois, les présidents et les gouverneurs de la chrétienté ? Non ! Depuis 1914 deux guerres mondiales ont débuté en plein cœur de la chrétienté, et le monde se trouve dans une situation qui ne cesse de s’aggraver. Le colosse communiste est apparu. Jusqu’à présent il a établi son autorité sur le tiers de la terre, soit sur 994 900 000 hommes. La chrétienté fait des efforts désespérés pour empêcher ce géant de faire de nouvelles incursions en son territoire et d’engloutir les nations neutres non chrétiennes. Parce qu’elle se prétend chrétienne et dit se trouver dans une nouvelle alliance avec Dieu par Jésus-Christ, la chrétienté a eu des occasions plus grandes et des responsabilités plus lourdes. Aussi, par son échec, est-elle plus coupable aux yeux de Jéhovah Dieu que l’ancien royaume de Juda engagé par les clauses de l’alliance de la loi, conclue par l’entremise de Moïse.
CONTREFAÇON DU ROYAUME DE DIEU
16. À qui succéda l’O.N.U. ? Quelle question se posa au lendemain de la Première Guerre mondiale ? De quelle façon ?
16 Un fait qui milite fortement contre la chrétienté, c’est son rôle dans les Nations unies, arrivées dans leur treizième année. Cette organisation fut établie en 1945 pour garantir la paix et la sécurité. Quand elle entra en fonction en janvier 1946, les propriétés matérielles de la défunte Société des Nations, dont elle prenait la succession, lui furent transmises. En janvier 1918, dans les douleurs de la Première Guerre mondiale, le président américain Wilson proposa la Société des Nations. Dans le mois même qui suivit, les témoins de Jéhovah, représentés par le président de la Watch Tower Bible & Tract Society, se mirent à publier ce message étonnant : “ Le monde a pris fin ! Des millions de personnes actuellement vivantes peuvent ne jamais mourir ” Au début du mois qui succéda, des témoins de Jéhovah en vue furent arrêtés en Amérique parce qu’ils annonçaient que le royaume de Dieu était le seul et unique espoir de l’humanité ; ils furent condamnés à de longues peines d’emprisonnement. L’alternative qui se présentait alors aux Églises américaines de la chrétienté était la suivante : le royaume de Dieu ou la Société des Nations ? Pour qui doit opter quiconque se dit chrétien ?
17, 18. En souscrivant à quelle proposition les principales Églises de la chrétienté révélèrent-elles leur choix ? Quelles paroles de la Déclaration montrent que, par esprit de compromis, elles obscurcirent la question ?
17 La Première Guerre mondiale se termina par la victoire des Alliés du camp démocratique, mais les témoins de Jéhovah les plus importants se trouvaient en prison. La Conférence de Paix de Paris devait commencer en janvier 1919. Les principales Églises américaines de la chrétienté proclamèrent leur choix mais en obscurcissant la question dans le but de faire un compromis. Le 12 décembre 1918, le comité exécutif du Conseil fédéral des Églises du Christ d’Amérique tint sa réunion annuelle et souscrivit au plan du président Wilson en vue d’une Société des Nations par une Déclaration comportant ces paroles remarquables :
18 “ La crise de la guerre est passée, mais une crise mondiale s’est abattue sur nous (...) Le moment est venu d’organiser le monde pour la vérité, le droit, la justice et l’humanité. C’est pourquoi, comme chrétiens, nous réclamons la création d’une Société des Nations libres à la prochaine Conférence de Paix. Une telle Société n’est pas un simple expédient politique ; c’est plutôt l’expression politique du Royaume de Dieu sur la terre (...) Les morts héroïques seront morts en vain, si de la victoire ne naissent de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera. L’Église a beaucoup à donner et beaucoup à gagner. Elle peut apporter toute la puissance de sa sanction en communiquant au nouvel ordre international quelque peu de la gloire prophétique du Royaume de Dieu (...) L’Église peut apporter un esprit de bonne volonté, sans lequel aucune Société des Nations ne peut subsister (...) La Société des Nations est établie dans l’Évangile. Comme l’Évangile, elle a pour objectif “ la paix sur la terre et la bonne volonté parmi les hommes ”. Comme l’Évangile, son message est universel (...) Nous invitons tous les chrétiens, tous les croyants en Dieu et tous les amis de l’homme à se mettre à l’œuvre et à prier de toute leur âme afin que des cendres de l’ancienne civilisation naissent les contours harmonieux d’un monde nouveau, fondé sur l’idéal chrétien de justice, de coopération, de fraternité et de service. ”
19. Qu’advint-il de la Déclaration ? À quoi s’engagea le Conseil fédéral en mai 1919 ?
19 Une commission spéciale composée du président du Conseil fédéral et d’autres dirigeants représentatifs des Églises fut nommée avec mission de transmettre cette Déclaration à la Conférence de Paix en 1919. C’est un fait tombé dans le domaine de l’histoire que la présentation, par cette commission d’hommes d’Église, de ladite Déclaration à des personnalités gouvernementales de Paris.a Par la suite, en mai 1919, le Conseil fédéral adopta une résolution aux termes de laquelle il promettait son appui en vue de faire ratifier la S.D.N. par le Sénat américain ainsi que son dévouement pour assurer le succès de l’organisme international.b
20. Comment fut éteinte “ la seule lumière qui soit ” ? Que dire, par suite, des Églises de la chrétienté par rapport à la S.D.N. ?
