Pourquoi l’assemblée internationale “La volonté divine” a adopté une résolution
“ Ils jurèrent à Jéhovah à haute voix. ” — II Chron. 15:14, AC.
1. Pourquoi convient-il qu’une nation s’engage tout entière par une résolution de fidélité, dans la crainte de Dieu ?
IL CONVIENT qu’une nation s’engage tout entière par une résolution de fidélité, dans la crainte de Dieu. Pareil acte unit les membres de la nation dans un juste effort, pour le bienfait éternel de tous et pour l’honneur et l’exaltation de Dieu. Le Créateur de l’homme et de sa demeure terrestre n’est pas indifférent devant un tel acte national. Il ne manquera pas de manifester son approbation en bénissant et en protégeant la nation et en lui donnant l’aide nécessaire pour lui faire observer sa pieuse résolution.
2. Quand un tel événement a-t-il eu lieu dans le passé et après quelle victoire miraculeuse ?
2 Un tel acte a eu lieu il y a longtemps, à titre d’exemple à notre intention. Il s’est produit dans la quinzième année de Asa, roi de Jérusalem, au Xe siècle avant l’ère chrétienne. Zérach l’Éthiopien s’était avancé contre Jérusalem à la tête d’une armée d’un million d’hommes et menaçait de ruine le royaume de Juda. À ce moment critique le roi Asa invoqua Jéhovah, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Le souverain fut exaucé. Les ennemis du règne de Jéhovah s’exerçant à Jérusalem furent détruits.
3. À son retour de la victoire quelle assurance reçut le roi Asa ? Quelle résolution la nation a-t-elle prise ensuite au temple de Jéhovah ?
3 Quand le roi Asa s’en revint de cette victoire miraculeuse, le prophète Azaria alla au-devant de lui et lui adressa ces paroles rassurantes : “ Jéhovah est avec vous quand vous êtes avec lui ; si vous le cherchez, vous le trouverez ; mais si vous l’abandonnez, il vous abandonnera (...) Vous donc, montrez-vous forts, et ne laissez pas vos mains s’affaiblir, car il y aura récompense pour vos œuvres. ” Ainsi stimulé, le roi Asa rassembla au temple de Jérusalem tous les Israélites qui le servaient fidèlement comme le roi oint de Jéhovah. Ils firent des sacrifices à Dieu, mais la nation rassemblée s’unit encore par une résolution. À ce propos nous lisons : “ Ils prirent l’engagement de chercher Jéhovah, le Dieu de leurs pères, de tout leur cœur et de toute leur âme, et quiconque ne rechercherait pas Jéhovah, le Dieu d’Israël, devait être mis à mort, petit ou grand, homme ou femme. Ils jurèrent fidélité à Jéhovah à haute voix, avec des cris d’allégresse, au son des trompettes et des cors ; tout Juda fut dans la joie de ce serment, car ils avaient juré de tout leur cœur ; ils avaient cherché Jéhovah de leur pleine volonté, et ils l’avaient trouvé, et Jéhovah leur donna la paix tout à l’entour. ” — II Chron. 15:2-15, AC.
4. Quelle sorte de sacrifices les témoins de Jéhovah offrent-ils actuellement et quelle chose particulière fut présentée le sixième jour de leur assemblée internationale à New-York ?
4 Les Israélites qui s’engagèrent par cette résolution ont dû être des centaines de milliers, car en un seul jour ils immolèrent sept cents bœufs et sept mille brebis. Aujourd’hui un reste de la nouvelle nation des Israélites spirituels offre des sacrifices de louange et d’œuvres chrétiennes au même Dieu. Dans l’exercice de son culte ce reste spirituel s’est vu entouré de centaines de milliers de personnes de bonne volonté de tous les continents. Du 27 juillet au 3 août dernier, des délégués de ces témoins de Jéhovah s’assemblèrent au Yankee Stadium et aux Polo Grounds de New-York. Le programme pour le sixième jour, le vendredi 1er août, comportait entre autres le discours “ Pourquoi il convient que cette assemblée adopte une résolution ” et l’orateur était le vice-président de la Watch Tower Bible & Tract Society. Ce discours devait être aussitôt suivi par la présentation de “ Ce congrès prend une résolution ” par le président de la même Société. Cela eut lieu à 13 h 30 directement devant l’auditoire aux Polo Grounds et aux alentours et à 15 h 30 devant un auditoire encore plus grand au Yankee Stadium et aux alentours. Le vice-président prononça les paroles suivantes en manière d’introduction :
[Illustration, page 356]
N. H. KNORR