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  • Faut-il blâmer Dieu ?
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1959
w59 1/9 p. 259

Faut-​il blâmer Dieu ?

Les personnes qui rejettent sur Dieu la responsabilité des malheurs dont souffre la famille humaine sont nombreuses. Elles peuvent fort bien se dire que Dieu connaissait l’issue des événements lorsqu’il créa le premier homme et que, pour cette raison, le péché, la souffrance, les guerres et la mort qui submergent l’humanité aujourd’hui font partie de sa volonté. Au moment où la mort leur enlève un être cher, elles se disent, avec résignation, “ c’est la volonté de Dieu ”. En outre, de nombreuses calamités sont désignées comme autant “ d’actes divins ”. Pourtant, la Bible montre de façon claire que Dieu n’est pas à réprouver.

C’est après avoir créé la terre, la végétation et les animaux que Jéhovah embellit une partie de cette planète et en fit le jardin d’Éden. Puis il plaça Adam et Ève sa gracieuse épouse dans ce merveilleux milieu. Ils étaient parfaits, couronnement de la création de Dieu, dont chacune des activités est parfaite. Le récit inspiré nous rapporte “ qu’après cela ”, “ Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici, cela était très bon ”. — Gen. 1:31.

Toute disposition avait été prise en vue de pourvoir aux besoins de l’homme ; il était entouré des délicates dispositions divines émanant de son Père céleste. L’opportunité fut alors donnée à Adam de montrer son appréciation de ces bienfaits par une obéissance volontaire. “ Et Jéhovah Dieu donna à l’homme cet ordre : “ Tu peux manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement. ” (Gen. 2:16, 17, Cr. 1905). Adam mangea du fruit de cet arbre et il mourut. Ce fait ne prouve-​t-​il pas son imperfection ? En effet, certains peuvent prétendre que celui qui est parfait ne peut faire le mal.

Voici un cas où l’on peut parler d’imperfection : lorsque l’armée de l’air des États-Unis lança sa fusée Pionnier du Cap Canaveral en Floride, le 11 octobre 1958, elle échoua dans sa tentative de placer cet engin sur une orbite lunaire. Il s’agissait vraiment d’une imperfection, car cette fusée avait été conçue et réalisée dans l’intention expresse d’atteindre la lune et chacun des appareils de contrôle de l’engin était réglé dans ce but. Son échec prouve son imperfection.

Cependant, l’homme ne fut pas construit comme une fusée que le Tout-Puissant guiderait dans sa course et qu’il contrôlerait au moyen d’appareils électroniques. Il ne s’agissait aucunement d’un robot, mécaniquement rentable, mais dépourvu de toute sensibilité. L’homme possédait le don divin du libre arbitre. C’est donc avec raison que Josué pouvait dire plus tard : “ Si vous ne trouvez pas bon de servir Jéhovah, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir. ” (Josué 24:15, Cr. 1905). Si l’homme, nanti de ce libre arbitre, avait été incapable de choisir le mal, sa capacité d’option eût été incomplète ; en ce cas, il y aurait eu imperfection, tandis que le fait même que l’homme pouvait choisir entre le bien et le mal atteste, non d’une imperfection, mais, même à cet égard, d’une création parfaite. Le péché qui perdit Adam fut le fruit de mauvais désirs entretenus. — Jacq. 1:13-15.

Une autre idée court dans l’esprit de certaines personnes : Dieu doit porter la responsabilité du péché de l’homme. Il a induit l’homme en tentation puisqu’il a lui-​même placé l’arbre de la connaissance du bien et du mal dans le jardin. Sans arbre, il n’y aurait pas eu de péché. L’arbre produisit de mauvais résultats et son Créateur doit en porter la responsabilité, pensent-​ils. Un tel raisonnement est erroné.

Prenons un exemple : vous achetez une potion dans une pharmacie ; sur le flacon figure l’inscription “ usage externe — ne pas avaler ”. Convenablement appliqué, ce médicament aura un effet bienfaisant. Mais si quelqu’un veut ignorer l’inscription clairement énoncée et s’entête à l’absorber, cela peut le conduire à la mort. Le pharmacien sera-​t-​il responsable ? Aura-​t-​il induit le patient en tentation ? Nous répondons naturellement non.

Il en est de même pour Dieu ; il ne fit aucun tort à l’homme en plantant l’arbre de la connaissance du bien et du mal. C’était une bonne occasion qui offrait à ce dernier l’opportunité d’exercer son libre arbitre d’une manière juste. Il pouvait ainsi apprendre l’obéissance. Bien compris, cet acte aurait eu un effet salutaire. Mais l’homme, poussé par le diable et avec de mauvais désirs comme mobile, ignora l’avertissement pourtant clairement exprimé : “ le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement ” ; il s’attira alors une sentence de mort. Combien se révèlent exactes les paroles du livre du Deutéronome 32:5 : “ S’ils se sont corrompus, à lui n’est point la faute ; la honte est à ses enfants. ”

On ne peut de même blâmer Dieu aujourd’hui lorsque des foyers sont brisés par le divorce et la délinquance. Sa volonté est exprimée dans la Bible et quand son enseignement est suivi, “ les femmes sont soumises à leur mari ” et “ les maris aiment leur femme ”, puis, ensemble ils élèvent leurs enfants “ dans la discipline et l’autorité de Jéhovah ”. À ceux qui suivent les conseils divins, la vie de famille est une source de riches bénédictions et de profonde satisfaction. — Col. 3:18-21 ; Éph. 6:4.

La destruction d’une dizaine de millions de personnes parmi les cinquante-sept nations engagées dans la seconde guerre mondiale n’est pas non plus une œuvre de Dieu, mais au contraire une violation de sa déclaration concernant la sainteté de la vie humaine. Il en est ainsi avec le péché et la mort : la responsabilité n’incombe pas à Dieu car les Écritures établissent clairement que ce n’est pas un résultat de l’œuvre divine ; “ ... par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort et ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché, ... ” — Gen. 9:4-6 ; Rom. 5:12.

Ce fut le diable qui, en Éden, conduisit la rébellion contre Dieu ; l’homme suivit. Aujourd’hui, Satan le diable “ séduit toute la terre ” ; l’homme le suit en rendant Dieu responsable de toute la détresse et en ignorant sa parole, la Bible. — Apoc. 12:9, Li.

Le Dieu Tout-Puissant est l’auteur “ de toute bonne chose et de tout don parfait ”. Avec amour, il donna au premier homme un départ parfait, dans un milieu paradisiaque. Lorsque l’homme pécha, la bonté de Dieu ne cessa pas. Avec miséricorde, il prit des dispositions pour les futurs enfants de la famille humaine, afin de leur donner l’occasion de regagner ce qu’Adam avait perdu. C’est par le moyen de son Royaume pour lequel tous les chrétiens prient que cessera l’activité de tous les malfaiteurs responsables de la détresse humaine, y compris le diable, “ tandis que ceux qui sont doux posséderont la terre, et se réjouiront dans une paix profonde. ” — Jacq. 1:17 ; Ps. 37:9-11, Li.

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