20 Quelque temps plus tard, une organisation américainec qui s’était faite la championne de la S.D.N. lança ce slogan : “ Dans un monde aussi sombre que le nôtre, pourquoi éteindre la seule lumière qui soit ? ” Cela n’empêcha pas Hitler, en 1939, de souffler sur la “ seule lumière qui soit ” et la Société des Nations disparut dans les ténèbres d’abîme de la Seconde Guerre mondiale. Les efforts de toutes les Églises de la chrétienté pour faire réussir la S.D.N. étaient demeurés stériles, leurs prières n’avaient pas été entendues. Ce que le Conseil fédéral appelait “ l’expression politique du Royaume de Dieu sur la terre ” avait fait faillite et les morts héroïques du premier conflit planétaire étaient morts pour rien, car de la victoire militaire, à laquelle ils avaient contribué, n’était pas née une “ nouvelle terre où la justice habitera ”. Dans ces conditions, que dire en toute bonne foi des actes et des attitudes des Églises de la chrétienté à l’égard de la S.D.N. ? Il faut dire ceci : que la Bible dénonce ces systèmes comme coupables de blasphème et comme instaurant l’idolâtrie d’un vain projet en associant le règne de Dieu à la Société des Nations. Ils abusèrent impudemment tous les hommes en se faisant les apôtres d’une abominable contrefaçon du royaume de Dieu et attirèrent par là beaucoup d’opprobre sur le Très-Haut.
21. Comment les témoins de Jéhovah montrèrent-ils que le royaume de Dieu n’avait pas partagé l’échec de la S.D.N. ? Pourquoi les efforts de l’O.N.U. sont-ils voués à l’insuccès ?
21 Grâces soient rendues à Dieu, cependant, que son Royaume n’ait pas partagé l’échec de la Société des Nations. Si la S.D.N. a péri d’une mort éternelle, le Royaume de Dieu, par contre, a poursuivi son règne. À partir de 1920, les témoins de Jéhovah dénoncèrent la Société des Nations comme étant “ l’abomination de la désolation ” annoncée par le prophète Daniel et mentionnée par Jésus-Christ dans sa prophétie sur la fin du monde (Daniel 11:31 ; 12:11 ; Matthieu 24:15). Les témoins de Jéhovah ont dissocié la Société des Nations du royaume de Dieu et proclamé sa faillite. Ils se sont consacrés à l’exécution de cet ordre prophétique de Jésus : “ Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. ” (Matthieu 24:14). Ce royaume n’a aucune “ expression politique ” sur la terre, pas même chez les Nations unies. Peu importe que les Églises de la chrétienté, tant catholique que protestantes, coopèrent avec l’O.N.U. et prient pour le succès de ses efforts en vue de conjurer une troisième guerre mondiale, une chose est certaine : cet organisme international ne réussira pas dans son entreprise. Pas plus que sa devancière, l’abominable Société des Nations, elle n’obtiendra la bénédiction et la coopération du royaume de Dieu.
FIN DES TEMPS DES GENTILS
22. Comment l’attention d’ecclésiastiques anglais célèbres fut-elle attirée sur Luc 21:23, 24 ? Quel manifeste rédigèrent-ils en 1917 ?
22 Les hommes ne se rendent guère compte que toutes ces choses sont autant de preuves historiques que le royaume de Dieu est entré dans son règne, qu’il domine depuis l’automne de l’année 1914. Quelque temps avant la fin de la Première Guerre mondiale, un certain nombre d’ecclésiastiques anglais bien connus firent publier leur façon de comprendre les événements mondiaux. Un fait dramatique survenu au Moyen-Orient rappela à leur attention les paroles suivantes de la prophétie de Jésus sur la fin du monde : “ Il y aura en effet grande détresse dans le pays et colère contre ce peuple. Ils seront passés au fil de l’épée, emmenés captifs dans toutes les nations, et Jérusalem demeurera foulée aux pieds par des Gentils jusqu’à ce que soient révolus les temps des Gentils. ” (Luc 21:23, 24, Jé). Le 9 décembre 1917, le général anglais Allenby enleva Jérusalem aux Turcs. C’est alors que nos ecclésiastiques se réunirent à Londres et lancèrent un manifeste qui fut publié par la presse de la capitale de l’empire britannique. Voici ce que rapportèrent les journaux :
“ Le manifeste suivant fut récemment publié par un certain nombre de ministres les plus éminents d’Angleterre :
“ Premièrement : que la crise présente indique la fin des temps des Gentils.
“ Deuxièmement : qu’on peut s’attendre à tout moment à la révélation du Seigneur ; il se manifestera alors d’une manière aussi évidente qu’à ses disciples le soir de sa résurrection.
“ Troisièmement : que l’Église complétée sera enlevée, afin d’être “ pour toujours avec le Seigneur ”.
“ Quatrièmement : qu’Israël sera rétabli dans son pays dans l’incrédulité et qu’ensuite il se convertira par l’apparition du Christ.
“ Cinquièmement : que tous les projets humains de reconstruction doivent être subordonnés à la seconde venue de notre Seigneur, car toutes les nations seront soumises à son règne.
“ Sixièmement : que sous le règne du Christ il se produira une nouvelle grande effusion du Saint-Esprit sur toute chair.
“ Septièmement : que les vérités contenues dans cette déclaration sont de la plus haute valeur pratique pour déterminer l’action et le caractère chrétiens concernant les problèmes pressants de l’heure. ”
23. Que déclara la presse au sujet du manifeste des huit ecclésiastiques anglais ?
23 Après avoir publié les noms des huit signataires du manifeste, ministres de cinq dénominations religieuses, la presse fit ce commentaire : “ Ce sont là des noms célèbres et leurs porteurs se trouvent au nombre des plus grands prédicateurs du monde. Que ces hommes éminents, de dénominations différentes, se soient sentis obligés de publier une telle déclaration, voilà qui est hautement significatif. ”d
24. Qu’étaient ces huit ecclésiastiques ? Comment avaient-ils révélé leur attitude en 1926 ?
24 Les huit signataires du manifeste furent déçus dans leur attente. En d’autres termes, ils se révélèrent comme étant de faux prophètes. En 1926, ils étaient tous dressés contre les témoins de Jéhovah, qui annonçaient dans tout le monde habité la bonne nouvelle du royaume de Dieu, lequel est entré dans son règne.
25. Pourquoi les “ temps des Gentils ” déçurent-ils l’attente de ces ecclésiastiques ? Pour qui la fin des temps des Gentils signifia-t-elle le terme de quelque chose ?
25 Les “ temps des Gentils ”, mentionnés dans le manifeste, déçurent l’attente des ministres en n’arrivant pas à leur terme quelque temps après la prise, en 1917, de Jérusalem par le général Allenby et après que l’Angleterre eut reçu de la S.D.N. un mandat sur la Palestine. Aujourd’hui les Arabes possèdent Jérusalem, et la mosquée dénommée le Dôme du Rocher occupe l’emplacement des anciens temples élevés à Jéhovah Dieu. Pourquoi cela ? La raison en est que les “ temps des Gentils ”, au sujet desquels Jésus prophétisa, avaient pris fin quelques années avant que Jérusalem fût enlevée aux Turcs. Leur clôture eut lieu en 1914, l’année où la Première Guerre mondiale se déchaîna chez les nations de la chrétienté, et pourtant ces dernières étaient liées par le statut du tribunal permanent d’arbitrage international connu sous le nom de Cour de La Haye. Le mot “ Gentils ” signifie étymologiquement “ nations ”. Jésus se servit de ce terme pour désigner les nations non juives, car il déclara que Jérusalem, qui était juive, serait foulée aux pieds par les Gentils, c’est-à-dire par les non-Juifs. Par suite, la clôture des “ temps des Gentils ” signifie que quelque chose avait pris fin pour les nations non juives, y compris celles de la chrétienté. Mais quoi ?
26. Que se passa-t-il au début des temps des Gentils ? Quelle était la signification réelle de cet événement ?
26 On connaîtra la réponse en déterminant ce qui débuta pour les nations à l’ouverture des “ temps des Gentils ”. En premier lieu, les Gentils commencèrent à fouler Jérusalem aux pieds. Il ne faut pas uniquement entendre par là la ruine de la ville, capitale des Juifs. Cet acte avait une signification plus grande. Il signifiait le foulement aux pieds du royaume de Jéhovah Dieu. L’ancienne Jérusalem était la ville que Dieu s’était choisie pour y attacher son nom. Le temple, que lui avait élevé le sage roi Salomon, se dressait sur le mont Morija. Le représentant visible de Jéhovah, le souverain ayant reçu l’onction de son grand prêtre, régnait à Jérusalem ; et le trône royal était appelé “ le trône de Jéhovah ”. (I Chroniques 29:23, AC.) Le gouvernement de la nation d’Israël, ayant son siège à Jérusalem, était une théocratie. C’était un Royaume de Dieu terrestre, un Royaume en miniature. Jésus-Christ a dit que Jérusalem était “ la ville du grand roi ”. Par suite, le foulement aux pieds de Jérusalem signifiait le foulement aux pieds du royaume de Dieu. — Matthieu 5:35.
27. Peu avant la ruine de Jérusalem, que déclara à son roi le prophète Ézéchiel ?
27 Le foulement aux pieds commença au temps divinement fixé. Le dernier souverain de la maison de David qui s’assit sur le trône de Jéhovah se nommait Sédécias. Environ quatre ans avant la première ruine de Jérusalem, le prophète Ézéchiel déclara par inspiration au roi Sédécias : “ Et toi, profane, méchant, prince d’Israël, dont le jour est venu au moment où l’iniquité est à son terme, ainsi parle le Seigneur Yahweh : Ôte la tiare, enlève la couronne. Les choses vont changer. Ce qui est bas sera élevé et ce qui est élevé sera abaissé. J’en ferai une ruine, une ruine, une ruine. Malheur à elle ! Elle restera ainsi jusqu’à ce que vienne celui à qui en appartient le droit et à qui je l’accorderai. ” — Ézéchiel 21:30-32, Li 21:25-27, NW.
28. En juin et en juillet 607, que firent les Babyloniens à l’égard de Jérusalem ?
28 En juin 607 le roi Sédécias fut fait prisonnier alors qu’il s’enfuyait de Jérusalem, une brèche ayant été faite au rempart de la ville. Nebucadnetsar, roi de Babylone, lui creva les yeux et l’emmena à Babylone où il mourut en prison. Le mois suivant, en juillet, les Babyloniens mirent à sac Jérusalem et le temple de Jéhovah, puis ils détruisirent la ville ainsi que le temple de cet ancien royaume typique de Dieu.
29. Quand s’ouvrirent les “ temps des Gentils ” ? Avec quel état de choses ?
29 Deux mois plus tard, la faible population juive restée au pays dévasté de Juda s’enfuit par peur en Égypte, et Juda fut privé d’hommes et d’animaux domestiques. Ainsi, aux environs du 1er octobre 607, s’ouvrirent les “ temps des Gentils ”. Ils débutèrent par cet état de choses : les Gentils ou nations non juives détenaient la domination mondiale par l’entremise de Babylone et n’avaient plus à s’inquiéter du royaume de Dieu, car Dieu lui-même en avait opéré le renversement.
30. Combien de temps le royaume de la maison de David devait-il rester renversé ? Pourquoi Dieu n’investit-il pas Jésus de la puissance du Royaume il y a dix-neuf siècles ?
30 Par la bouche du prophète Ézéchiel, Jéhovah avait déclaré que le royaume ne serait plus tant que ne serait pas venu celui à qui en appartiendrait le droit et à qui, alors, Dieu l’accorderait. Il y a dix-neuf siècles, le Fils céleste de Dieu devint l’homme Jésus-Christ, dans la lignée familiale du roi David. Jéhovah l’oignit du saint esprit pour qu’il fût le Christ. De cette façon, Dieu conclut avec lui une alliance pour le royaume, un royaume éternel. Jésus ne cessa d’annoncer ce royaume mais Dieu ne le lui accorda pas en ce temps-là. Il n’entrait pas dans son dessein que Jésus fût un roi humain à Jérusalem. Selon les prophéties, la volonté divine était la suivante : Jésus devait subir la mort, être ressuscité, retourner au ciel et siéger à la droite de Dieu, pour y devenir roi. — Hébreux 1:3, 8, 13.
31. Quels cris poussa la foule lors de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem ? Mais que se passa-t-il le jour de la Pâque ?
31 Quatre jours avant la Pâque des Juifs de l’an 33, Jésus fit une entrée triomphale à Jérusalem. La foule criait : “ Béni le Royaume qui vient, de notre père David ! ” “ Béni soit celui qui vient, le roi, au nom du Seigneur. ” “ Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël ! ” Mais le jour de la Pâque une foule différente, menée par les prêtres des Juifs, réclama à grands cris sa mort. Les soldats romains le clouèrent à un poteau, avec cette accusation placée au-dessus de sa tête : “ Jésus de Nazareth, roi des Juifs. ” — Marc 11:10 ; Luc 19:38, Li ; Jean 12:13 ; 19:12-22.
32. Que se produisit-il le troisième jour de sa mort ? Vers qui monta-t-il par la suite ? Pourquoi ne fut-il pas alors revêtu de la puissance du Royaume ?
32 Le troisième jour Jéhovah le ressuscita d’entre les morts. Ensuite, du domaine spirituel, invisible, Jésus apparut plusieurs fois à ses fidèles disciples. Dix jours avant la fête de la Pentecôte, il s’éleva en leur présence, retourna au ciel et apparut en présence de Dieu avec la valeur salvatrice de son sacrifice humain. Par sa fidélité au royaume de Dieu jusqu’à subir une mort injuste, le Christ établit son droit au trône du royaume de Jéhovah. Cependant Dieu ne l’investit pas à cette occasion de la puissance du royaume. Son heure n’était pas encore arrivée. Moins de deux mois avant cet événement, Jésus avait donné une prophétie sur la fin du monde. Il avait dit que “ les temps des Gentils ”, en cours, poursuivraient leur marche et que le royaume de Dieu, symbolisé par la Jérusalem terrestre, demeurerait foulée aux pieds par les Gentils jusqu’à ce que leurs temps fussent révolus. Que devait-il alors arriver aux ennemis du royaume de Dieu ?
33. Que dut faire Jésus à la droite de Dieu ? Jusqu’à quand ?
33 Un écrivain inspiré de la Bible nous l’apprend lorsqu’il déclara ceci au sujet de Jésus-Christ : “ Lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied. ” (Hébreux 10:12, 13). Ainsi Jésus dut attendre jusqu’à ce que les temps des Gentils fussent arrivés à leur terme.
LE “ TEMPS MARQUÉ POUR LA FIN ” (Daniel 8:19)
34. Pourquoi les signataires du Manifeste de Londres étaient-ils sans excuse de ne pas savoir quand les temps des Gentils avaient pris fin ? Comment se calcule la date de la fin des temps des nations ?
34 Les huit ecclésiastiques signataires du Manifeste de Londres étaient sans excuse de ne pas savoir quand les “ temps des Gentils ” avaient pris fin. Depuis 1877 notamment, les témoins de Jéhovah avaient annoncé en tous lieux à l’aide de livres, de brochures, de périodiques et de tracts bibliques, ainsi que par la parole orale, que l’année fixée pour la clôture des temps des Gentils était celle de 1914, au début de l’automne. Par un songe envoyé au roi babylonien Nebucadnetsar, qui détruisit le premier Jérusalem, Jéhovah révéla que les temps accordés aux Gentils pour fouler aux pieds son royaume seraient au nombre de sept, chacun d’eux correspondant à 360 années solaires. Les sept temps devaient donc durer sept fois 360 années solaires, soit au total 2 520 années (Daniel 4:16, 23, 25, 32). Les sept temps ayant débuté à la désolation de Jérusalem et du pays de Juda en 607 av. J.-C., cette période a pris fin au commencement de l’automne ou aux environs du 1er octobre de l’année 1914.e
35. Quelle était la signification réelle de la fin, en 1914, des temps des Gentils ? Qu’annoncent les témoins de Jéhovah depuis cette date ?
35 Le monde entier, sans oublier la chrétienté, fait partie des Gentils. Par suite, que faut-il entendre par la fin des “ temps des Gentils ” en 1914 ? Cette fin signifiait le terme de leur action de foulement non pas vis-à-vis de la Jérusalem du Moyen-Orient mais à l’égard du royaume de Dieu. En 607 le début des temps des Gentils marqua l’abaissement du royaume de Dieu et l’épanouissement de la domination mondiale par les Gentils, permise par Dieu. En 1914 la fin du temps des nations signifia l’inverse. Au tour des fouleurs gentils de subir l’humiliation et au royaume de Dieu de connaître l’élévation ! Cette date signifia la naissance du royaume de Dieu non pas dans la Jérusalem terrestre mais au ciel où Jésus attendait à la droite de Dieu la clôture des temps des Gentils. À cette occasion Jéhovah revêtit le Christ de la puissance active du Royaume, car il en avait le droit. C’est pourquoi, depuis 1914, les témoins de Jéhovah annoncent au monde entier que “ le royaume de Dieu est entré dans son règne ”. — Apocalypse 11:15.
SIGNES PATENTS
36. Dans sa prophétie sur la fin du monde, de quoi Jésus ne fit-il pas mention ? Par suite, que vous est-il demandé d’accepter comme preuves du début de la domination du royaume ?
36 Il ne vous est pas demandé d’accepter la simple date de 1914 comme une preuve que le royaume de Dieu est entré dans son règne. La question ne se ramène pas à une seule date. Il vous est demandé d’accepter les faits qui ont accompagné cette date et qui, par suite, en sont la confirmation. Dans sa prophétie sur la fin du monde, Jésus n’a fait mention d’aucune date. Il a indiqué des choses susceptibles de convaincre davantage qu’une date, par lesquelles on saurait que le royaume de Dieu a commencé son règne. Le Christ a annoncé les événements et les conditions accablant le présent monde. Trois écrivains bibliques nous rapportent par trois récits séparés les paroles de Jésus à ce sujet. Nos citations seront tirées de la version de Segond.
37. Quelle question certains apôtres posèrent-ils à Jésus ? Selon le Christ, quels faits devaient marquer le commencement du temps de la fin du monde ?
37 Jésus venait d’annoncer la ruine, par les Romains, de Jérusalem et de son temple, laquelle survint en l’an 70. Certains apôtres lui demandèrent alors, dans un entretien particulier : “ Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? ” Le Christ déclara que jusqu’au temps de la fin du monde il y aurait des faux Christs, des guerres et des rumeurs de guerre comme par le passé, mais que ces choses ne seraient pas une indication de la fin. “ Mais ce ne sera pas encore la fin ”, dit-il. Puis il donna le signe du commencement du temps de la fin en ces termes : “ Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs. ” — Matthieu 24:1-8.
38. En plus d’autres détails, qu’ajouta Luc à propos des conditions mondiales ?
38 Le concours de toutes ces choses devait marquer le commencement des douleurs, les premières angoisses du temps de la fin. Le récit de Luc emploie un langage identique. En plus d’autres détails, Luc ajoute : “ (...) jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis. Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra sur la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées. ” — Luc 21:24-26.
39. Quand et par quoi cette chaîne d’événements commença-t-elle ? Pourquoi tous les hommes tremblent-ils aujourd’hui ?
39 Il y a aujourd’hui de l’angoisse chez les nations à l’âge de l’atome et de la conquête de l’espace, âge placé sous le signe de la menace communiste et des spoutniks, et cela plus qu’à aucune autre période de l’histoire. Point n’est besoin d’appuyer ce fait par des preuves. On ne peut se refuser à l’évidence. Mais quand débuta ce temps de détresse des nations ? Avec la génération actuelle ! Les historiens profanes s’accordent pour dire que les temps difficiles ont commencé avec la Première Guerre mondiale. Le monde n’oubliera jamais que c’est en 1914 qu’a éclaté la guerre qui a inauguré la mobilisation totale des nations et des royaumes du globe. Les autres choses que Jésus a mentionnées comme des éléments du commencement des douleurs ont formé cortège ; nous voulons parler des famines, des pestes et des séismes. Sans remonter bien loin, signalons que le 4 décembre 1957 il se produisit en Mongolie ce qui a été appelé “ l’un des plus grands tremblements de terre de l’histoire ”. Sévissant dans les montagnes de l’Atlas de Gobi, la secousse “ déplaça des montagnes, détourna des rivières, créa de nouvelles hauteurs et vallées et traça de nouveaux cours d’eau ”. (Standard Times, New Bedford, Massachusetts, du 23 janvier 1958.) Cependant, à l’heure actuelle, tous les hommes tremblent par suite des événements et des menaces internationales.
40. Pourquoi cette succession d’événements ne commença-t-elle pas par hasard en 1914 ? Quelle preuve constituent tous ces événements ?
40 Cette longue suite d’événements générateurs d’angoisse mondiale ne débuta pas par hasard en 1914. Les malheurs internationaux commencèrent à s’accumuler à partir de cette date parce que les “ temps des Gentils ” étaient arrivés à leur terme en cette année. Cette succession de maux marque 1914 comme l’année où les temps des nations prirent fin. Le clergé a beau nier ce fait, il n’en demeure pas moins vrai. La marche des événements depuis 1914 prouve non seulement que Jésus-Christ fut un vrai prophète mais encore qu’en 1914 il est venu, investi de la puissance du royaume, et que sa présence a commencé à cette date. Le royaume de Dieu était né, son règne s’exerçant par le Roi ayant reçu l’onction divine, le Messie. Les nations gentiles, y compris la chrétienté, ne détenaient plus la domination mondiale. C’est le royaume qui règne, qui domine !
41. Comme autre signe visible de l’instauration du Royaume, quelle chose Jésus ajouta-t-il à sa prophétie ? Comment se réalise-t-elle ?
41 Après que Jésus eut annoncé le commencement des douleurs du monde et la persécution de ses vrais disciples, il convenait que le Christ ajoutât comme autre signe visible de l’instauration du royaume de Dieu dans les cieux en 1914 la chose suivante : “ Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. ” (Matthieu 24:9-14). Cette bonne nouvelle du royaume établi est-elle, à titre de témoignage, prêchée à toutes les nations depuis 1914 ? Si, en quête de la réponse, nous regardons les signataires du Manifeste de Londres et le reste du clergé de la chrétienté, il nous faut répondre par la négative. Si, par contre, on regarde les témoins de Jéhovah, qui se livrent actuellement à la prédication en 164 pays et îles du globe, la réponse est incontestablement affirmative. Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, le fascisme, le nazisme et le communisme, le second conflit planétaire, le clergé catholique et protestant n’ont pas réussi à mettre un terme à leur activité. Jésus-Christ a annoncé que la bonne nouvelle du Royaume serait prêchée après la fin des “ temps des Gentils ”. Et, effectivement, cette activité de prédication est en cours, bien que le clergé soit spirituellement aveugle, sourd et muet quant à cette nouvelle sensationnelle.
LA SIGNIFICATION DE LA FIN
42. Le Royaume étant établi, pourquoi la fin du monde est-elle proche ? Comment la prophétie de Daniel confirme-t-elle ce fait ?
42 La question qui se pose maintenant est de savoir si la fin du monde est proche. Les prophéties bibliques et les conditions internationales répondent par l’affirmative. Le présent monde, chrétienté incluse, et le royaume de Dieu n’entretiennent aucune relation d’amitié. La séparation est totale. Avant de mourir, Jésus-Christ déclara au gouverneur romain : “ Mon royaume n’est pas de ce monde. ” À ses disciples il dit : “ Parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. ” (Jean 18:36 ; 15:19). Le royaume de Dieu défend le nouvel ordre promis de la justice. L’apôtre Pierre a dit à ses compagnons chrétiens : “ Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. ” (II Pierre 3:13). Le royaume de Dieu introduira ce nouvel ordre. Cela signifie rien de moins que l’anéantissement total du présent monde. Portant ses regards vers le jour où seraient révolus les temps de la domination gentile sans intervention du royaume de Dieu, le prophète Daniel déclara : “ Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. ” (Daniel 2:44). Cette destruction sous les coups du royaume de Dieu signifiera Harmaguédon pour le présent monde.
43. Vers quoi les nations sont-elles en marche ? Depuis combien de temps ?
43 Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, en 1918, les nations gentiles, sous la conduite du dieu de ce monde, Satan le Diable, sont en marche vers Harmaguédon pour livrer leur bataille finale, décisive, contre le royaume de Dieu. C’est dire qu’en l’année 1958 elles sont en marche depuis quarante ans. Ni la Société des Nations ni l’O.N.U. n’ont arrêté leur marche et ne les ont amenées à désarmer concernant le royaume de Dieu. Combien de temps encore durera leur marche avant que ne se déchaîne “ le combat du grand jour du Dieu tout-puissant ” ?
44. Qu’annonça Jésus concernant cette génération pour indiquer la proximité de la fin du monde ?
44 Cette génération d’hommes approche de sa fin naturelle. Jésus a prophétisé que cette génération, qui a vu la fin des temps des Gentils dans la tourmente de la Première Guerre mondiale et le commencement des douleurs verrait également la fin de la détresse lors de la convulsion finale d’Harmaguédon. Voici ses paroles : “ Cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. ” (Matthieu 24:34, 35 ; Apocalypse 16:14, 16). Nous ne savons ni le jour ni l’heure, mais nous savons que la fin du monde est proche.
45. Convient-il de s’affliger sur la fin du monde ? De quels mensonges faut-il se débarrasser l’esprit ?
45 La fin du monde n’est rien sur quoi on doive s’affliger. Faut-il se désoler parce qu’un monde nouveau, un monde de justice fondé par Dieu et composé de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre, doit débuter après la disparition du présent monde dans la tempête d’Harmaguédon ? Jésus dit à ses fidèles disciples de se réjouir devant les signes attestant que la fin de ce monde sous la puissance de Satan le Diable et l’introduction du monde nouveau du royaume de Dieu étaient proches. Libérons notre esprit des mensonges du clergé et des théories des hommes de science modernes selon lesquels la fin du monde serait la fin de notre planète et la fin du soleil, de la lune et des étoiles qui nous donnent la lumière. — Ecclésiaste 1:4.
46. Concernant la terre, pourquoi le royaume de Dieu vient-il en réponse à la prière de Jésus ? En conséquence, qu’est-ce qui doit disparaître ?
46 Jésus-Christ enseigna à ses disciples à prier leur Père céleste en ces termes : “ Que ton royaume vienne. Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. ” (Matthieu 6:10, NW). Le royaume de Dieu vient non pour opérer la destruction de notre planète mais pour anéantir le monde de Satan. Le royaume de Dieu vient non pour réduire le globe en cendres mais pour faire que sur la terre la volonté divine soit accomplie comme au ciel. Pour cette raison, la terre mérite d’être gardée comme une œuvre divine et Dieu la conservera dans toute l’éternité comme la demeure des hommes de bonne volonté, rachetés, relevés et amenés à la perfection. Éternellement vraies seront ces paroles chantées par les anges lorsque Jésus naquit comme homme : “ Gloire dans les hauteurs à Dieu, — et sur terre paix aux hommes de bonne volonté. ” (Luc 2:14, Li). Le monde de Satan et les nations en faisant partie s’opposent à la volonté divine sur la terre ou dans toute autre partie de l’univers. Le monde de Satan constitue son organisation, composée des démons dans les cieux invisibles et des nations et des hommes d’iniquité sur la terre visible. C’est donc le monde de Satan, avec son système de choses impie, qui doit prendre fin, qui sera détruit. — Éphésiens 2:2, 3.
47. Qu’est-ce qui survivra à la fin du monde ? De quel fait du temps de Noé Jésus se servit-il pour illustrer cela ?
47 La terre survivra à la fin du monde, les hommes de bonne volonté également, grâce à la protection spéciale du royaume de Dieu, qui est entré dans son règne. Jésus a annoncé qu’il en serait à la fin du présent monde comme il en fut à la fin du monde impie du temps de Noé. Le déluge universel emporta le monde d’alors, mais Noé et sa famille, ainsi qu’une sélection d’oiseaux et d’animaux, survécurent dans l’arche et donnèrent un nouveau départ à la vie humaine sur la terre. Si à Harmaguédon le feu sera peut-être plus intense que celui des éclairs du déluge, les hommes de bonne volonté ont néanmoins l’assurance de survivre à la fin du monde et d’inaugurer l’existence sur la terre dans le monde nouveau de Dieu. — Matthieu 24:37-39.
48. Pourquoi convient-il que les hommes de bonne volonté se réjouissent au sujet du futur gouvernement qui les régira ?
48 Réjouissez-vous, hommes de bonne volonté ! Car cela signifie vivre sous le meilleur gouvernement de l’univers. Dans le monde nouveau, quel que soit l’endroit terrestre où vous vivrez, vous vous trouverez sous ce gouvernement théocratique, sous le règne de Jéhovah s’exerçant par Jésus-Christ.
49, 50. a) Comment ce gouvernement fera-t-il ce qu’aucun gouvernement humain n’a jamais fait ? b) Qui bénéficiera de la destruction de la mort adamique ? De quelle façon ?
49 Ce gouvernement fera pour l’humanité ce qu’aucun gouvernement humain n’a jamais fait pendant toute la durée des “ temps des Gentils ”. Il délivrera l’humanité de l’action de l’organisation invisible de Satan. Il nettoiera la terre du communisme impie, du clergé faiseur de politique et de tout ce qui est contraire à la volonté divine. Il débarrassera la terre du “ dernier ennemi ” de l’homme, la mort, que nous avons tous héritée par suite du péché de notre premier père, Adam, celui par lequel la mort a fait son entrée dans le monde. — Romains 5:12 ; I Corinthiens 15:25, 26.
50 La destruction de la mort adamique bénéficiera non seulement aux survivants d’Harmaguédon mais aussi à ceux qui dorment dans la mort, dans les tombeaux commémoratifs. Les hommes qui survivront à la fin du monde, par suite de leur fidèle obéissance au royaume de Dieu ou royaume du Christ et de ses disciples glorifiés, seront dégagés de la sentence de mort héritée d’Adam. Ils seront guéris de toutes les imperfections du corps, de l’esprit et du cœur et finiront par atteindre la perfection humaine à l’image et à la ressemblance de Dieu. Quant aux morts dans les tombes commémoratives ou à ceux qui perdirent leur vie en mer, Jésus-Christ le Roi exercera de nouveau le pouvoir dont il fit usage sur la terre pour ramener les morts à la vie. Il accomplira sa promesse et appellera les morts à l’existence sur la terre avec toutes ses merveilleuses occasions sous le royaume de Dieu. La Parole de Dieu dit ceci : “ Il y aura une résurrection des justes et des injustes. ” — Actes 24:15 ; Jean 5:28, 29 ; Apocalypse 20:13.
51. D’après quoi seront-ils jugés ? Par quoi seront récompensés ceux qui subiront avec succès l’épreuve finale ?
51 Dans le monde nouveau, tous les habitants de la terre seront jugés d’après leur manière de se conduire envers Dieu, Jéhovah, et envers son Roi, Jésus-Christ. Le royaume transformera toute la terre en un Paradis de délices. Tous les hommes qui traverseront l’épreuve finale du jugement en restant fidèlement attachés à Dieu et à son royaume recevront en prix le droit à la vie sans fin dans la perfection humaine, sur une terre édénique. Ils y accompliront éternellement la volonté divine.
52, 53. a) Pour quoi les hommes de bonne volonté doivent-ils se tourner vers Dieu ? b) Que saluons-nous et quelle est notre prière à ce sujet ?
52 Par conséquent, que tous les hommes de bonne volonté se tournent vers Dieu pour le gouvernement de la terre !
53 Saluons tous le royaume de Dieu qui est maintenant entré dans son règne ! Puisse-t-il opérer bientôt la fin du présent monde, à l’heure fixée. Puisse son royaume introduire l’éternel monde nouveau pour le salut permanent de l’homme et pour la gloire impérissable de Dieu par Jésus-Christ !
[Notes]
a Voir le Federal Council Bulletin de janvier 1919, pages 12-14 ; voir également le rapport annuel du Conseil pour l’année 1919, page 11.
b Voir le Federal Council Bulletin de juin 1919, page 94.
c L’Association de la Société des Nations, ayant naguère son siège au 6 East 39th St., New-York. Président : Raymond B. Fosdick.
d Voir l’ouvrage Millions Now Living Will Never Die (Des millions d’hommes actuellement vivants ne mourront jamais), pages 39 et 40. Voir aussi The Golden Age (L’âge d’or) du 28 juillet 1926, page 693c.
e Les ouvrages édités par les témoins de Jéhovah et apportant des preuves plus complètes sont à la disposition de quiconque désire se documenter davantage sur le calcul de la fin des temps des Gentils.